02 | luciana

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Musique : PVRIS - Love is a



— Eh bien, devenir humaine t'a fait perdre l'usage de ta langue ? il me tourne autour comme un vautour, détaillant chaque trait de mon visage. Tu avais plus de répondant quand tu étais encore à l'Olympe.

Adonis n'a pas changé depuis la dernière fois que je l'ai vu. Sa beauté est toujours à en couper le souffle. Ses cheveux bruns sont toujours parfaitement coiffés tandis que ses yeux bleus électriques pétillent de cette même malice. Son t-shirt accentue sa carrure imposante, sa taille dépassant allègrement les un mètre quatre vingt-dix pendant que moi, j'atteins à peine le bout de son nez du haut de mes un mètre soixante-seize.

En tant que Dieu de la Foudre, il est l'une des figures les plus redoutables de l'Olympe, doublé d'une beauté remarquable. Fils de Zeus et Héra, il est le frère cadet d'Arès et Héphaïstos.

En y repensant, nos interactions ont toujours été très rares. En revanche, son regard acéré avait souvent la mauvaise habitude de croiser le mien. Il y avait une étrange lueur qui pétillait dans le sien, comme si en un coup d'œil, il pouvait lire en moi comme un livre ouvert et lever le voile sur mes moindres secrets.

Je détestais cette sensation que ses yeux me conféraient quand nos iris avaient le malheur de se rencontrer. Adonis me faisait me sentir vulnérable et dénudé. J'avais cette désagréable impression que la carapace que je m'étais forgée depuis petite se disloquait sous son regard scrutateur.

Tous les deux ne partageons rien en commun. Lui imposait le respect à chacun de ses pas et était admiré de tous, son charme faisant tomber tous les Dieux et toutes les Déesses à ses pieds, alors que moi, tout ce que je pouvais faire, c'était de le voir vivre la vie que je rêvais d'avoir.

Une existence faite de gloire, de reconnaissance et de pouvoir.

— Adonis, ma voix tranche ce silence de mort, teinte d'un dégoût, évident pendant que mes yeux ne peuvent s'empêcher de l'analyser de haut en bas. C'est une surprise de te voir ici.

Il s'avance avec lenteur vers moi, son aura écrasante me faisant presque suffoquer.

— Pour moi aussi, m'avoue-t-il avant qu'un rictus ne se dessine sur ses lèvres rosées. Tu n'as pas changé depuis la dernière fois que je t'ai vu.

Il enroule une mèche de mes cheveux autour de son index.

— Tu as toujours la beauté de ta mère.

— Ne parle pas d'elle, je l'interromps avec âpreté, jetant sa main sur le côté pendant qu'il continue de me sourire d'une manière provocante. Qu'est-ce que tu fais chez moi ?

The Son of ZeusWhere stories live. Discover now