Chapitre 20

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J'arrive au coin jeu et elle me fait signe de venir dans la cabane, je rentre et là...

Je vois du sang partout par terre, elle est de dos, elle pleure, je la retourne doucement par peur de lui faire du mal et là je vois son visage en sang, des coupures sur le visage, je lui demande :

Moi : « C'est elle qui t'a fait ça ?!
Coraline : ...
M : Réponds-moi s'il te plaît !
C : Ne cries pas s'il te plaît, j'ai mal à la tête et aux oreilles...
M : Excuses-moi mais je veux savoir si c'est elle qui t'a fait ça !
C : Ca va t'apporter à quoi de savoir ?
M : A aller casser la gueule de cette personne ! On ne te touche pas !
C : C'est gentil mais je ne veux pas qu'elle te fasse du mal...
M : Donc c'est elle ?
C : Oui... (elle éclate en sanglot, je la prends donc dans mes bras pour la consoler et puis je m'en fiche d'avoir du sang sur moi, je n'aime pas voir les gens pleurer enfin surtout Coraline...) »

Puis on entend quelqu'un qui se rapproche de la cabane, Coraline commence à avoir peur, elle me sert de plus en plus fort. C'est un policier, il nous dit :

Lui : « Bonjour mesdemoiselles, je peux savoir ce que vous faites dans les jeux pour les enfants, vous avez pas passé l'âge de jouer ? (il le dit sur un ton de ricanement)
Moi : Bonjour, non, c'est mon amie, elle n'est pas bien et elle m'a appelé au secours et...
Coraline : Non Marie ne dit rien s'il te plaît, je ne veux pas avoir plus d'ennuis
L : Pourquoi votre amie se cache ?
M : Parce qu'on l'a...
C : MARIE !
M : Putain Coraline, tu ne vas pas restée dans cet état-là tout le temps, elle doit payé pour ce qu'elle t'a fait, il ne va pas te manger alors montre-toi !
L : Mademoiselle, je ne juge personne vous savez... (elle se montre) Oh la, il faut que vous portiez plainte, qui vous a fait ça ? Votre compagnon ?
C : Euh... je suis lesbienne...
L : Oh pardon... C'est votre compagne alors ?
C : C'était... Je l'ai quitté...
L : Bon vous ne voulez pas venir au commissariat pour nous en parler ?
C : Je ne sais pas, j'ai peur...
L : Vous savez votre amie pourra vous accompagnez si vous le souhaitez
C : Oui je veux, Marie tu veux bien venir avec moi ?
M : Je ne peux pas refusé de t'accompagner, surtout que c'est toi... (je rougis)
L : Bon les filles, je vous attends dans la voiture avec mon collègue, faites vite, il commence à avoir du monde dans le parc...
C : Pas de souci, on fait vite... Franchement merci de m'accompagner Marie... (elle rougit et elle dépose un bisou sur ma joue)
M : De rien c'est tout à fait normal... (je lui rends le bisou qu'elle m'a fait) »

Elle remet sa capuche et on sort de la cabane et on va direction la voiture de police. On monte dedans et je vois qu'au loin Lauriane m'avait suivi... Folle de rage, je lui envoie un message :
« Ca va tu m'as bien suivi ? Putain tu me casses les couilles à me fliquer sans arrêt ! Ne viens pas t'étonner que toi et moi c'est finit ! »
Puis elle me répond aussitôt après :
« Désolée... Je ne voulais pas »
Je ne réponds pas à son message, je range mon portable, j'en peux vraiment plus de Lauriane... ! Putain mais qu'elle me gave avec ces « désolée » à la con là ! Bon bref je vous passe le moment dans la voiture parce que personne n'a décroché de mots. On arrive au commissariat, on descend de la voiture. On est dans l'entrée du commissariat, les policiers qui nous accompagner nous ont dis de nous installer sur les chaises, le temps qu'on vienne nous chercher pour que Coraline puisse parler de ce qui lui est arrivée tout à l'heure enfin ce que Justine lui a fait plutôt ! Mais quelle garce cette fille ! Je la croise, je la dégomme ! Mais il faut quand même que je me tienne à carreaux vu le métier que je veux faire... Bref, je pense, je pense à tellement de choses, je pense à comment je vais parler à Lauriane, je pense à comment soutenir Coraline, je pense à Coraline, je pense à la soirée chez Lauriane que je vais passée auprès de Coraline, en fait je pense sans arrêt à Coraline, depuis hier je ne pense qu'à elle, c'est comme si il manquait une partie de moi quand elle ne me parle pas ou autre... Coraline me fait revenir à la réalité en me tapant sur l'épaule et en me disant :

Coraline : « Hey mais tu penses à quoi là ? Depuis 10 minutes je te parle mais tu ne m'écoutes pas...
Moi : A rien t'inquiète... Désolée, je n'oserais pas te faire ça...
C : Si dis-moi
M : Non c'est bon t'inquiète...
C : Mais si... »

Elle n'a eu le temps de finir qu'un policier vient nous chercher pour que Coraline se libère enfin et que Justine paye une bonne fois pour toute ! On arrive dans son bureau, on s'installe et il commence ces questions :

Policier : Que s'est-il passé ?
Coraline : Tout à l'heure, dans l'après-midi, après que je sois allée chez Marie pour « m'expliquer » avec elle, je suis rentrée chez Justine, ma copine enfin mon exe petite copine, (à partir de ce moment-là elle a commencé à pleurer) à peine qu'on était chez elle, qu'elle a commencé à me crier dessus, à m'insulter, puis elle a commencé à me cracher dessus, à me jeter des objets à la figure et sur moi et c'est ensuite que les coups sont venus, elle m'a donné des gifles, des coups de poing, n'ayant plus de force, je me suis effondrée par terre et elle m'a donné des coups de pied dans la tête, dans le ventre, partout, j'ai vu ma vie défilé, j'ai bien cru que j'allais mourir mais tout à coup à elle a arrêté et je me suis évanouis, quand je me suis réveillé, elle n'était pas dans l'appartement alors je lui ai écris une lettre en lui disant que je partais et j'ai appelé Marie pour qu'on parle et elle m'a rejoint au parc...
Policier : ...

Bonne lecture :)

Chronique de la vie d'une lesbienne (Tome 1)Where stories live. Discover now