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Météore ; 61 ; Du point de vue de Shaynez

Je me précipite vers la porte car on y tambourine. Je regarde par l'œil de bœuf pour découvrir mon mari de l'autre côté de la porte. Je fronce les sourcils en lui ouvrant la porte.

- Tu vas faire une perquisition là ?! Ça va pas de frapper la porte comme ça !

Il m'ignore complètement et me pousse légèrement pour passer.

Je l'ai bien compris qu'il a passé une mauvaise journée. Il me reste à savoir pourquoi. En lui ouvrant j'ai remarqué qu'il tenait et regardait un papier. Sûrement du courrier.

Après avoir fermé la porte, je me dirige vers Julien. Il était au niveau de la cuisine.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Il ne me répond pas mais il fait glisser le papier qu'il avait dans la main. Je me rends compte que c'est enfaîte un faire-part. Curieuse, j'attrape directement la feuille.

Je pousse un petit cri pour m'exclamer

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Je pousse un petit cri pour m'exclamer. C'est super !!!

J'ouvre grand les yeux puis je les lève vers mon mari. Il était assis sur une des chaises hautes, le téléphone déjà à l'oreille et les sourcils déjà froncés. Personnellement, je suis très contente que Carla se marie et surtout qu'elle nous ait invité ! Mais du côté de Julien cela n'a pas l'air d'être la grande joie.

J'allais parler mais il parle avant.

_ C'est QUOI ton problème Carla ?!!

J'ai sursauté lorsqu'il a élevé sa voix. Je ne m'y attendais absolument pas. Je m'en remets puis je décide de l'observer le temps de sa conversation téléphonique.

_ Tu comprends pas quoi d-

Il se coupe pour reprendre de plus belle.

_ BAISSE D'UN TON JE SUIS PAS TON PETIT, JE TE LE DIS TOUT LE TEMPS ÇA AUSSI !

Je ne sais pas pourquoi il hurle comme cela.

Ah.. parce qu'elle a levé le ton selon lui.

Ce n'est absolument pas une raison. Il se met dans tout ses états pour peu finalement. Je décide de m'approcher de lui  et de poser doucement ma main sur son bras en espérant qu'il s'apaise un peu. Mais face a à ses sourcils froncés, son teint rouge sa veine traversant son front, je sais qu'il est très loin de se calmer.

Je le regarde décrocher son téléphone de son oreille. Nous regardons tous deux l'écran pour y constater qu'il n'y plus aucune trace d'appel. Sa sœur lui a donc raccroché au nez. Et je pense que je lui aurait fait exactement la même chose si il me hurlait ainsi dessus.

Toujours sans que je m'y attende, Julien fracasse son téléphone contre le sol en accompagnant son geste de jurons.

Je décide de m'éloigner légèrement de lui, histoire de lui laisser un peu d'espace. Mais je sais pertinemment qu'il regrettera son geste aussitôt sa colère redescendue.

MΞ́TΞ́ФЯΞ (sch)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant