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Durant ces quelques jours, Thomas reçus la visite de ses parents enfin tout d'abord de sa mère, qui lui apporta quelques affaires supplémentaires et des nouvelles de la famille. Ils parlèrent longuement tout les deux car Thomas eu des rendez-vous où la présence des parents étaient obligatoires. Des deux parents. Insupportable. Chuck avait raison. Ils se lançaient des regards froids et des piques glaciales et Thomas préféra ignorer leur conflit. Ils parvinrent quand même à se tenir lorsque Jorge leur annonça les détails peu sympathiques de l'opération à venir. Opération qui se déroulerait dans quatre jours à peine... Et Thomas angoissait de plus en plus. Ses camarades avaient beau le rassurer (c'est-à-dire en décrivant leurs propres opérations,toutes plus difficiles les unes que les autres et autant dire que Thomas n'était plus DU TOUT rassuré), il ne pouvait s'empêcher au plus grand damne de son colocataire de sautiller partout en stressant.

- Tommy, par pitié, calme toi ! S'exclama Newt, incapable de se concentrer pour dessiner alors que son ami faisait les cents pas dans la chambre.

- Je peux pas, Newty !

Thomas s'était mit depuis peu à ponctuer ses phrases de ce petit surnom pour embêter son coloc'. Il l'avait surpris au téléphone avec sa grand-mère (apparemment le seul membre de sa famille à prendre de ses nouvelles de temps à autre) qui le prénommait ainsi. Et autant dire que le brun prenait un malin plaisir à taquiner Newt.

- Alors souffre en silence !

Sur ces mots, Thomas lui fit un sourire mesquin et saisit son coussin en le tassant subtilement. Lentement, il se dirigea alors vers le lit voisin son sourire toujours collé sur son visage. D'un coup, en poussant un hurlement, il se propulsa sur le lit de son ami et lui balança son coussin à la figure. Le pauvre Newt poussa un cris indigné alors que Thomas l'écrasait littéralement.

- Thomas, putain, mes dessins !

Mais sa voix se teintait d'un amusement indéniable. Et là dessus, il prit entre ses doigts son coussin respectif et l'abattit sur le crâne de son fourbe de voisin de lit.

- Tu l'auras pas volé celle là !

- Celle là non plus, tocard !

En se redressant, Thomas lui redonna un petit coup, les fossettes de son sourire plus que dévoilées.

La revanche de Newt fut catastrophique et les deux garçons finirent par se battre sur le lit de Newt, puis par terre lorsque le blond lança son arme (oui, oui, un coussin peut faire mal) un peu trop fort, et se fit entraîner par l'élan, Thomas à la suite. Ce dernier se retrouva à califourchon sur son voisin qui gigotait pour se défaire de l'emprise du brun. Qui ne comptait pas s'arrêter là. De nouveau coups de coussins volèrent, mêlés à des cris de guerre et des hurlements de rire lorsque Thomas chatouilla les côtes de Newt pour lui faire lâcher son coussin. D'un coup, Newt mit ses jambes autour de la taille de Thomas (qui rougit violemment par la même occasion) et renversa le brun pour prendre sa place. Après s'être un peu cogné la tête au sol, Thomas en profita pour détailler le blond, ses cheveux ébouriffés comme jamais et sa canule de travers.

- Alors, tocard, toujours le plus fort ?

- Ahah, très drôle, Newt ! Maintenant lâche moi !

- Nan ...

Doucement alors, avec un regard carnassier et espiègle, Newt se pencha vers Thomas qui déglutit difficilement. Ses mains autour de la tête du brun, le blondinet le scrutait avec intérêt. Le cerveau de Thomas profita de cette occasion en or pour court-circuiter lamentablement. Mon Dieu, mais... il est si près ! Pensa-t-il avec le peu de cervelle qui lui restait.

Le lit d'à côté (Newtmas)Onde histórias criam vida. Descubra agora