- Eywa, notre dernier espoir -

Start from the beginning
                                        

- Donne moi ça ! chuchotais-je. C'est pas le moment de déconner putain.

Je récupère l'arme d'entre ses mains et vise un sous marin. Je l'ai eu. L'engin se remplit d'eau et commence à sombrer. Je signe à Lo'ak de rester ici, et je mets l'arme que j'ai en bandoulière en tenant l'arc, après m'être assurée qu'il avait de quoi se défendre. Un seul prénom trotte en boucle dans mon esprit, une seule pensée me hante : Neteyam.

Je parcours des yeux mon environnement, tout en esquivant quelques balles, cherchant du regard celui qui fait battre mon coeur. Une angoisse grandissante me bouffe de l'intérieur, à chaque seconde sans le voir.

Je prie Eywa pour qu'il soit juste caché, ou en train de se battre a l'écart. Plus j'avance, plus les bateaux s'approchent de moi. Je finis par sauter sur l'un d'eux, sûrement l'un des plus petits, et massacre absolument tout le monde a son bord à coup de poignard, de flèches et de balles. Je reprends ma monture, légèrement blessée par les bombes sous marines. J'en détruit encore deux autres comme ça, qui partent à la dérive après mon violent passage. Mon flingue est détruit, la sangle ayant été coupée par un soldat. Une fois que j'arrive sur le grand bateau, ce qui s'offre à moi est un réel carnage. Des corps sont déchiquetés, tranchés, plantés. Le sang coule sur le pont, donnant à ce dernier le rouge comme couleur dominante. Je m'enfonce dans les couloirs, une certaine appréhension me nouant l'estomac. A pas de loup, je me dirige vers le centre de cet endroit, savant pertinemment que les plus grandes ressources doivent être la bas. Je pense aussi à Swizav, Zia'ra, et à Nàri. Peut être qu'ils sont là eux aussi ?

Je me chasse cette idée de la tête, parce que vu le nombre de corps gisant en surface ou même dans les bâtiments marins, ils ont plus de chances d'être morts que d'être en vie.

Donc Neteyam aussi.

C'est encore cette fameuse voix qui me ramène à la raison, me rappelant ce douloureux fait que je le veux pas admettre. Les couloirs blanches n'en finissent pas, c'est un enfer. J'arrive enfin à ma destination ou, comme la dernière fois, il y a un bassin central. Ça doit donc être les mêmes modèles. Me faufilant dans les longs corridors, je tombe nez à nez avec un marine, que je tue sur le champ. Le bateau subit des secousses, et j'entends les explosions se passant à l'extérieur du bateau, puis les lumières claquent après avoir longuement clignoté. Je vois ensuite un groupe de soldats alignés, et j'en coche une flèche, décidant de tenter quelque chose qui me coûtera la vie si je me rate. Une fois que je pense avoir bien placé mon arme, j'inspire et expire avant de décocher ce qui devrait provoquer la mort de quelques personnes. Quand je vois la pointe tranchante traverser les corps des Recom, le soulagement m'envahit. Je pousse soudain un cri étouffé, puisque quelqu'un vient de plaquer sa main sur ma bouche et de me tirer en arrière.

- Toujours pas morte à ce que je vois, dit une voix masculine reconnaissable.

Non non non pitié tout sauf lui. Je me fais retourner et retombe face à l'un de mes pires cauchemars.

Quaritch.

Ce putain de connard se tient juste devant moi.
Je feule malgré le fait qu'il a encore sa main sur mon visage. Je la mord et il me lâche en me traitant de salope puis je me retourne face à eux ;

- Allez y, tuez moi. Faites vous plaisir, dis-je en m'adressant aux trois avatars qui sont face à moi.

- Nan, on en a pas fini avec toi, répond sadiquement mon ennemi juré.

- Loin de la, renchéri cette fameuse femme que j'ai vu dans la forêt ce jour là.

- Alors relâchez moi. Maintenant bande d'enculés ! les insultais-je.

Dans tes yeux, Neteyam | Neteyam x OC | EN PAUSE Where stories live. Discover now