Dans tes yeux, Neteyam | Neteyam x OC | EN PAUSE

- Prisonniers du passé -

- Je te retourne la question, répondais je froidement en la dévisageant.

En entendant ma voix, celui qui a conquit mon cœur se retourne.

- Nawa ?!

- Tu la connais ? s'horrifie la détraquée.

- Évidement qu'il me connaît espèce de follasse, claquais je.

- Je ne pensais jamais te revoir ! s'exclame y-il en se précipitant vers moi pour enrouler ses bras autour de mon corps frêle.

Je lui chuchote un petit « j'ai quelques affaires à régler et après je suis toute à toi mon cœur » dans l'oreille avant de me détacher de son étreinte.

- Mais tu es blessée !?

Je l'ignore et ne perd pas de temps pour m'adresser à la dénommée "Hel'aya".

- Écoute moi bien petite pétasse, JE suis la copine de Neteyam. Approche toi de lui, je t'arrache les yeux après avoir fait de ta vie un enfer. Et je ne me répète pas deux fois.

- Tu crois pouvoir débarquer comme ça dans sa vie et croire être plus importante que moi ? Tu rêve ma pauvre, dit elle d'un air supérieur.

Je m'approche d'elle et la plaque contre un arbre en la tenant par le cou de la main droite. La regardant de haut, et usant de ma taille plus grande que la sienne (pour une fois), je profite de cet avantage pour l'intimider.

- J'crois que y'a un truc que t'as pas capté salope. Parle moi encore une fois sur ce ton et tu finis enterrée vivante. Je ne débarque pas dans sa vie, il me connaît très bien.

- T'as de l'imagination pour les meurtres toi dis donc, dit-elle avec un sourire en coin. Avec ta blessure, tu ne pourras même pas te battre, alors qu'est ce que tu cherches ?

- Moi au moins j'ai du cran.

- Alors prouve le moi puisque tu y tiens tant.

Elle a à peine le temps de terminer sa phrase que je lui enfile un coup de poing en resserrant mon emprise sur sa gorge.

- C'est bon ? Maintenant tu vas avoir l'amabilité de dégager immédiatement si tu ne veux pas faire un vol plané. Quoique, ce ne serait pas une grande perte, t'en dis quoi Net' ?

Je tourne ma tête vers lui et vois la fierté dans ses yeux.

- Je suis entièrement d'accord avec toi.

- Tu vois salope. Je ne me laisserais pas emmerder par une petite tocarde qui ne mérite même pas mon attention. Alors fous le camps pouffiasse, tout de suite.

Elle se défile et part immédiatement sous mon regard provocateur en jurant.

Je sens un souffle dans mon cou suivi d'un « bien joué, Na' »

Me retournant, je pose mes mains sur ses joues et plonge mes yeux dans les siens.

- Tu m'as tellement manqué...

- A moi aussi. Ça a été tellement long que tu as grandit !

- Neteyam !

- C'est vrai ! Regarde, on avait au moins quinze centimètres d'écart et maintenant on en a peut être dix ?

- Je fais deux mètres soixante, laisse  moi tranquille !

- Tu étais très petite quand on est arrivés sur ton île.

- Oh le bâtard !

- Eh mais c'est qui qui t'a apprit toutes ces insultes là mademoiselle ?

- Je les ai toujours connues.