Chapitre 7

6 4 1
                                    

Pendant le reste des vacances d'Halloween, Deportiaire cherchait à se changer les idées et à se détendre après les tensions des dernières semaines. Il passait du temps avec son amie, partageant des moments de complicité et de rires. Ensemble, ils se promenaient dans les rues décorées pour Halloween, discutant de tout et de rien.

Parfois, il passait la nuit chez Marquen, où il était accueilli chaleureusement par Buckley, le petit teckel plein d'énergie, il présenta Marquen à Wagenfront avec enthousiasme. Ils partageaient des repas conviviaux, regardaient des films ou sortaient pour des balades nocturnes sous les étoiles.

Le soir d'Halloween, ils décidèrent d'aller voir un film ensemble, plongeant dans l'ambiance festive de la soirée. Ils rirent devant les scènes drôles, se blottissant confortablement dans leurs sièges de cinéma. Après le film, ils déambulèrent dans les rues illuminées par les décorations d'Halloween, savourant la magie de la nuit.

Ces vacances furent un moment de détente et de connexion pour Deportiaire, lui permettant de se ressourcer et de renforcer les liens avec ses proches.

Après les vacances, ils reprirent le cours de leur vie quotidienne avec un nouvel élan. Deportiaire se sentait plus léger et plus confiant, grâce au soutien de ses amis et à la réconciliation avec Marquen.

Du coté de Marquen à l'approche de son mariage avec Sarah, il ressentait le stress monter en lui, mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, il n'était pas du tout heureux de cela. Chaque jour apportait son lot de préoccupations, faisant peser sur ses épaules un poids constant. Mais au fond de lui, il savait que ce n'était pas ce qu'il voulait. Des sentiments pour quelqu'un d'autre le tourmentaient, rendant la perspective de se marier avec Sarah de plus en plus difficile à supporter. Et pourtant, il gardait ce fardeau pour lui-même, ne voulant pas ajouter à l'anxiété de Deportiaire en partageant ses propres tourments.

Pour aider Deportiaire à maintenir cette nouvelle dynamique et à cultiver les liens précieux qu'il avait tissés, Marquen et Wagenfront organisèrent chaque vendredi soir un moment spécial ensemble. Que ce soit pour au bar où Marquen jouait, à un café calme ou une simple promenade, ces rendez-vous hebdomadaires étaient l'occasion parfaite de se retrouver et de se soutenir mutuellement.

Les vendredis soirs étaient devenus un refuge, après les cours, ils se réunissaient à des endroits divers. C'était leur bulle de réconfort, un moment où ils ne se sentaient pas seul.

Au début, leurs intentions étaient de trouver des solutions au mal être de leur ami, mais souvent leurs discussions dérivaient vers des sujets plus légers. Les rires résonnaient, les histoires s'échangeaient, et pour un bref moment, Deportiaire parvenait à oublier ses tourments. Mais cette légèreté était éphémère, et une fois seul dans le silence de la nuit, Fabrice et sa culpabilité revenaient le hanter.

Ses cauchemars ne faisaient qu'empirer avec le temps. Parfois, il se voyait rejeté par tous ceux qu'il aimait, parfois il assistait impuissant à leur disparition. Ces visions tourmentaient ses nuits, laissant des cicatrices invisibles sur son âme déjà meurtrie.

Lors de l'une de ces soirées, alors que les conversations allaient bon train, Marquen proposa soudainement dans une tentative d'aider Deportiaire "Et si on organisait un club où on ferait des journaux pour animer ce collège ? Ça pourrait nous changer les idées et nous permettre de respirer un peu d'air frais dans nos vies"

Deportiaire hésita un instant, puis répondit avec un sourire contraint "Ça semble une bonne idée, mais je ne suis pas sûr d'avoir l'énergie pour ça en ce moment."

Wagenfront, remarquant son air soucieux puis lui dit doucement "Avoir quelque chose pour t'occuper l'esprit pourrait t'aider et puis si vous savez pas de quoi parler vous pouvez parler de la meilleure personne, donc moi. C'est un bon commencement. "

L'art D'aimer Where stories live. Discover now