Chapitre 3: L'officier Pereira

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Pereira, de son prénom Cláudio, est un homme d'une cinquantaine d'années, les cheveux grisonnants, de taille et de corpulence moyennes. Il aborde une magnifique moustache dont il semble assez fier. Il a fait toute sa carrière dans la police portugaise et le faîte d'être un natif de la ville et de la connaître sur le bout des doigts, lui à permit de gravir les étapes assez rapidement pour être aujourd'hui officier dans la police de sécurité publique portugaise. L'officier Pereira est un homme assez réservé, qui à du mal à ce livrer aux autres, du reste, il n'a quasi aucun ami et ses collègues de travail ne l'apprécie guère. Certain, lui reproche de faire un peut trop de zèle auprès de ses supérieurs, certain pense même que s'il a été promut officier, ce n'est pas grâce à ses talents d'agent, mais plutôt pour son côté lèche-cul.


Pereira a eu une enfance assez difficile, fils unique, il a grandi en extérieur de la ville, dans une petite maison où régnait la pauvreté, son père était pêcheur et sa mère vendait des fleurs et du poisson sur le marché. Son père était un homme très dur et qui avait un fort penchant sur la bouteille, sa mère au contraire était douce et avait rêvé toute sa vie d'avoir deux enfants, malheureusement la vie en avait voulu autrement. Alors que Pereira était à peine âgée de 8 ans, sa mère est tombée enceinte, la grossesse se passait bien quand un soir son père est rentré à la maison complètement ivre et débraillé, sa femme lui a immédiatement reproché d'avoir encore abusé de l'alcool et une violente dispute éclate entre les deux parents et dans un élan de colère son père frappe très violemment sa mère. Il lui assène un violant coup de point dans l'estomac, qui la fait immédiatement tombé au sol, toujours en pleine grise de colère, aggravée par la quantité d'alcool ingurgité plutôt dans la soirée, son père à continuer de frapper sa mère au sol. Malheureusement pour sa mère cette violente bagarre provoque la mort de l'enfant qu'elle portait en elle. Plongée dans un profond chagrin à la suite de cet événement, sa mère est décédée deux mois plus tard de chagrin. Cet élément marquera profondément Cláudio, qui a assisté à cette scène en restant impuissant face à une telle violence. Suite à cet événement, Cláudio était laissé à lui-même, son père passait son temps dans les bars et auprès des prostitués, quant au jeune garçon, il passait son temps à vagabonder dans la ville, et de temps à autre il volait une pomme pour se nourrir. Jusqu'au jour où il a été pris la main sur le faîte par un agent de police qui passait dans le coin, et il a eu le droit à une bonne leçon de morale. Le jeune Cláudio était en admiration devant la prestance de l'agent, c'est sûrement à ce moment-là que son envie de devenir policier est née.


Il est huit heures du matin, et comme à son habitude l'officier Pereira est déjà assis derrière son bureau. Ses journées son toujours organisé de la même manière, à son arrivée il commence par se servir un café, puis il s'assoie derrière son bureau et commence par regarder les comptes rendus de la nuit laissée par les agents qui était en patrouille. Pour tout dire, Perreira, depuis qu'il est devenu officier, ne sort quasiment jamais de son bureau, il ne fait plus de patrouilles et se contente de lire quelques rapports et de signer quelques papiers. Il est environ 8h30, quand d'un coup le maire de la ville accompagné de deux autres hommes pénètre dans le poste et se dirige d'un pas vif vers le bureau du capitaine. Une dispute éclate dans le bureau du capitaine, elle est si violente qu'elle raisonne dans tout le poste de police, intriguée, Pereira, se lève discrètement de sa chaise et regarde ce qu'il se passe. À ce même moment, la porte du bureau du capitaine s'ouvre d'un coup, ne laissant aucune chance à Pereira de se rasseoir, le capitaine Costa, regarde à droite, puis à gauche, puis se met à fixer Peirera pendant quelques minutes.


-Pereira, dans mon bureau, tout de suite.

Sans dire, un mot, il se lève et prend la direction du bureau de son supérieur, à peine entre-t-il, qu'il remarque immédiatement le maire qui est assis juste devant lui et à sa droite deux autres hommes qu'il n'avait jamais vus avant.

-Pereira, fermez la porte et écoutez-moi, lui dit le capitaine sur un ton sec, vous n'êtes pas sans savoir que depuis plusieurs semaines des crimes non élucidés ont lieu dans la rue de la Bainharian !

-Oui tout à fait capitaine, je suis au courant. -Très bien, le maire ici présent vient de me faire part de son inquiétude et de celle des habitants du quartier, il me demande que nous agissions immédiatement. -Euh, vous ne voulez pas plutôt confier cette mission à l'officier Gomes, il est plus habitué à ce type d'enquête, lui dit-il d'une voie réservée. -Excusez-moi Costa, vous comptez confier cette mission à cette espèce de branquignole, dit le maire en coupant la parole à Pereira. -Je comprends vos doutes monsieur le maire, à cet instant, il est le seul officier disponible, mais rassurez vous l'officier Pereira, ait un homme en qui j'ai toute confiance. -Très bien, je ferais avec, dit le maire en se levant, il prit la direction de la sortie et arrivée devant la porte, il se retourne et dit au capitaine Costa. Je veux des résultats rapidement, vous avez compris. Puis il partit accompagné de ses deux accompagnants.

Le capitaine Costa est dans un état de stresse, maximal, il regarde l'officier Pereira, lui tend le dossier et lui dit:

-Vous avez compris, je compte sur vous, alors ne perdez pas de temps et trouvez-moi cette assassin au plus vite et ceux-ci peut importe la manière, je veux des résultats rapidement.

L'officier Perreira, a bien compris ce que voulait dire le capitaine Costa, par peu importe la manière, il salue son chef puis sort de son bureau. Il retourne la tête de base et les épaules recroquevillées, s'asseoir, à son bureau pour prendre connaissance du dossier.

L'assassin de la BainhariaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant