MΞ́TΞ́ФЯΞ (sch)

22.3

Météore ; 22 ; Du point de vue de Julien

J'ai un appel sur le téléphone de l'hôtel. C'était la réception qui m'appelait pour me dire qu'il y avait quelqu'un pour moi. Je leur ai donc dit d'envoyer cette personne ici. Je ne suis pas surpris, je l'attendais.

Quelques minutes après, on toque à la porte. Je vais ouvrir. Je ne dis rien et l'a laisse entrer. Je referme la porte derrière elle. Une fois entrée, elle observe la pièce. Je la regarde.

_ Une suite carrément ?

- C'était la seule qui restait.

Faux. Cette suite, ce luxe, c'était juste histoire de l'impressionner. Et de lui montrer que si elle me donne ce que je veux, sans broncher, j'ai les moyens de lui offrir ce qu'elle veut. Je sais qu'elle le sait déjà. Mais c'est juste une petite piqûre de rappel.

Ça fait pas de mal.

Elle se tourne vers moi.

_ Mouais.

Elle fait rapidement le tour avant de revenir dans la pièce principale. Elle me lâche un sourire avant de s'asseoir sur le lit.

- T'as manger ?

_ Non.

- T'as faim ?

- Ouais !

Je souris. Moi aussi j'ai faim. Mais pas de nourriture..

Je vais tout de même commander. C'est la moindre des choses lorsqu'on est avec une fille non ? Je sais plus trop comment m'y prendre.

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Cela fait une trentaine de minutes que nous avons terminé de manger et de parler. Il y a donc un blanc. On s'est retrouvés côte à côte sur le lit. Vous devez vous doutez que je ne fais pas tout cela pour rien. Et qu'une fille n'accepte pas de venir à l'hôtel avec moi pour jouer aux cartes généralement. Le problème c'est que je n'arrive pas vraiment à la cerner. Ce n'est pas la première fois qu'on se voit, pourtant elle reste réservée. 

Je l'a regarde pour essayer de trouver réponse à mes questions. Je n'y arrive pas. Le faite de la regarder me trouble encore plus. Je l'ai fixé un bon moment jusqu'à ce qu'elle me grille.

- Tu ferais mieux de te mettre à l'aise.

Je marque une pause.

- Même si je ne sais pas ce que tu comptes faire.

_ C'est-à-dire ?

C'est-à-dire que je veux savoir si tu baises ou pas.

C'est le monde à l'envers là. Les autres soirs, en soirée, c'était elle qui me chauffait. Là on dirait une tout autre personne.

Je décide de prendre les devant. Je me redresse. Elle reste allongée. Je me positionne juste au dessus d'elle. Elle me regarde intensément. J'approche mon visage du sien. Nos bouches se frôlent. Je sens sa respiration accélérée. Je commence en douceur, de simples baisers dans le cou feront l'affaire. Pendant que mes lèvres déposaient de doux baisers sur son cou, elle passait ses mains dans mes cheveux. Je finis par la déshabiller. Elle ne m'a pas repoussé et elle a plutôt bien coopéré. Elle se retrouve donc en sous vêtements.