William, avec son charme manipulateur, m'avait convaincue de me retrouver dans un coin discret du café où ont n'avaient l'habitude de nous voir secrètement.


William: Priscilla, j'ai une opportunité en or pour toi. Un contrat qui pourrait changer complètement la donne.

Priscilla: De quoi s'agit-il exactement?

William: Il s'agit de vendre l'entreprise, Priscilla. Je sais que tu veux laisser derrière toi tout ce qui te lie à Anthony, et cette vente pourrait être ta clé pour un nouveau départ.

Priscilla: Vendre l'entreprise? C'est une décision énorme. Et Anthony ne le prendrait pas bien.

William: Priscilla, pense à toi. Pense à notre futur ensemble

Priscilla: Tu craques ou quoi? Cette entreprise appartenait à son père, je peux pas faire ça.

William: Il y aura une promotion et un budget.

Priscilla: Si tu m'appelles pour ça, oublie. Cette entreprise est familiale, je ne suis même pas vraiment de la famille. Tu dois en parler à Anthony toi-même.

William: Attends, ne t'en va pas. On peut trouver une solution pour faire ce contrat.

Priscilla: Désolée, tu oublies ça. Hors de question que je signe. Miss, tenez l'addition. Et l'argent, je m'en vais.

Serveuse: Bonne journée, madame.

William: Tu t'énerves pour rien.

Priscilla: T'as vu ce que tu me demandes? C'est délirant. Une vente sans même consulter Anthony, et en plus, tu veux que je le fasse à sa place.

William: Priscilla, je pensais que tu voulais prendre les devants, ne pas laisser Anthony dicter ta vie.

Priscilla: C'est bien plus compliqué que ça, William. Cette entreprise, c'est une partie de lui, de nous. Et tu veux que je la vende comme si elle n'avait aucune valeur sentimentale.

William: Il y a une promotion en jeu, Priscilla. C'est une opportunité professionnelle exceptionnelle.

Priscilla se levant de sa chaise: Pour toi, tout est une opportunité, même quand ça implique de détruire quelque chose de précieux. Tu dois comprendre que je peux pas accepter ça.

William : Priscilla, s'il te plaît, réfléchis.

Priscilla : J'ai réfléchi à ce que je veux vraiment dans ma vie, et ce n'est pas ça. Désolée, William, mais cette fois-ci, je dois penser à moi.

William: Priscilla, je vois que tu as encore des palpitations pour ce mec. Je ne comprends même pas ce que tu lui trouves. C'est pour ça que tu refuses de signer ce contrat pour vendre l'agence.

Priscilla: Écoute, Anthony, ouais, peut être un vrai démon avec qui j'ai vécu l'enfer, mais crois-moi, c'que je ressens pour lui, tu pourras jamais l'atteindre. Il restera l'homme de ma vie, quoi qu'il arrive. Et là, j'vais être cash, t'es juste pas doué. Ta p'tite baguette, elle sert à rien. Y'en a qui savent s'en servir, mais clairement pas toi. Comparé à Anthony, lui au moins, il sait que sa batte de baseball est pas aussi petite qu'un stylo, tu piges ? Donc oublie-moi, c'est fini entre nous.

Enlacé dans les bras d'un criminelWhere stories live. Discover now