Je voyais bien qu'Ilan n'était pas rassuré mais l'enthousiasmes de Nahel et Lauriane me suffisaient.

Moi: Ilan ?
Il me regarde avant de s'approcher
Lui: oui ? Tu as mal quelque part ?
Moi: j'ai mal partout mais je ne t'ai pas appelé pour ça.
Lui: dit moi
Moi: on a pas choisi le prénom
Lui: c'est une fille ou un garçon ?
Moi: ah oui c'est vrai tu ignores le sexe du bébé
Lui: je sais que c'est un garçon
Moi: pourquoi veux tu absolument un garçon ?
Lui: crois moi je préférais une fille

Trop un jaloux, il préfère une fille pour ne pas me partager avec un autre garçon que lui.

Moi: jaloux
Lui: oui
Moi: humm
Lui: j'en ai marre de te voir souffrir
Moi: c'est bientôt fini
Nahel: tu ne crois pas si bien dire, c'est le moment.

Le stresse monte d'un coup. Je ne suis plus sure que ce soit une bonne idée. J'ai peur, je suis effrayée mais je me rassure en me disant que c'est pour survivre que je fais ça.

Nahel: tes contractions sont rapprochées. Tu sais comment ça se passe. Quand tu sens une contraction tu pousses aussi fort que tu peux. Tu pousses pousses sans t'arrêter. Tu mets toute ton énergie.

J'hoche la tête en sentant une contraction arriver.
Lauriane: elle devrait accoucher à quatre pattes. Ce serait plus simple pour elle et beaucoup moins douloureux
Nahel: mais elle n'aura pas la force de tenir sur ses jambes
Moi: si si j'aurais, je veux juste que la douleur s'arrête.
Ilan: allez-y.

Alors elles me changent rapidement de position. Ilan est en face de moi à me soutenir alors que la contraction est la. Je fonds en larme tellement la douleur est horrible

Nahel: c'est le moment ma belle pousse jusqu'à la fin de la contraction
Ilan: vasy bébé, c'est à toi de jouer.

Je pleure mais je pousse, je pousse de toute mes forces et je le sens glisser, descendre je le sens.

Nahel: c'est magnifique, c'est parfait. Reprends ton souffle ma belle et on y retourne.

Je regarde Ilan en secouant la tête, je n'y arriverais pas
Moi: je peux pas, j'arrive pas ça fait trop mal.

Je vois dans ses yeux des larmes
Ilan: je t'en supplie Raya. Il faut que tu réussisses
Nahel: c'est maintenant ma belle. Tu vas y arriver, pousse donne moi toi.

Je pleure, je suffoque mais je pousse, je pousse pour mon bébé. Je veux tellement ce bébé, je veux tellement rendre heureux Ilan. Je dois réussir.

Lauriane: c'est bien ma belle, il est là. On le voit. Encore une poussée, une dernière ma jolie et ça sera fini.

Ilan

Je voyais bien qu'elle n'avait plus aucune force dans le corps. J'aurai tellement aimé prendre sa place. Je me sentais impuissant.

Elle pleurait, elle souffrait et j'avais l'impression qu'elle mourrait en même temps.

Moi: c'est bien bébé, un dernier coup
Raya: tu seras là pour le bébé hein
Elle pleurait, sentait elle qu'elle mourrait ?
Raya: stp dit moi que tu seras là pour le bébé.
Moi: je serais là pour le bébé
Lauriane: y'a une contraction, c'est partie  ma belle
Raya: .....
Elle était en train de pousser, laissant ses dernières forces dans cette poussée.

Ilan: Peut on aimer un méchant ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant