Chapitre 8

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Après une course sprint compliquée le samedi, des qualifications marquées de pluie et de drapeaux rouges; le grand prix ne s'annonçait pas mieux. Max Verstappen était très en forme après sa victoire dans le sprint et sa nouvelle pole. Charles partait second sur la grille mais il n'en n'était pas satisfait. Il avait beau paraitre détendu le matin même, son humeur c'était dégradé après la pause du midi.

Pourtant il était avec ses frères donc il ne devrait pas être autant de mauvaise humeur, mais les discussion à table étaient tendues pour une raison que même eux ignorent. La brune était arrivée toute gaie de son déjeuner et elle avait vite perdu son sourire en voyant la tension ambiante dans le garage.

Elle prit donc la décision de fuir cette négativité. Comme pour le premier grand prix, elle alla se balader un peu partout pour occuper son esprit et attendre que le temps passe. Elle en profita pour poster une photo sur son compte Instagram. Elle ne pensait pas forcement à poster souvent et pour une fois qu'elle y pensait sans que Sofia ne la force, il fallait qu'elle en profite.

Alors qu'elle était sur son téléphone deux bras entourèrent ses épaules. Elle sursauta et reteint un crie de frayeur. Elle reconnue le parfum qui l'entourait mais elle se détacha quand même de cette personne. Il ne pouvait pas revenir comme une fleur.

- J'existe maintenant ?

- Esmée, soupire-t-il.

- Non, tu ne reviendras pas aussi facilement.

Il regarda ses pieds un instant, sûrement gêner par ce rejet. Elle n'était pas très rancunière, loin de là, mais elle n'était pas idiote non plus au point de pardonner aussi facilement.

- Je suis désolé.

- C'est un bon début.

- J'ai l'impression que tu as honte de moi, avoue-t-il.

- Non Arthur ça aussi, ça ne marchera pas, elle rit sarcastiquement, tu ne me feras pas passer pour la méchante. Tu as merdé en m'envoyant chier et en m'ignorant tout le week-end pour une histoire futile. Tu-

- Futile ? Tu te fous de moi ?

- Tu crois que je pouvais dire à ton frère que je ne pouvais pas aller manger avec lui parce que justement je voulais diner avec son frère avec qui je ne suis même pas supposée parler ?

Il se sentait idiot d'un coup. Mais il était aussi blesser. Et si elle n'assumait jamais leur relation ?

- J'ai juste peur pour nous si ça se sait.

- Arrête d'avoir peur, tu vois bien que depuis six mois ça va.

- Parce que personne n'est au courant.

- Tu sais très bien que je ne vais pas pouvoir le cacher à ma famille longtemps encore.

Elle souffla. Il avait raison sur ce point. Elle passa nerveusement une main dans ses cheveux tout en fuyant le regard de son copain. Elle devait se rendre à l'évidence, il fallait commencer à préparer le terrain pour ensuite annoncer la nouvelle.

- Alors on peut commencer par dire qu'on se reparle ?

Le monégasque releva la tête vers elle. Il souriait comme un enfant. Il était heureux de la voir accepter de se montrer un peu plus ensemble.

- Ça me va.

Elle lui sourit et se rapprocha de lui pour le prendre dans ses bras. Il savourait cette étreinte qui lui avait manquer.

A contre sensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant