Chapitre 17

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Mon ventre avait pris assez d'ampleur pour que je puisse poser mon assiette dessus. Et plus aucun vêtement ne m'allait. Mon père m'a emmené dans un magasin de maternité. Je cherchais des vêtements d'été. D'habitude, l'été est frai à Paris mais cette année la saison s'est muni d'un soleil torride qui produisait une chaleur écrasante. Je fouillais dans les piles de vêtements. La main posée sur mon ventre rond, je sentais le bébé me mettre des coups. Je me suis assise sur un banc pour me reposer un peu quand l'alarme anti-vole a rugi. Le bébé a tourné plusieurs fois dans mon ventre, a continué à s'agiter puis s'est calmé. Je me suis tordue de douleur sous le regard inquiet de mon père. Le bébé a bougé un peu, il allait bien. Mais l'alarme a rugi une seconde fois, plus longue et tout aussi stridente. Le bébé s'est énormément agité puis plus rien. Je ne le sentais plus.


-Papa ! Papa, il ne bouge plus !


Les larmes ont commencé à affluer. Mon bébé ne bougeait plus à cause de leur alarme. J'avais peur. Je secouais légèrement mon ventre dans l'espoir qu'il bouge un peu, en vain. Non ! Je ne supporterais pas de le perdre.


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Chapitre extrêmement court mais je voulais faire un peu suspens.

Le bébé d'Anaïs ne bouge plus à cause de l'alarme, elle a peur.

Que va-t-il arriver ?


Anaïs (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant