Chapitre 18

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Nous sommes sortis en courant jusqu'à la voiture. Je soutenais mon ventre d'une main. Nous sommes aller aux urgences. Nous sommes entrés dans l'hôpital bondé.

-S'il vous plaît ! A crié mon père.

Une infirmière est venue à nous.

-Ma fille est enceinte et nous étions dans un magasin quand l'alarme a sonné, le bébé ne bouge plus.

-Je suis désolée mais nous ne pouvons rien faire pour l'instant, veuillez vous assoir et patienter.

-Mon bébé est peut-être mort dans mon ventre et vous me demander d'attendre ! Ai-je hurlé.

Soudain, une violente douleur m'a assailli le ventre. Une contraction. Je n'étais qu'à sept mois de grossesse, comment était-ce possible ? La douleur m'a fait m'écrouler au sol et je suis tombée dans un état d'inconscience.

Je me suis réveillée dans un lit d'hôpital. Mon père s'était endormi sur le fauteuil. Mon bébé. Les larmes me montèrent aux yeux. J'ai appuyé sur le bouton pour appeler une infirmière. Un homme d'une vingtaine d'années est entré. Quand il a vu que j'étais éveillée, il est sorti chercher un médecin.

-Bonjour, m'a salué un homme en blouse blanche où l'on pouvait lire sur son badge "Dr. Péreg"

-Mon bébé ? Me suis-je empressée de demander.

-Il va bien.

J'expirai de soulagement. Mon bébé allait bien et c'est tout ce qui m'importait.

-Il a reçu un violent choque d'ultra-son voilà pourquoi il ne bougeait plus mais il va bien.

-S'il va bien, pourquoi j'ai eu des contractions ?

-Vous faites trop d'activité physique, évitez à tout prix les émotions fortes si vous ne voulez pas accoucher prématurément.

-Je ne peux pas cesser de bouger, je suis lycéenne et je travaille, je n'ai pas le choix.

-Cessez juste de courir parce que cela risquerait de provoquer une ouverture du col de l'utérus avant la date du terme.

J'ai écouté attentivement tout ce qu'il m'a dit. Mais je ne pouvais pas arrêter de travailler sinon je ne pourrais pas subvenir aux besoins du bébé.

Je suis rentrée chez moi quelques heures plus tard et déjà je suis partie travailler. Je ne pouvais pas me permettre de perdre une après-midi entière d'argent. Je m'entendais bien avec la patronne et les autres vendeuses, bien que la première fois qu'elles m'avaient vue avec mon ventre rond leurs regards m'avaient un peu désarçonné mais elles s'y sont faites. Je passais des super journées à leurs côtés et j'adorais la vente. Je vais réfléchir un peu à ce métier.

Une cliente est entrée.

-Bonjour, avons-nous dit à l'unisson

-Bonjour, a répondu la cliente.

-Vous-avez besoin d'aide ? Ai-je proposé.

-Oui, je cherche une robe d'été plutôt sobre et qui arrive au-dessus du genou.

Je savais exactement qu'elle robe lui correspondrait. Je lui ai montré une robe blanche en dentelle avec une petite ceinture en cuir clair.

-Je pense que celle-ci vous correspondrait parfaitement.

-Oui, merci.

Elle a essayé la robe.

-Vous êtes resplendissante ! L'ai-je complimenté.

-Merci, vous aussi.

Elle s'est dirigée vers la caisse. Elle m'a donné des espèces que j'ai mises dans la caisse enregistreuse.

-Vous êtes enceinte de combien de mois ? M'a-t-elle questionné.

-Sept mois.

-Et bien si cet enfant tient de vous, il sera magnifique.

-Merci beaucoup, c'est gentil.

Je lui ai souri et elle est partie. C'est la première fois que l'on me parlait de ma grossesse sans se préoccuper de mon âge et en me complimentant, cela me fit chaud au cœur.

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Anaïs a appris qu'elle risquait d'accoucher prématurément si elle continuait à trop faire d'activité hors elle ne peut cesser de travailler ni d'étudier.

Qu'auriez-vous fait si vous étiez à la place d'Anaïs et que votre médecin vous conseillait de cesser toutes activités ?


Anaïs (en réécriture)Where stories live. Discover now