Dans tes yeux, Neteyam | Neteyam x OC | EN PAUSE

- Eywa, notre dernier espoir -

A côté.

Je jure intérieurement et réessaie, avec plus de persuasion. La flèche s'est plantée à sur la tranche de l'arbre. J'en décoche une dernière, qui arrive dans le au même endroit et je me dépêche de toutes les reprendre. Un Na'vi sonne la corne pour signaler qu'il est l'heure d'y aller et tout le monde monte sur les montures diverses et variées. Je monte la mienne en secret puisque je ne devrais pas venir, et les suit en silence. Je vois tout les guerriers fendre l'eau et quelqu'un m'attrape la main avant de m'emmener à l'écart.

- Bordel mais t'es qu- Lo'ak ?! m'exclamais-je.

- Chut tais toi ! Nan mais qu'est ce que tu fous ici ? demande-t-il.

- Nan mais je rêve, toi qu'est ce que tu fous ici ! assenais-je.

On roule des yeux avant de rigoler :

- Bon, on est dans la même situation de ce que je vois. Je me trompe ? dis-je.

- Ouais, on se couvre. Aller faut  y aller, ca va commencer !

- Bah bien sûr qu'on doit y aller dans cinq minutes y'a des grenades qui pètent ! Et on parle pas d'un spectacle la !

Je retourne sous la surface et nous mettons toute l'énergie que nous sommes capable de fournir dans notre vitesse. Des corps (vivants) commencent à se faire voir et je me retourne pour faire signe à Lo'ak.  Il hoche la tête et nous allons prendre des armes en cachette.

- Tu sais même pas t'en servir ! dis-je en baissant le canon de son arme qui était pointé vers le ciel.

- Papa m'a apprit, se défend l'adolescent.

- C'est ca ouais !

Il commence à faire danser ses sourcils et je le magne, mais il résiste :

- Tu as dit la même chose que Neteyam lors d'un convois, commente Lo'ak.

Je souffle et lui dit que nous devons nous planquer avant de se faire repérer par les adultes ou pire, par l'ennemi. Camouflés par d'imposants rochers, nous  observons la scène. Les frères, les mères, les sœurs, les pères, des familles entières réunies pour un combat mortel, un combat que nous espérons être le dernier. Le déroulement de celui ci devrait se faire de la sorte :

On attends, certains attaquent par dessous ou par dessus quand les engins ennemis s'approchent, et dès qu'ils arrivent tout le monde commence le combat. Nous nous regardons dans le blanc des yeux, conscient de ce que nous sommes en train de faire. Ou pas vraiment, à vrai dire, je n'ai aucune idée de ce que je fous ici et je pense que Lo'ak n'est pas mieux. Je prends une grande inspiration puis expire, serrant l'arc que je tiens dans ma main de toutes mes forces. Avec mon poignard, ce sont les deux seules armes que j'ai pris. Lo'ak remarque ce que sa mère m'a donné et il me questionne du regard. Je hoche doucement de la tête et pose mon index sur ma bouche pour lui signifier de se taire. En levant la tête, je vois que nous sommes plus que d'habitude.

Ils m'ont écoutée, pensais-je.

Des villages, des tribus, tous sont réunis pour la même chose à l'instant présent : récupérer notre planète, récupérer notre paix que nous pensions éternelle jusqu'à ce qu'ils arrivent. Une soif de vengeance naît dans les yeux de chacun, des regards emplis de haine se dirigent vers les bateaux ennemis qui arrivent à l'horizon. Un nuage noir commence à se faire voir, et nous nous camouflons davantage derrière notre rocher. Au bout d'une dizaine de minutes plongées dans le silence, le premier tir retentit. Lo'ak ne perd pas de temps et commence immédiatement à tirer sur les hélicoptères en approche mais la puissance rejetée par l'arme le pousse en arrière, le mettant à découvert. Je choppe son bras et le tire vers moi, pile au moment ou une balle vient se locher dans l'endroit de la roche où il était posé.