Chapitre 12 : La soirée masquée

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Je me lève et puis je lui donne ma main pour l'aider à se réveiller. Pendant quelques secondes, on se fixe et puis ses yeux commencent à se transformer et deviennent implorants. Comme si elle allait me demander une faveur... Je soulève mon sourcil et balancé-je. — Que veux-tu Ilaria ?

— Je peux monter sur ton dos ?

Je plisse ma bouche et je ne dis rien pendant quelques secondes. — Pourquoi ?

— Je n'ai pas envie de marcher, alors tu vas dire oui ?

— Tu es en train de faire la princesse... Tu fais un peu trop de caprices à mon avis... Je lui lance un regard amusant en attendant sa réponse. Je suis même impatient.

Elle expire un grand coup. — À quoi tu me serres si je ne peux pas te faire des caprices.  Puis un sourire au coin se dessine.

— Tu peux me faire autant de caprices que tu veux... Mais uniquement avec moi. Caprici Amore. Ensuite, je pince son nez. Et je me tourne. Même si je ne peux la voir... Je sais qu'elle a une lueur de victoire dans ses yeux. Nous marchons et je m'arrête devant une fontaine. Je la fais descendre et puis je dis entre-temps.

— Il faut lever les pieds et enfiler tes chaussures. Je n'ai pas envie que ma voiture se salisse à cause du sable. Elle lève les yeux au ciel puis s'exécute sans broncher. Je la suis et je me nettoie également. Dès que nous arrivons devant la voiture, je tape sur le capot et dis. — C'est mon bijou, cette voiture. Il faut que tu la respectes.

De nouveau, elle lève les yeux au ciel puis se dirige vers la portière, et avant de rentrer, elle me fixe et je sais déjà qu'elle va me redemander une nouvelle faveur. Ses yeux deviennent implorants.

— Je peux conduire ta voiture ?

— Non. Ai-je répondu rapidement.

— S'il te plaît ? J'ai mon permis, je te rappelle...

— Oui... Mais ton permis est italien et en plus de ça, tu ne l'as pas avec toi !

— Alors ? Je peux ?

— La nuit s'étend autour de nous. Je te laisserais conduire quand nous rentrerons, de cette manière, tu prendras le volant jusqu'à ce que tu en aies assez. Je lui annonce puis j'ouvre la portière, pénètre à l'intérieur de la voiture. Elle me suit, après quelques secondes, et je lui jette un regard interrogatif tout en demandant.

— Tu es énervée, je parie ?

— Non, même pas. Elle esquisse un sourire avant de m'offrir un baiser rapide. — Je pensais que tu allais céder à tous mes caprices. Mais je vois que tu n'as pas changé. Même lorsque nous étions enfants, les choses que tu adorais, tu ne les partageais pas. Elle laisse échapper un léger rire. — Et à chaque fois, je me retrouvais avec quelque chose de mieux, tu te rappelles ? Et maintenant, tu vois, j'ai eu mieux que de simplement conduire pendant dix minutes... Cela signifie que tu vas devoir supporter ma conduite pendant des heures...

Je roule mes yeux et puis je démarre.

Après avoir pris le petit-déjeuner, je me dirige vers le bureau. Je contacte ma secrétaire et j'annule tous mes rendez-vous. Nous allons rester ici, une semaine de plus. Le fait de nous être éloignés de tout cela nous a permis de nous rapprocher et de mettre de côté tous nos soucis et nos préoccupations. Je n'ai jamais compris pourquoi j'avais pris cette stupide décision de mettre une barrière entre nous. Pendant toutes les semaines qui ont suivi, nous n'avons rencontré que des problèmes et des embrouilles inutiles. Je n'ai fait que trouver des excuses bidon, et c'est aussi ma fierté et ma peur qui m'ont poussé à m'éloigner d'elle.

VITO COLUCCI - TOME 2Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang