Mensonge et explications

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Hello tout le monde !

Nouvelle semaine, nouveau chapitre ! J'essaie de tenir le rythme 1 chapitre / semaine, mais je ne pourrais probablement pas poster quoi que ce soit la semaine prochaine pour cause de week-end en vadrouille. Mais ! Pour la peine, ce chapitre-ci est particulièrement long (le plus long que j'ai écrit depuis très longtemps), j'espère qu'il vous plaira ! J'ai bien hésité à le couper en deux mais je suis un peu psychorigide sur les évènements que je veux inclure dans mes chapitres et je voulais absolument y inclure TOUT ce qu'il se passe ci-après.

Bonne lecture !

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Tony étouffa un grognement dans sa tasse de café. La migraine cisaillait ses nerfs optiques, un goût désagréable qui lui évoquait de l'eau de Javel se répandait dans sa bouche. La lumière du matin qui filtrait à travers les rideaux de la cuisine était particulièrement agressive, il avait la sensation qu'elle contribuait au tambourinement intempestif qui battait contre son tympan gauche.

— Qu'est-ce que tu as encore fait, Tones ?

Il leva les yeux et constata que Rhodey était posté à l'entrée de la pièce, les bras croisés et l'air étrangement soupçonneux. Tony prit le temps d'avaler une gorgée de café particulièrement amère, avant d'ébaucher un mince rictus qui se voulait détaché :

— Pourquoi est-ce que tu supposes que j'ai fait quelque chose ? Tel que tu me vois, je suis l'innocence incarnée. C'est même écrit dans ma biographie Wikipédia.

Rhodey n'eut pas l'air convaincu :

— Premièrement, je te rappelle que c'est toi qui as écrit cette biographie. Deuxièmement, tu ne t'es pas rasé. Et troisièmement : tu as bu, hier soir.

— Bravo, 10/10 pour ton sens de l'observation. Je te serrerai bien la main pour te féliciter mais comme tu peux le constater, la mienne est déjà prise.

Son ami poussa un profond soupir et s'approcha de lui, refusant de détacher son regard du sien. Tony résista tant bien que mal à l'envie de se cacher derrière la cafetière. Ou sous la table. Ou derrière le frigo. Partout, tant qu'il était hors de portée du jugement et des conseils non sollicités du Colonel Rhodes — lequel fit observer, non sans se départir de son air méfiant :

— Tu n'as pas vu le petit, ce matin.

Ce n'était pas une question, et Tony regretta vivement d'avoir ordonné à Friday de partager avec Rhodey les informations relatives à Peter qui lui semblaient importantes. Sur le moment, cela lui avait semblé être un geste responsable, mais il commençait à réaliser qu'il était surtout synonyme d'un certain nombre de désagréments.

— Que veux-tu ? Tout le monde n'est pas aussi accro à ma personne que toi, mon cher Rhodey, répondit-il finalement en haussant nonchalamment les épaules.

— Okay... Est-ce que tu es encore saoul ?

— Oh, crois-moi, j'aimerais l'être, marmonna Tony en replongeant dans sa tasse. Malheureusement, mon esprit est actuellement aussi affûté que la langue de Clint Barton. Enfin, pour ce que j'en sais...

Rhodey ne lui consentit même pas l'esquisse d'un sourire.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Vous vous êtes disputés, Peter et toi ?

Tony prit une nouvelle gorgée de café, espérant grappiller quelques secondes pour trouver une réponse convenable à apporter à son ami. Celui-ci fut malheureusement imperméable à la supercherie et s'empressa de demander, une pointe d'inquiétude s'allumant au fond de ses prunelles :

Future DaysOn viuen les histories. Descobreix ara