L'annonce

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Hello !

C'est avec beaucoup d'émotions que je vous présente le trentième chapitre de cette histoire, presque le final - ensuite, un petit épilogue est prévu !

J'ai adoré écrire cette aventure, bien que les aléas de la vie m'aient ralentie vers la fin ! Et merci pour tous les commentaires et encouragements, vous avez été des anges !

J'espère que ça vous plaira, et on se retrouve vite pour le point final de cette histoire (et, qui sait, peut-être d'autres histoires entre nos super héros préférés) !

XXX

Tony relut son discours pour la dixième fois, y ajouta une énième rature, reprit une gorgée de café, desserra sa cravate et passa la main dans ses cheveux, ruinant le travail minutieux de sa coiffeuse (qui, de toute façon, lui avait déjà dit en levant les yeux au ciel qu'il était une cause perdue).

Il était habitué aux caméras, aux flashs aveuglants des objectifs et aux questions pressantes des journalistes ; pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'être nerveux. Il savait qu'une fois ses pieds sur l'estrade, il retrouverait sa confiance habituelle (ou, du moins, la confiance feinte derrière laquelle il avait appris à camoufler ses sentiments et angoisses) ; mais pour l'heure, il était coincé dans sa loge et rongeait son frein en lisant et relisant les mots qu'il avait griffonnés la veille au soir sur un coin de table, un verre de jus d'ananas à portée de main (il avait pris soin auparavant de vider théâtralement toutes ses bouteilles d'alcool dans l'évier de la cuisine, ce qui n'avait pas manqué d'arracher un sourire à Rhodey. Foutu Rhodey. T'avais raison, mon vieux, alcool et paternité ne font pas bon ménage.)

Il s'apprêtait à corriger une formulation qu'il trouvait trop ampoulée, lorsque la porte de sa loge s'ouvrit dans un doux chuintement, accompagné du martèlement caractéristique de talons hauts qui s'enfonçaient contre la moquette. Tony se figea, le crayon à la main et le cœur battant la chamade.

Il aurait reconnu le pas qui s'approchait de lui entre mille.

— Les journalistes s'impatientent. Ils se demandent tous quelle est cette grande nouvelle que tu dois leur annoncer, et les spéculations sont toutes plus farfelues les unes que les autres. La rumeur voudrait que tu m'aies quittée pour couler des jours heureux à Honolulu avec Natasha Romanoff... et Steve Rogers.

— Cette rumeur est stupide. Tout le monde sait que, pour mon plus grand malheur, le cœur de Steve ne bat que pour James Barnes, soupira Tony.

Il fit volte-face et se perdit aussitôt dans le regard profond, à la fois sévère et amusé, de Pepper Potts.

Cela faisait des semaines qu'ils ne s'étaient pas vus, mais il avait l'impression qu'ils s'étaient quitté la veille. Chacun de ses traits, chacune de ses expressions, même la plus infime, lui était aussi familière que son propre reflet dans le miroir.

Peut-être était-ce la raison pour laquelle elle était son âme-sœur.

— Hey, Pep. Tu m'avais manquée.

Elle ne répondit pas, mais il savait pertinemment qu'elle retenait un sourire.

— Je suppose que ce petit pli, là, au coin de ta bouche, est un bon signe ? s'enquit-il en effleurant ses lèvres d'un index délicat — qu'elle repoussa sans ménagement.

— Mmh, disons que tout dépend de ce que tu vas répondre à ma prochaine question.

— Est-ce que cette question a un rapport avec toi, moi, du sable chaud et de la crème solaire ?

Pepper roula ostensiblement des yeux :

— Non.

Puis, son regard revenant se planter dans le sien :

Future DaysTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon