Eternels // Muke ✓

? chapitre 19 ¿

Michael

Quand Luke parti précipitamment de mon bar, je me doutais qu'une fois de plus, je ne le reverrai pas avant un bon moment. Et ce fait me mit dans une colère noire. Je n'avais pas envie qu'il me fuit parce qu'il avait peur de ce que j'allais faire de lui. Tout ça à cause de cette idiote de louve. En parlant d'elle, je la vis se frayer un chemin parmi la foule pour sortir à la suite du blond. Ma réaction fut immédiate. Je me relevais et me lançais à sa poursuite. Telle que je la connaissait, elle allait essayer de terminer ce qu'elle avait commencé, c'est-à-dire tuer Luke. Tout ça parce que je m'étais montré clément avec elle et ne l'avais pas massacré comme elle avait prévu de le faire avec le jeune chasseur.

Dès que je fus dehors, j'attirais Kerryl vers moi, la pris dans mes bras pour la poser sur mon épaule et la ramener de force à l'intérieur malgré les coups de poings qu'elle me flanquait dans le dos. Tout le monde se retournait sur mon passage alors que je me dirigeais vers le fond, passant la porte qui me conduirait à l'espace réservé au personnel avec une femme folle furieuse sur mon épaule.

Une fois arrivé à destination, je la lâchais par terre sans ménagement, satisfait par le grognement étouffé qu'elle laissa échapper. Elle se remit vite sur pieds avant de me dévisager avec hargne.

« Non mais tu joues à quoi là ? »

« Et toi alors ? Ne t'avais-je pas expressément ordonné de laisser le chasseur en paix ? »

«Bordel, Michael ! C'est un chasseur, on en fait ce qu'on veux des monstres de son espèces ! Je vois vraiment pas ce que tu lui trouves ! »

Je roulais des yeux avant de m'approcher d'elle, envahissant son espace personnel et faisant ramper une onde de mon pouvoir sur sa peau, lui faisant sentir à quel point elle m'agaçait en cet instant.

« On se fiche de ton avis et de ce que je lui trouve. Je t'ai donné un ordre directe et tu as désobéi. Je vais pas laisser passer ça aussi facilement. »

Elle soupira, pensant sûrement que j'allais lui servir le même baratin que la dernière fois. Oh comme elle se trompait. J'étais énervé,et quand j'étais dans cet état, j'avais deux exutoires : une bonne baston ou une longue séance de jambes en l'air. En l'occurrence, j'étais plus attiré par la violence là tout de suite. Kerryl ne tint pas compte de mon ton menaçant, ni de l'éclat meurtrier qu'habitait très certainement mon regard, et décida qu'elle en avait assez et voulait s'en aller, faisant les premiers pas vers la porte de mon bureau.

D'un geste du poignet nonchalant, j'attrapais son bras et la balançais à l'autre bout de la pièce avant de marcher d'un pas tranquille vers elle. La louve dût enfin se rendre compte que je ne plaisantais plus car un éclair d'inquiétude passa sur son visage, bien vite balayé et remplacé par un air suffisent.

« Tune me feras rien. Tu as passé un accord avec mon père. Si tu me fais du mal je ferais en sorte de rompre cet accord et tu auras ma meute sur le dos jusqu'à ce qu'ils finissent par avoir ta peau. »

« Ça c'est ce que tu crois ma jolie. Tu es la petite dernière de la portée. Tu as quatre sœurs et deux frères, qu'est-ce que ça peut lui foutre à ton père que tu sois blessée ou non, que tu sois envie ou non ? »

Elle paru complètement offusqué par les propos que je tenais.

« Bien sûr que ça lui fait quelque chose ! Je suis sa fille ! »

« Et bien je suis désolé de te l'apprendre, mais dans le marché qu'on a fait, il y avait une close stipulant que tu m'appartenait corps et âme. Autrement dit tu es tout à moi et rien qu'à moi, ce qui me donne le droit de faire de toi ce que je veux dans que personne ne lève le petit doigt. »