Drarry : Une vie de serpent

Chapitre 27 - Kidnapping de sorcier (+18)

Clignant des yeux à cause de la sonnerie de mon réveil-hibou, j'émerge lentement du sommeil. Arrêtant l'alarme, je me rends compte que je suis blotti contre un corps chaud. Je lève la tête et reconnais Malefoy, qui dort encore.

Plissant les yeux, je souffle de l'air par le nez. Ce type est vraiment insatiable ! La nuit dernière, il m'a empêché de dormir pendant encore plusieurs heures. « Juste pour s'amuser un peu, juste quelques minutes, je te le jure », m'a-t-il promis. « Pas de pénétration ! » Mais au final, il a fait ce qu'il voulait de mon corps !

En regardant ses traits, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il semble plus accessible quand il est endormi que lorsqu'il est éveillé. Son regard méprisant et son sourire suffisant gâchent toujours tout. Je tends la main pour toucher du bout du doigt ses cils blonds. Endormi, il ne réagit pas. Je dessine la forme de ses lèvres pâles avec mon pouce.

Hier, il a encore pris le dessus. Le score est de 2 à 1... et il n'a pas été très fair-play. Il n'a cessé de me caresser, de se presser contre moi... Il m'a touché, encore et encore, il m'a murmuré des choses douces à l'oreille pour me convaincre... Quel dragueur ! Je n'imaginais pas qu'il puisse être aussi persuasif. Je dois faire attention à ne pas trop m'habituer à ce qu'il prenne le lead, sinon cela pourrait devenir une répartition permanente des rôles. Ce que je n'accepterai pas !

Je chasse quelques cheveux de son visage et je soupire. Bon, je ne suis pas tout à fait honnête. Il a été un gentleman avec moi, il m'a bien préparé et a pris beaucoup de temps pour me mettre à l'aise. Même s'il s'est montré un peu brutal lorsqu'il a atteint l'orgasme, il m'a traité avec beaucoup d'attention.

Je ricane. Mais ça veut pas dire que je me vengerai pas !

Appuyé sur lui, je l'embrasse à moitié sur la bouche, doucement, utilisant le même stratagème dont il a usé hier. Ma main caresse son torse, descend sur ses abdominaux... J'effleure son aine et le prend dans ma main. Il bouge un peu, encore endormi, mais son subconscient sent qu'il se passe quelque chose de bizarre.

M'accrochant à lui, mes dents commencent à mordiller le lobe de son oreille. Il devient dur. En fronçant les sourcils, il ouvre les yeux et regarde autour de lui pour voir ce qui le touche. Lorsqu'il reconnaît mon visage, il semble plutôt surpris.

-Qu'est-ce que tu fais ? bredouille-t-il, bâillant à moitié. Tu m'as réveillé !

-Tu as vraiment besoin d'une explication sur ce que je te fais ? je me moque. (Il veut protester, mais je dépose un baiser sur sa bouche pour le faire taire.) C'est une attaque matinale sournoise !

Je me débarrasse de la couette, m'allonge sur lui et m'installe entre ses jambes. Je plonge ma langue dans sa bouche, il gémit.

-Attends, se plaint-il. Ton réveil a sonné ? Je ne l'ai pas entendu.

-Oui, il a sonné –mais on peut prendre touuut le temps qu'on veut avant de se lever. Pas besoin de se presser.

Il ricane. J'enfonce profondément mes doigts dans ses cheveux, il répond à mon baiser. Je pose mes coudes de chaque côté de son visage, il écarte les jambes.

-On n'a pas le temps de faire la totale, dit-il. Juste un petit coup rapide.

-Bien sûr, je renifle. C'est aussi ce que tu avais promis hier !

-Tu te plains toujours, mais à la fin tu...

Il n'arrivera jamais au bout de sa phrase ; alors que je nous prends en main et nous branle l'un contre l'autre, il perd le fil de la conversation. Essayant de retenir un gémissement, il se mord les lèvres et ferme les yeux.