Chapitre 37

1.7K 52 3
                                    

          L'italienne avait décider de faire une surprise à son copain avant de s'envoler pour le dernier grand prix de la saison. Elle avait mis l'équipe du pilote dans le coup afin qu'une place lui soit garder dans le jet qui les emmènerait là bas. Malheureusement, elle n'avait aucune idée de ce que faisait actuellement son amoureux. Il avait du temps libre et elle ne captait pas assez pour stalker son compte privé qu'il aimait agrémenter.

          Elle débarqua alors devant la porte de son appartement la boule au ventre, priant pour que s'il devait être avec quelqu'un, ce ne soit pas un de ses frères. Elle toqua directement à la porte et riait déjà en imaginant la panique dans la tête du brun sachant qu'il n'avait ouvert à personne.

         Lorsqu'il ouvrit la porte, son visage passa par toutes les émotions possibles : la peur, la surprise et la joie. Il l'a prit directement dans ses bras et la serra. Elle rirait aux éclats tandis qu'il la grondait de lui avoir fait autant peur.

- Tu as ta supportrice préférée devant toi arrête de râler.

- Je suis content de te voir.

          Il posa enfin ses lèvres sur celles de la brune et la tira dans son appartement. Elle se retrouva vite à califourchon sur le pilote qui s'était assis sur le canapé. Les mains baladeuses du pilote ne faisaient que de croitre le désir chez la brune. Une semaine de séparation était bien bien assez pour eux.

- Tu pars avec nous directement du coup ?

- Oui, j'ai prévenu tout le monde.

- T'es la meilleure.

          Il continua de l'embrasser et retira le t-shirt de la brune avant de faire pareil avec le sien. Leurs vêtements jonchaient le sol tandis que le monégasque la portait jusqu'à sa chambre pour continuer ce qu'ils avaient commencé plus tôt.

- On sort demain soir ?

- Tu ne crains pas les médias si on nous voit tous les deux ?

- Sauf si toi ça te dérange, je m'en fous de montrer au monde entier qui est ma merveilleuse copine.

          Esmée sourit doucement au pilote. Allongée sur son torse elle buvait ses paroles en le regardant dans les yeux, les joues légèrement rougies par leur activité physique et la gêne des paroles du brun. Ces deux la pouvaient communiquer par le regard d'une façon tellement déconcertante que c'en était presque flippant.

          Soudain, on toqua à la porte. Elle sentit le brun se tendre sous elle. Ici non plus la personne n'avait pas sonné à l'interphone pour entrer.

- Je te jure que je n'ai rien partagé, plaisante-t-elle.

          Il se leva en pouffant et enfiler rapidement son caleçon ainsi qu'un short. La brune resta dans le lit attendant qu'il revienne. De la chambre elle pouvait entendre ce qu'il se disait. Mais quelle ne fut pas la surprise du monégasque de trouver son petit frère sur le pas de la porte.

- Je suis venue gratter ton simulateur le miens ne marche plus.

          Le châtain allait entrer mais son grand frère le stoppa directement.

- Je ne suis pas seule Arthur.

- C'est tes potes je les connais c'est pas grave, je vais m'enfermer dans ton bureau tu ne me verra pas.

- Ce ne sont pas mes potes, ajoute-t-il avec un regard lourd de sens.

- Oh je dérange vraiment du coup, il rit, je te laisse alors. D'ailleurs on mange chez maman demain soir avant de partir pour Abu Dabi.

          Le pilote ne répondit pas, se contentant de simplement hocher la tête et ferma rapidement la porte avant de souffler un grand coup. Il avait échapper de peu à la catastrophe. En se retournant il trouva la brune debout dans le salon avec un de ses t-shirts.

- Heureusement que je ne suis pas sortie plus tôt.

- Ça c'est sûr.

- On va avoir du mal à lui annoncer.

- Il finira par l'accepter.

- Je refuse d'être un sujet de discorde entre vous.

          Charles fronça les sourcils tout en la prenant dans ses bras. C'était encore et toujours le même sujet qui revenait et qui bloquait tant l'italienne. Il comprenait à cent pourcents son point de vu, mais il savait aussi que son frère finirait par accepter cette relation même s'il lui faudra du temps.

- Surtout qu'on devait sortir demain soir. Mais je t'attendrais ici tant pis.

- Habille-toi on sort ce soir et demain soir tu viens avec moi.

         La mannequin pâlit très vite. Elle ne s'attendait pas à ça. L'angoisse montait en elle, elle avait peur. Elle ne s'attendait pas à voir son copain prendre une telle décision. Il n'en avait rien à faire de sortir avec elle et de se montrer à ses côtés, mais il avait jusque là lui aussi eu peur de la réaction de sa famille. Encore plus avec leur dernier repas où Arthur avait raconter tout se qu'il s'était passé.

- C'est trop tôt Charles.

- Je t'aime, je sais qu'on ferra encore un grand bout de chemin ensemble, je le sens. Je ne veux pas avoir à me cacher de a relation auprès de ma famille et de mes amis.

- Moi aussi Charles, mais faire ça alors que tu dois te focus sur ton week-end ce n'est pas la meilleure des idées.

- Je veux le faire avant de t'embrasser devant eux après mon podium dimanche.

          Le brune rougit violemment et cacha son visage dans le cou du brun qui riait face à sa réaction. Il adorait gêner l'italienne et la prendre de court comme il venait de le faire.

- Je n'ai pas le choix dans tous les cas ?

          Le pilote secoua la tête et frotta son nez contre celui de sa copine. Cette fois-ci il ne sera pas avec elle en temps que beau frère, mais en temps que copain. C'était assez étrange de se dire qu'elle ne serait pas vraiment présentée puisqu'ils la connaissaient déjà. Même s'il ne le montrait pas, Charles redoutait quand même la réaction de son frère cadet. Même s'il les avait cramés quelques mois auparavant, il n'avait jamais été question de lui annoncer aussi rapidement leur couple. Même si leur histoire durait depuis plusieurs mois maintenant, cela ne faisait pas si longtemps qu'ils étaient réellement ensemble. Trop peu de temps.

- Détends-toi jolie coeur, ça va aller. Je suis là et si tu sens la crise monter on sortira.

          L'italienne hocha la tête et se laissa de nouveau aller dans l'étreinte du brun.

A contre sensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant