- Eywa, notre dernier espoir -

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- Prends ça, je t'en prie. Je crois que tu ne sais pas t'en servir mais ça peut toujours t'être utile, me dit elle en me confiant un arc. C'est l'un de mes premiers, je te le prête pour aujourd'hui. Promets moi de te protéger. Fais attention trésor.

Elle repart en courant et en me lançant un dernier regard rempli d'angoisse , sûrement en allant chercher ses enfants. Je serre l'arme qu'elle m'a confié, le porte doucement à ma poitrine en fermant les yeux puis en priant Eywa pour que tout se passe bien. Je le mets autour de mon dos, reprends ma lance et porte mon poignard à son étui, qui est derrière mon dos. L'anxiété s'empare de moi mais elle ne sera jamais plus forte que l'adrénaline qui m'emplît.
Je m'élance vers le village et récupère tous les enfants que je vois, les apportant à la fin dans un endroit sûr conseillé par Jake que j'ai re-croisé sur le chemin. Je mets les petits dans la grotte et leur montre une sortie en cas d'éboulement.

- Écoutez moi attentivement les enfants, chuchotais-je. Ne sortez surtout pas d'accord ? Je ne veux voir aucun de vous dehors. C'est un cache cache, si vous voulez gagner, il va falloir faire le moins de bruit possible et ne pas bouger. Si vous devez bouger c'est uniquement si la où nous sommes rentrés est bouché, et dans ce cas là vous sortez par derrière, compris ?

Les enfants opinent et je leur précise qu'ils peuvent sortir des qu'ils m'entendent dire le prénom de l'ikran de Neteyam, Ikal'ya.  Je détache le laryngophone que j'ai autour de mon cou et le tend au plus grand, avant de mettre mes mains sur ses épaules en me penchant à sa hauteur.

- Tu es un grand garçon maintenant, pas vrai ?

- Oui ! s'exclame le gamin.

Je souris faussement sous son enthousiasme et resserre ma prise ;

- Quel âge as tu ?

- 11 ans.

- Très bien. Je te donne la charge du groupe d'accord ? Mets ça, dis je en lui tendant le collier électronique.

Il acquiesce et mets sans broncher ce que je viens de lui donner. Je les caches dans un renfoncement en leur promettant que je viendrais les chercher avec leurs parents, puis je sors pour rejoindre les troupes qui se préparent.
Je vois que le chef du village a regroupé ses plus fidèles guerriers avec qui, il estime, que nous gagnerons la bataille sans aucun souci.

- Mon peuple ! Nous sommes la aujourd'hui pour tuer les démons ! Ils ont tué nos frères, nos sœurs, nos amis, notre famille ! Nous allons leur faire payer ! Les faire partir de notre planète ! C'est la bataille finale ! Nous allons leur montrer ce que l'on vaut ! On est chez nous ici ! PROTÉGEONS NOS ENFANTS !

Les soldats en rang commence à brandir leurs armes et je cherche du regard mon bien aimé. Je le vois, grognant d'énervement, les oreilles baissée et une angoisse me prend par rapport à la dernière fois :

Il a faillit ne pas survivre.

Je garderais un œil sur lui. Tandis que je vais pour diriger mon regard vers Tonowari, j'en perçois un assez insistant visé vers moi. Quand je tourne la tête, je le vois. Il a un mélange de colère et une certaine appréhension dans le regard. Je m'écarte, de façon à ne plus le voir.

Montant sur l'endroit sur-élevé où se trouve Tonowari, je prend la parole après une énorme prise de souffle.

- Nous devons aller chercher d'autres peuples ! Demander de l'aide ! Nous ne gagnerons pas autrement, dis-je.

- Tu vis parmi nous et tu n'apprends rien ! Tu nous sous-estimes, s'exclame une femme.

- Je ne vous sous estimes pas ! Je veux juste limiter les pertes. S'il vous plaît, comprenez moi ! me défendais-je. Ils sont en supériorité numérique et ils ont en leur possession des armes ayant la capacité d'ôter la vie a n'importe lequel d'entre nous. Aucun ne survivrait à une balle dans le coeur en pleine bataille.

Dans tes yeux, Neteyam | Neteyam x OC | EN PAUSE Donde viven las historias. Descúbrelo ahora