⚠CECI EST LE TOME 2⚠
Ariana est désormais un peu plus expérimentée dans les choses de la vie.
Elle vit toujours aux côtés de son meilleur ami et de sa maman mais désormais est face à d'autres problèmes plus conséquents.
Elle a un petit ami...et to...
T'es un ancien si t'as connu ça...ce truc tout pourri là mdrrr.
Pour les nouveaux : c'était la premiere couverture de W.O.
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~ W.O ~
Ma mère s'approche et ralentit le pas en me voyant. Ma haine pour elle et ce qu'elle m'a fait est non dissimulable. Mon visage crispé parle pour moi.
-Bonjour Kate, dit Zedd en embrassant ma mère.
Elle porte une robe noire et des escarpins de même couleur. Je me demande si je n'aurais pas aimé que cette couleur soit synonyme de deuil.
-Bonjour Zedd, dit-elle d'une faible voix.
Son regard se porte sur moi.
-Bonjour ma fille.
Mon ton calme et ma raison volent en éclat face à cette appellation.
-Ne m'appelle pas comme ça ! C'est ça être une mère selon toi ?!
Je fais un pas vers elle mais Zedd me bloque. Il défait mon poing fermé et y plonge ses doigts à travers les miens.
-Calme-toi Bae. Il chuchote. Allons dans un endroit plus calme pour parler.
Il m'embrasse le sommet du crâne puis essuie mes larmes dont j'ignorais la présence sur mon visage.
Mon regard est toujours plongé dans celui de ma mère. Nous avons les mêmes yeux mais aujourd'hui, ils ne signifient plus la même chose. L'un semble rongé par la culpabilité, l'autre par la haine.
Ses lèvres tremblent.
-Je...Il faut que je retourne dans la chambre car les collègues de Georges ne vont pas tarder mais en attendant, allons parler. Enfin...si vous voulez. Elle s'adresse à Zedd.
-Oui bien sûr Kate. Allons-y.
Il me tire et c'est le mot. Il me tire jusqu'à cette maudite chambre.
Lorsque nous pénétrons dans la chambre, le père de Zack est endormi.
Il a des hématomes sur les bras et un imposant cocard sur l'œil droit. Mes sourcils se lèvent.
J'observe la personne se trouvant devant moi. Elle me regarde l'air de dire " tu vois ce que ton petit ami a fait ?". Sauf que c'est arrivé par sa faute.
Je fais un pas en avant.
La chambre est spacieuse. Bercée par un mur d'un blanc crème.
Sont disposés à son chevet, ses lunettes, son portefeuille et un unique bouquet de tulipes jaunes dont je présume être un cadeau de la femme se tenant devant moi.
Et ça ne lui met pas la puce à l'oreille ?
-Asseyez-vous, nous dit-elle en indiquant les deux sièges disponibles.
