Chapitre 6: Les Ténèbres de Porto (titre à définir)

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Il est environ 11h30, quand le train arrive en gare de Campanhã, nous sommes en janvier et le ciel est d'un bleu, sans aucun nuage, à se demander si le printemps n'est pas déjà arrivé sur la ville de Porto. Campanhã est l'un des quartiers de Porto, située plus au sud du Douro. À travers la fenêtre de sa cabine, Lambert admire la gare, c'est un magnifique bâtiment en pierre de taille blanche, celle-ci lui fait penser à la gare des Brotteaux à Lyon. La gare est déjà bondée de monde, il remarque rapidement au loin un groupe d'homme, composé d'agents de police, pour lui pas de doute, ces personnes sont là pour lui. Le train rentre en gare et avec lui une fumée noire l'accompagne. Les freins rentrent en action et un bruit aigu et strident, raisonne, au poing d'obliger les enfants présents sur le quai a mettre leurs mains sur leurs oreilles pour essayer d'atténuer le bruit. Le train s'arrête en douceur et les portes des wagons s'ouvrent, les voyageurs commencent à descendre pour, le quai se retrouve très vite bondé, de son côté Lambert est toujours assis dans sa cabine et regarde patiemment les gens descendre. Il n'est pas du style à se mailler à la foule, cela lui procure des angoisses et dans certains cas il peut être pris de crise de panique. Le train est en gare depuis cinq minutes, quand Serge le chef de wagon toc à sa porte.

-Monsieur Lambert, excusez-moi de vous déranger, le train est arrivé à destination.

-Oh, Serge c'est vous, je vous remercie, je préfère attendre que le train ce vide et que la foule se dissipe pour descendre, cela ne vous dérange pas ?

-Non pas du tout Monsieur Lambert, prenez votre temps.

-Je vous remercie, Serge, j'ai une dernière faveur à vous demander. Je ne sais pas si vous vous souvenez, pendant le voyage, j'ai soupé avec un des voyageurs de la seconde classe.

-Oui tout à fait, Monsieur Lambert

-hé bien, voyez-vous je souhaitais lui dire au revoir et étrangement quand je me suis rendu dans son wagon ce matin, il n'y était pas.

-Vous parlez bien d'un monsieur de forte corpulence, portant un costume trois-pièces noir et avec une petite moustache ?

-Oui c'est exact.

-Je l'ai vu descendre accompagner de deux hommes, il y à de cela quelques minutes et ils sont immédiatement sorti de la gare.

Ah, je vous remercie Serge, dit Lambert, étonné et inquiet.

Lambert, enfile sa veste, met son chapeau en feutre sur sa tête, ramasse sa valise, puis prend la direction de la sortie, il descend doucement les trois marches du wagon. Une fois sur les quais, il jette un coup d'œil rapide autour de lui, comme s'il cherchait quelque chose ou quelqu'un. Face à lui ce tien Monsieur Augusto de Sousa Rosa, le maire de la ville, accompagné du chef de la police ainsi que de l'officier Cláudio Pereira.

-Senhor Lambert, je suis heureux de vous accueillir dans ma ville, lui dit le maire les bras grand ouverts. Je suis Augusto de Sousa Rosa et je ne vous cache pas mon impatience de vous voir arriver.

-Monsieur le maire, je suis enchanté de faire votre connaissance.

-Exceptionnellement, si nous mettions le protocole de côté, appelez-moi Augusto.

-Avez plaisir, qui sont les personnes qui vous accompagnent.

-Où ai-je la tête, laissez-moi vous présenter notre chef de la police et l'officier Pereira qui est en charge de l'enquête.

-Messieurs enchanté de faire votre connaissance, j'espère pouvoir vous apporter l'aide dont vous avez besoin.

Les deux hommes dévisagent Lambert et semblent à première vue ne pas partager son optimisme, le maire qui est toujours rempli d'un optimisme débordant s'empresse de demander à l'enquêteur d'interpole, si celui-ci à fait un bon voyage. L'accueil qui lui est réservé, ne lui déplaît pas, cependant il reste perturbé par la disparition soudaine de monsieur António De Oliveira.

L'assassin de la BainhariaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant