Chapitre 7: Les compagnons de la vérité

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Le lendemain matin, Lambert se réveille tôt, l'esprit encore embrumé par les événements de la veille. Il se lève de son lit, déterminé à poursuivre son enquête sur les meurtres des prostituées à Porto. Une nouvelle journée pleine de mystère l'attend. Après s'être rafraîchi, Lambert se rend au restaurant de l'hôtel pour prendre son petit-déjeuner. Il commande une tasse de café noir, espérant que la caféine lui donnera l'énergie nécessaire pour affronter les défis qui l'attendent. Alors qu'il déguste son café, Lambert réfléchit à la meilleure approche pour poursuivre son enquête. Il sait qu'il doit creuser plus profondément pour découvrir la vérité cachée derrière les meurtres. Il décide de commencer par examiner de près les dossiers des victimes, à la recherche de tout lien ou motif potentiel. Après avoir terminé son petit-déjeuner, Lambert quitte le restaurant et se dirige vers la réception de l'hôtel. Il demande au réceptionniste s'il quelqu'un a laissé une message à son attention. Le réceptionniste, un homme courtois et serviable, lui répond par la négative. Lambert décide alors de profiter de quelques instants de répit pour explorer la ville. Il se dirige vers la Rua da Bainharia, le lieu des meurtres, espérant trouver des indices supplémentaires ou des témoignages qui pourraient l'aider dans son enquête. Alors qu'il déambule dans les rues étroites et sinueuses de Porto, Lambert remarque une présence policière accrue. Des agents patrouillent dans les environs, surveillant attentivement les passants. Cette observation renforce sa conviction selon laquelle les autorités locales tentent de dissimuler quelque chose.

Soudain, Lambert aperçoit une silhouette familière dans la foule. C'est l'officier Cláudio Pereira, l'un des hommes qui l'accompagnait hier lors de sa rencontre avec le maire. Lambert décide de s'approcher de lui pour lui poser quelques questions.

-Officier Pereira, je suis ravi de vous revoir, s'exclame Lambert en le saluant. J'espère que vous avez de nouvelles informations sur l'affaire.

Pereira regarde nerveusement autour de lui avant de répondre d'une voix basse :

-Monsieur Lambert, je ne peux pas en parler ici. Nous sommes observés. Retrouvons-nous plus tard, à l'abri des regards indiscrets.

-D'accord mes ou ça ? Lui demande Lambert

-Retrouvez moi a la taverne de Don Miguel d'ici une heure, la taverne ce trouve en haut de la rua da Bainharia.

Intrigué par la nervosité de l'officier, Lambert acquiesce, il se sent de plus en plus convaincu que quelque chose de bien plus sinistre se cache derrière ces meurtres en apparence simples. Lambert et l'officier Pereira se séparent rapidement. Lambert se rend a la taverne de Don Miguel comme convenu et s'installe à une table isolée dans le fond de la taverne. Il attend avec impatience l'arrivée de l'officier, cherchant à comprendre ce qui le met dans un tel état de nervosité.

Environ une heure c'est écoulé, quand Pereira entre dans la taverne, il affiche sur son visage une expression préoccupée. Il s'assoit en face de Lambert et prend une profonde inspiration.

-Monsieur Lambert, pardonnez-moi d'opérer dans l'ombre, mais des forces obscures s'agitent ici, chuchote Pereira d'une voix frissonnante. Je dois être extrêmement prudent quant à ceux en qui je place ma confiance, à ceux à qui je révèle mes secrets. Sachez que ma disparition pourrait survenir à tout instant sans que quiconque ne s'en aperçoive.

Lambert fixe intensément l'officier, intrigué par ses paroles.

-Vous poussez le bouchon un peu loin, officier...

-Ne vous méprenez pas, Monsieur Lambert. Le pouvoir politique en place n'a aucune limite et est prêt à commettre les actes les plus abjects qui soient, y compris faire disparaître un agent d'Interpol s'ils le jugent nécessaire.

L'assassin de la BainhariaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant