Chapitre 27

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Puis il finit par retirer ses crocs après une minute d'immobilité de leur part à tous les deux. Il lécha son épaule en sang, tandis qu'elle gémissait de désir. Oui, la douleur n'était plus. Elle voulait juste aller plus loin.

-Vraiment, ma belle ? souffla Aaron, dont la colère s'était dissipée en entendant ses pensées.

Elle se débattit de nouveau en lui intimant l'ordre de la lâcher, mais il ne semblait pas l'entendre, il ne semblait pas la sentir. Il ne fixait que ses beaux et grands yeux dorés larmoyants.

Il l'appuya un peu plus contre le mur, soumis à la tension qui brûlait leurs poumons.

Émilie avait tout oublié : la brutalité d'Aaron de l'instant passé, Taylor, son peuple, et même qui elle était et qui il était.

Il n'y avait plus qu'un jeune homme et une adolescente. Irrésistiblement attirés l'un par l'autre.

Le regard d'Aaron jonglait doucement entre ses lèvres entrouvertes et ses beaux yeux illuminés.

Comme le soleil, pensa-t-il.

Un main posée sur sa hanche, le jeune homme l'approcha un peu plus de lui, alors qu'il sentait le souffle de sa bien-aimée sur son visage.

Puis, de sa main restée libre, il posa ses doigts sous son menton, et caressa de son pouce sa lèvre rose.

-Et après, tu dis encore l'aimer...

Il avait soufflé cette phrase sans même s'en rendre compte.

Mais Émilie, elle, l'entendit résonner en elle.

Elle repoussa rageusement Aaron, qui bien sûr ne bougea pas, mais surpris, relâcha son emprise sur elle.

-Ne me touche plus.

Elle avait recouvré ses esprits et sa voix était froide.

-C'est ce que nous verrons plus tard, beauté.

Elle le fusilla du regard et s'adossa contre la porte.

-Il y a quoi dans la boîte ? fit-elle avec un air méfiant.

Aaron sourit en s'asseyant sur le lit, et la jeune fille trembla de désir en le voyant si beau. Elle se sermonna elle-même et écouta la réponse de l'Alpha :

-Viens l'ouvrir et tu sauras.

Elle ne quitta pas le regard de son âme-sœur, pesant le pour et le contre.

-Dis-le moi.

Il posa ses deux coudes sur chacun de ses genoux et entremêla ses doigts devant sa bouche, un air de défi collé au visage.

-Tu as peur, Émilie ?

-Bien sûr que non ! se révolta-t-elle, le cœur battant la chamade.

-Alors, ouvre-la.

Elle se mordit la lèvre, furieuse, mais s'avança tout de même pour l'ouvrir. Or de question de montrer sa peur à ce conn*rd.

Alors, elle enleva le couvercle de la fameuse boîte, appréhendant ce qui se trouvait l'intérieur.

Et ce qu'elle trouva la scotcha sur place.

-Tout ça... pour une robe ?!

Aaron éclata de rire et commenta :

-Je te signale que c'est toi qui as fait tout ce scénario pour rien, ma belle.

Elle le fusilla du regard.

-Tu la porteras ce soir pour accueillir nos invités. Bien évidemment, tu te comporteras convenablement, avec toute l'éducation que tu as reçue... comme ma Reine...

Il avait une nouvelle lueur dans le regard alors qu'il semblait la dévorer de ses yeux noirs.

-Et pourquoi est-ce que je ferais ça ? Qu'est-ce que j'y gagnerais ?

-Mmmm, que veux-tu mon ange ?

Elle s'empourpra mais répondit :

-Voir Taylor.

-Certainement pas.

-Alors je ne viendrai pas ce soir.

Il sourit et lâcha avec ironie :

-Ah mais c'est vrai ! J'avais oublié ! C'est moi qui décide ici ! Il n'y a donc pas de marché. Tu obéis et c'est tout.

Elle serra les poings.

-Tu décides peut-être sur ce territoire et sur les loup-garous, mais pas sur moi.

Elle se retrouva allongée sur le dos avec Aaron au-dessus d'elle, et rougit violemment.

-Laisse-moi !

Ignorant son ordre, il caressa ses cheveux, toujours en train de la dominer de sa taille.

-Pourtant, je te demande de te cambrer, tu le fais...

Il accompagna sa phrase d'un toucher brûlant de ses doigts sur le bas de son dos, par-dessous son T-shirt, et par ce toucher direct avec sa peau nue, Émilie se cambra.

-Pourtant, je te demande de me dévoiler ton cou, tu le fais...

Il embrassa son épaule nue, puis le dessous de son oreille, et comme automatiquement, elle pencha sa tête sur la droite.

-Pourtant, je te demande de gémir, tu le fais...

Et il mordilla sa marque. Elle lâcha un halètement mais retint un gémissement. Aaron grogna, et laissa un suçon près de sa marque, la faisant cette fois-ci gémir.

-Alors, princesse...

Il se releva doucement, la frustrant contre son gré.

-... qui décide ici ?

Voilà pour ce chapitre ! Est-ce qu'il vous a plu ? A la semaine prochaine !

Le Chantage du Roi AlphaTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang