chapitre 24

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Alexeï.

- je n'ai pas pû ramener tous les dossiers que vous m'aviez demandé mais je crois avoir emportée avec moi l'essentiel. Dit Jenna alors qu'elle sortait les dossiers de son attaché-case.

Elle les posa devant moi sur mon bureau puis fit le tour pour être prêt de mon siège.

J'étais assis dans ce bureau mais mon esprit etait plus loin que le Canada. Décidément cette petite fille allait finir par me rendre fou.

Ses paroles !

Ses mots torturaient mon Esprit, ils m'empêchaient de me concentrer. Je n'étais plus dans l'état de faire quoi que ce soit . Elle venait de gâcher mon humeur.

Pourtant nous avions bien commencé la journée avec son délicieux petit déjeuner. Mais il a fallut qu'elle gâche tout , comme à chaque fois qu'elle ouvrait sa jolie petite bouche en coeur.

Gardez votre autorité pour vos employés car en qui me concerne je marche complètement dessus !

Je fermai violemment les yeux suite à cette phrase qui retentissait encore et encore dans ma tête comme un écho de montage. Elle venait de piétiner ma virilité et mon autorité, et encore ce n'était qu'un euphémisme.

Elle avait débité ses paroles avec tellement de condescendance que je n'avais eu rien à répliquer. Je retenais le démons qui criait en moi , qui voulait l'attraper avec force et lui montrer qui était réellement l'homme de nous deux .

Je voulais lui faire comprendre à ma façon que j'étais celui qui la tenais désormais au creux de ma main  et que  pour cela, elle me devait un grand respect .

J'avais en horreur l'insolence et la bêtise et elle réunissait à elle seule ces deux défauts que je détestais le plus . La bêtise empêchait une personne de parfaitement réfléchir, elle l'empêchait de poser un raisonnement logique, de saisir les opportunitées de voir la vie du bon côté. Et je crois même que c'était ça qui l'aveuglait le plus .

Elle c'était confortée dans une idéologie complément fausse qu'en  cherchant tellement à la  rendre réel , elle s'emmelait les pinceaux. Elle avait une idée complètement erronée que ce soit de la vie ou d'elle même en tant que personne .

Elle avait cette image fausse qui me sortait pas les yeux , cette vision essentiellement sexuelle. Comme si elle ne valait rien d'autre.  Elle se voyait comme ces nombreux objets sexuels que l'on utilise juste pour un bref  instant de plaisir et que plus tard on n'oublie lorsque le moment effervescence est terminé .

Idiote !

Voilà ce qu'elle était, une grande idiote .  Je fermai fortement mon point contre ma bouche , tournant cette situation dans tous les sens dans ma tête.

Que cherchait-elle au final ?

Quel était son but en me parlant aussi vulgairement ?

Elle voulait  me mettre hors de moi , elle cherchait à me faire comprendre que la décision que j'avais pris de la faire venir ici n'était qu'une grande débilité. Elle voulait sûrement me faire payer de lui avoir forcé la main .

Mais si elle pensait que sa méthode à bras cassée allait faire plier l'homme implacable que je suis alors elle se trompait. Elle se mettait même le doigt dans l'œil.

J'étais plus résistant que ça . Il fallait bien plus que des mots pour me faire revenir sur ma décision, et encore que pourrait-elle faire qui me ferais changer d'avis.

Rien , absolument rien ne me ferais revenir sur ma décision, elle restera ici pour les 12 prochains jours , alors qu'elle se tienne bien car si c'est la guerre qu'elle voulait, alors on allait la jouer a sa façon.

Tu es a moi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant