chapitre 26

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Jour 3

Alexeï.

Je roulais dans les rues froides de la métropole de New York , on était lundi matin et qui dit début de semaine dit travail .

Tout le monde s'activait. les pas étaient rapides , les regards tournés vers les montres étaient anxieux, les bouchons étaient plus présents et stressants que jamais. Habillés de costume ou de jupe formelle, les habitants de la ville passaient comme des automates dans les rues pressés d'arriver à l'heure à leurs travails respectifs.

Chaque matin c'était la même chose , les rues étaient toujours aussi animées. Les décorations de Noël étaient déjà visibles un peu partout. Certains magasins étaient déjà sous le thème des fêtes de fin d'année. Il ne neigeait pas encore mais la température avait très vite chutée.

Dire encore que samedi il y'avait du soleil et qu'aujourd'hui ce n'était qu'un ciel grisonnant et un vent sec qui glaçait la peau.

Au volant de ma Bentley, je tapotais le volant de mes doigts attendant impatiemment que les bouchons se décantent. Il était déjà 7h et quart et je n'avais nullement l'envie d'arriver après l'heure. Mon costume noir était toujours aussi sans pli et ma paire  chaussure toujours aussi bien cirée.

Mes pensées ne cessaient de se  tourner vers la punition que j'allais infliger à Jenna. Elle avait dépassé les bornes hier et elle n'allait sûrement pas s'en sortir comme ça . Raconter des bobards à Miss Presley était la dernière chose à faire .

Drake avait raison, elle était sur le point de mettre à terre toute la construction que j'essayais d'élever sur des fondations plus que discutable. Elle allait monter la tête de ma petite sauvageonne contre moi. Elle allait lui bourrer le crâne d'inepties.

Je n'aurais jamais dû la faire venir à l'appartement, mais comment pouvais-je imaginer qu'elle allait faire une chose pareille.

Tu es bête !

Voilà les mots qui me revenaient en tête , ces trois mots que Drake n'avait cessé de me répéter au téléphone. Je n'étais pas un don Juan comme lui , alors il m'étais évidemment difficile d'anticiper sur ce genre de chose . Il était aussi vrai que lorsque j'avais pris rendez-vous avec Jenna , Maëlys n'était pas encore de l'équation alors,  je n'avais pas vu les choses de cette façon là.

Je me demandais si je devais la renvoyer. En dépit de son côté allumeuse elle était vraiment une très bonne secrétaire, elle savait faire son boulot . Toujours à l'heure et parfois même en avance sur le travail, elle savait ce que j'aimais et ce que je ne supportais pas alors il était facile pour nous de travailler et de communiquer. Je n'allais tout de même pas me séparer d'un aussi bon élément pour une seule méprise.

Si?

Je secouai la tête afin de vider mon cerveau, trop de choses me tracassaient et je n'aimais pas ça.

Les klaxons fusaient de partout, les conducteurs dechainaient leur frustration sur leurs volants.

Tellement impatient les New Yorkais!

Tu vois très bien que le circuit ne bouge pas , pourquoi klaxonner dans ce cas !

Je soufflai, et c'est alors que je me souvins de quelque chose , je devais l'appeler.

Mon téléphone étant connecté à la voiture, je cherchais son nom dans la liste  des contacts récents et cliquai sur le bouton vert ...

Ça sonnait

- allô Monsieur Grayös.

La voix fine ombragée par les vibrations de l'âge de Eleonon résonna dans la l'habitacle.

Tu es a moi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant