13 | luciana

132 10 7
                                    

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.



Musique : 2WEI & Edda Hayes - Burn



Attention : ce chapitre pourrait heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Sa peau blanche est éclairée par les lumières roses et violettes qui assombrissent certains de ses traits, lui donnant une apparence bien plus sombre et démoniaque.

Je peux sentir mon estomac se tordre douloureusement. Ce mauvais pressentiment pèse encore sur mes épaules pendant que l'effroi me dévore toute entière.

Je me mords la lèvre inférieure, agacée de ressentir ce terrible sentiment à chaque fois que mon chemin croise celui d'Athéna.

Cachée derrière mon rideau de cheveux, je prends une petite inspiration tremblante pour tenter de rassembler tout mon courage en moi pour lui faire face.

Alors finalement, j'arbore un faible sourire puis tourne la tête pour la dévisager de nouveau. Ses yeux bleus et emplis de malice prennent un malin plaisir à contempler mon mal-être tandis que ses sourcils s'arquent toujours avec cette sinistre élégance qui semble sans arrêt l'accompagner.

— Notre rencontre n'est pas le fruit du hasard, je commence, avec une voix étonnamment calme et maîtrisée, avant d'ancrer mon regard déterminé dans le sien. Je me trompe ?

Elle me sourit doucement, reportant son attention sur son verre.

— Toujours aussi intuitive, hein ? elle souffle, détaillant pensivement le liquide orangé tournoyer dans son récipient.

— Qu'est-ce que tu fais ici, Athéna ? je presse, sur les nerfs.

Athéna dépose avec grâce son verre sur le plan de travail en bois vernis du bar puis me lance un regard ennuyé, sa tête penchée sur le côté.

— Je viens te mettre en garde, rétorque-t-elle mollement tout en admirant sa manucure. Pour la deuxième fois.

— Quelle vie ennuyeuse tu mènes. Te pointer deux fois sur mon lieu de travail et te retrouver de nouveau ici ? Je me demande parfois si tu n'es pas un peu trop obsédée par moi. Mais comment puis-je t'en vouloir ? J'ai l'air de faire effet à tous les résidents de l'Olympe, dis-je en lui jetant un clin d'œil.

— Crois-moi, glousse-t-elle sans une seule once d'amusement. L'unique chose qui m'obsède est de te regarder mourir entre mes mains. Tu es chanceuse que je te puisse pas ne briser la nuque ici et maintenant.

Sa voix âpre sonne comme une dangereuse promesse qui parvient à provoquer de désagréables frissons le long de mon corps. Je la scrute avec défiance, ma bouche ne formant plus qu'une fine ligne.

The Son of ZeusWhere stories live. Discover now