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Résigné, je la regarde et souffle avant de lui répondre :

- Nawa. Elle s'appelle Nawa.

Ses yeux grossissent et elle s'exclame immédiatement avec surprise :

- Nawa tu dis ? Nawa te Iná Nàweysi'ite ?

- Heum, oui ? m'enquiers-je avec inquiétude. Qu'il y a t-il avec elle ? Tu la connais ?

- Oublie ça mon garçon, cuisinons, finit-elle en annulant ses mots.

Une fois ce délicieux repas prêt, nous servons ma famille et nous mettons à table, décidant de défaire nos affaires plus tard dans la soirée.

- Dites moi les rencontres que vous avez faites, nous demande la matriache.

- Moi j'ai un ami là-bas ! Il s'appelle Kamaì ! s'exclame Tuk.

- Oh mais c'est génial ça ! Et vous les grands ?

- J'ai rencontré Nawa, et Tsireya. C'est avec elles que je me suis le mieux entendue, dit mon autre soeur.

- Parfait ma petite fille ! Et vous les garçons ?

- Je me suis fait quelques amis, termine sèchement mon petit frère.

Je caresse son dos d'un geste fraternel pour lui donner mon courage.

- Toi ça ne t'a pas enchanté de partir. Et puis toi Neteyam ?

- J'ai quelques amis là-bas aussi.

- Bien mon grand, me dit elle en me regardant d'un regard savant.

Poursuivant le repas, les adultes nous permettent de quitter la table et nous entendons notre grand mère leur demander la raison de notre départ, et si nos parents avaient réfléchis à l'impact que ça aurait eu sur nous. Avec mon frère, nous parcourons le camps pour aller jusqu'à nos ikrans, que nous chevauchons avant de retrouver un petit endroit que nous aimons bien. Allongés sur l'herbe humide, nous essayons de redonner le sourire a l'autre en rappelant quelques souvenirs.

- Tu te souviens quand on a fait l'action ou vérité ? C'était tellement drôle ! ressasse mon frangin.

- Oh oui c'est vrai ! Surtout quand Nawa et Ao'nung ont fait un concours des meilleures figures en ilu, c'était hilarant de voir la tronche du gars !

- C'est un mauvais perdant pour changer ! s'exclame Lo'ak, entraînant un fou rire qui n'est absolument pas justifié.

***

Rangeant mes affaires dans ma chambre, je sors tout des sacs et trouve une petite pochette en cuir. Me demandant ce que c'est, je la déplie et deux bouts de papier en tombent.
Intrigué, je les ramasses, et me laisse m'écrouler sur mon tapis. J'en choisis un, le déplie et commence à lire :

« Je te fais ce petit mot en deux parties, celui ci est le plus triste, mais sûrement le plus vrai.

Saches, Neteyam, que je ne regrette aucun moment avec toi et que, à l'instant où tu lis ce mot, tu dois déjà être loin de moi, et j'ai sûrement encore l'espoir de te revoir et de recréer des souvenirs en ta compagnie.

On s'est rencontré trop tôt dans nos vies et nos cœurs mais peut-être qu'un jour ta route re croisera la mienne et peut-être qu'on reprendra notre histoire où nous l'avons abandonnée, ou peut-être qu'on se saluera comme 2 inconnus avec un passé commun qui ne sont plus rien l'un pour l'autre et on laissera cette histoire au même endroit où on l'avait laissée. Ce qui, évidemment, me blesserait profondément. Je ferais tout, absolument tout, pour te retrouver.

Dans tes yeux, Neteyam | Neteyam x OC | EN PAUSE Donde viven las historias. Descúbrelo ahora