Chapitre 15 : Anniversaire Partie 1

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Je suis alors devant sa porte. Elle m'avait dit de venir pour 14h mais je viens une demi heure plus tard car je n'avais franchement pas envie de rencontrer tous ses amis sans sa présence.
Je peux entendre le bruit de la musique derrière la porte. Il y a des voix, des voix qui crient, qui rigolent et qui chantent. Je n'ai absolument pas envie de rentrer et de voir ses tête nouvelles dont je ne connais pas leurs histoires. J'ai aussi je trac de savoir comment Estelle va me présenter : en tant que amie ? petite amie ? cousine même ? Mais comme m'a dit Maxime, cela serait une preuve de ce qu'elle rescend.
Je prend une grande inspiration et je lance mon ooigne avec la point fermé pour frapper. Au moment où mon point frôle à peine la porte, la porte s'ouvre en grand et je distingue le visage d'Estelle choquée de la présence :
- Ah salut ! T'en retard je croyais que tu ne viendrais plus.

- Et bien si, je le rapellais plus de l'heure... foutaises

- T'aurais du m'envoyer un message, princesses !

Je rêve ou elle m'a appeler princesse ?

- Bon je vais à la cave chercher des boissons fraiches, tu peux entrer. finit-elle

- Je préfèrerais venir avec toi si possible.

- Oui bien-sûr ! J'ai besoin d'une autre paire de bras ! répond-t-elle

Elle se remet en marche et je la suis au pas de course.

Une fois dans sa cave, je la questionne :

- Pourquoi tu m'as appelé "princesses" ?

- Parce que je t'appelle toujours princesse.

- Alors pourquoi tu m'as pas embrassée ?

- Pour toi.

- Comment ça pour moi ?

- Pour pas que tu es à subir le regard des autres et surtout de mes amis.

- Pourquoi ? Ils sont homophobes ? Ils ne savent pas que tu es lesbienne et que je sors avec toi ? Je suis qui pour eux ?

- Non ils ne sont pas homophobes, loin de là... Oui savent que je suis lesbienne et je ne leur ai pas dit qu'on sortait ensemble. Ils sont du genre extravertie et je ne veux pas qu'ils t'embêtent.

- Mais je m'en fou du regard des autres ! Cette semaine, on aurait ou les croiser 40000 fois et pour tant je n'ai pas eu peur et je te tenais la main, lui dis-je agrippant sa main, et je t'embrassais même... Et puis je suis plus une gamine ! Je sais me défendre s'ils viennent m'embêter ! Ecoute Estelle, je sais pas où j'en suis en ce moment et je t'assure que j'ai besoin de "preuves" ou "d'actes" pour m'en sortir... Je suis tout d'un coup effrayée par notre relation et l'ampleur qu'elle prend dans ma vie ainsi qu'à la vitesse où elle s'est développée.

Elle me regarde dans les yeux et je détourne son regard car je sens mes larmes montées. Une de ses mains me caresse le visage et l'autre me rapproche d'elle. Je la regarde à nouveau, réussissant à calmer mon envie de pleurer. Son visage s'approche du mien et elle colle son front contre mon front.

- Ça va aller princesse, me chuchote-t-elle

- Embrasse moi, je t'en supplie.

Son front se décolle du mien, elle s'écarte légèrement pour me regarder dans les yeux. Son regard change comme si elle avait du désir. Je soutiens son regard et je me mordille la lèvre inférieur. Soudain, dans un élan de vitesse et de brutalité, elle colle sa bouge contre la mienne, m'agrippe les cheveux, me plaque contre le mur d'en face et m'embrasse fougueusement. Je sentais sa respiration s'accélérée. Parfois, elle faisait des petits bruits, comme des gémissement. Nous avions bien du rester coller pendant 5 minutes : le temps d'alerter une de ses amies : Lyra.

Lesbienne malgré moi. {TERMINÉE}Όπου ζουν οι ιστορίες. Ανακάλυψε τώρα