Quand nous sommes rentrées, j'ai entendu mes parents se disputer au sujet du bébé.
-Ce n'est pas à elle de décider, a crié mon père.
-A toi non plus, a renchéri ma mère, elle a plus de seize ans, nous ne pouvons plus décider pour elle, elle est la seule responsable légale de cet enfant.
C'était vrai, j'avais eu dix-sept ans deux mois plus tôt. A partir de seize ans, la jeune mère est seule à décider pour l'avenir de son enfant.
-Nous ne pouvons pas la forcer ***.
-Elle ne peut pas s'occuper seule d'un enfant.
-Nous serons là pour elle. L'idée qu'elle est un enfant si jeune ne m'enchante pas plus que toi mais ce qui est fait est fait, on ne peut plus revenir en arrière et elle reste malgré tout notre fille, il faut l'aider parce que le plus dur c'est elle qui le supporte.
J'avais gâché ma vie, et la leur. J'avais tout gâché et mon père me détestait. Si je l'avais pu, je serais retourné en arrière, j'aurais tout fait pour que jamais cela n'arrive.
Mais si ça arrive, c'est que ça devait arriver, même si tu repousses ton destin, il reviendra à toi.
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C'est un chapitre très court mais il était nécessaire.
Que pensez-vous de la dispute des parents ? A leur place, que feriez-vous ?
Que pensez-vous de la signification de la dernière phrase ?
ΔΙΑΒΑΖΕΙΣ
Anaïs (en réécriture)
Εφηβική ΦαντασίαSe réveiller un matin nauséeuse. Penser n'avoir qu'une simple grippe. Ne jamais penser que cela puisse m'arriver. Ça n'arrive qu'aux autre jusqu'au jour où l'autre c'est vous.
