MΞ́TΞ́ФЯΞ (sch)

60.7

Météore ; 60 ; Du point de vue de Julien

Je viens tout juste de réveiller Shaynez. J'attends qu'elle soit bien éveillée pour m'accroupir à son niveau. Je la regarde se redresser, bailler puis s'étirer.

- Chérie t'as de la visite au salon.

Elle fronce les sourcils.

_ Qui ça ? Edvin ? Je lui avait demandé de p..

Je la coupe immédiatement.

- Ta maman et ton oncle.

Elle fronce encore plus les sourcils. Je savais que ça n'allait pas lui plaire.

Elle se redresse pour s'asseoir au bord du lit. Je suis donc accroupis au niveau de ses cuisses maintenant. Je dois légèrement lever le menton pour bien la regarder.

_ Tu les a laissé entrer ??!!

Je hoche la tête avant de lui répondre.

- Je pouvais pas les laisser à la porte.

Elle souffle, l'air déconcertée.

_ Il fallait, je t'assure.

Je ne dis rien.

_ Ils sont là depuis combien de temps ? Et puis comment ils ont eus l'adresse ? Ils t'ont dit la raison de leur visite ?!

Elle est vraiment en train de s'affoler. Je crois qu'elle est à deux doigts de me faire une crise de panique. Et je vous cache pas que ça me tends un peu de la voir comme ça. Je me demande ce que sa famille a bien pu lui faire endurer pour qu'elle se mette dans cet état.

Ils sont si horrible que ça ?

J'en sais rien, je le saurai une fois qu'elle aura décidée de se livrer à moi. Pour l'instant je ne peux que faire de simples déductions.

Je décide de prendre ma femme par les mains. Je les lui caresse avant d'y déposer plusieurs baisers. Une fois que j'ai capté son attention et qu'elle paraît un peu plus calme, je prends la parole. Toujours ses mains dans les miennes.

- Chérie si tu veux vraiment pas les voir je peux leur dire que tu dors. Faut pas que tu te sente obligée de faire quoique ce soit.

Elle a le regard moins paniqué qu'il y a quelques secondes.

_ Non c'est bon, t'en fais pas. Je vais aller les saluer. De toute façon je pourrais pas fuir ma mère toute ma vie.

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Je suis revenu dans le salon peu de temps après mon entrevue avec Shaynez. Le temps qu'elle se prépare j'ai proposé à sa famille de passer à l'apéro. Ils ont acceptés et de là nous avons commencés à discuter Safouan et moi. C'est plus facile de socialiser avec lui plutôt qu'avec la maman de ma femme. Elle ne parle pas beaucoup mais elle observe grave. Tellement, que ça en devient même perturbant.

- Mais du coup t'es de Marseille toi non ? Je reconnais l'accent.

Il sourit.

_ Ouais je suis de Marseille mais j'suis souvent dans le nord à cause du taff.

- Ça je connais. Tu travaille dans quoi ?

_ J'suis responsable informatique.

Je hoche la tête de haut en bas. Beau métier.