Et si, c'était possible ? - NEWTMAS [TERMINÉ]

Chapitre 13 - Refuge

PDV INTERNE THOMAS 

Vendredi 19 septembre

La journée qu'on avait passé mercredi tournait en boucle dans ma tête surtout quand je l'avais.. enfin quand j'avais déposé un baiser sur sa joue. Pourquoi j'avais fait ça ? J'étais devenu fou ou quoi ? N'empêche que je n'avais jamais passé une aussi bonne après midi que ce mercredi là. Je rêvassais sous la douche, en sortis et m'habillais. J'enfilais mes chaussures et descendis les escaliers.

J'embrassais le front de ma mère et lui dis au revoir. Je pris mon skate et sortis de chez moi pour arriver au lycée. Toute la journée, j'avais essayé d'éviter Newt du regard. J'étais trop mal à l'aise après ce que j'avais fait mercredi. En plus de ça, je ne savais pas comment il l'avait pris. J'étais parti comme un voleur. Je mis mes mains sur mon visage, rouge de honte. 

"Monsieur Edison, vous vous sentez bien ?"

"Euh oui, oui madame."

"Très bien alors suivez le cours s'il vous plaît."

J'hochais la tête. Minho, qui n'était pas à côté de moi dans cette matière, m'interrogea du regard. Je lui répondis de laisser tomber. Mais, il ne lâcha pas l'affaire. Il leva la main.

"Oui Minho ?"

"Je peux aller aux toilettes, s'il vous plaît madame ?"

"Oui tu peux y aller." Soupira t-elle. 

Il me fit signe de me rejoindre. Je levais la main à mon tour. 

"Je peux y aller aussi ?" Elle soupira à nouveau. 

"OUI !" 

Je sortis en vitesse avant qu'elle ne change d'avis et je sentis un bras me tirer vers le côté. Minho. Il semblait préoccupé. 

"Tu ne pouvais pas attendre la récré ?" Râlais-je.

"Non, c'est trop urgent. Qui c'est ?"

"Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ?"

"Arrête, je te connais."

"Mais je te jure qu'il y a personne ! Arrête de me souler et de faire comme si tu te souciais de moi, depuis que, tu es avec ta meuf là, tu vois des couples partout et tu m'as lâché. Tu passes ton temps avec elle et tout le monde me snobe dans notre groupe de potes." J'avais dit ça d'une traite et malheureusement assez fort pour que la prof l'entende. Elle arriva en trombe. 

"Qu'est-ce que vous faites là ?! Retournez à vos places ! Maintenant !"

Je revins à ma place, fulminant. Il se permettait de dire que je mentais sur un truc qui ne le concernait même pas après m'avoir lâché. Mais quel hypocrite ! Je lui jetais de rapides coups d'œil et il paraissait triste. Il écrivit quelque chose sur un bout de papier arraché à son cahier, le mis en boule et me le lança quand la prof eu le dos tourné. Je le réceptionnais, bon réflexe de basket, et le dépliais.