Chapitre 4

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Cinq nous téléporte alors dans la voiture de Lance, sauf que, étant téléporté en même temps dans le siège passager donc un endroit restreint, et bien je me retrouve bien sur le siège il y a pas de soucis mais cinq lui se trouve sur moi et pas sur le siège ce qui est perturbant puisque du coup je vois rien de dehors à part son dos.
Moi heureuse ? Bien évidement que non, ce mec m'étouffe.
Et bien sûr Cinq en fait abstraction.
Et Lance est rentré dans la voiture aussi, bien sur.

Lance : Aah ! Nom de Dieu !
Dit-il en nous voyant.

Cinq : Une seule chance. C'est tout ce que je vous laisse, une chance pour me dire ce qu'il se passe dans ce laboratoire exactement.
Dit-il en pointant le couteau qu'il avait caché contre le cou de l'homme.

Lance : Je-Je fabrique un certain nombre de prothèses pour de faux patients. Je facture les compagnies d'assurances et ensuite je les revends sur le marché noir.

Pas très légal j'ai l'impression.

Vingt-deux : Y compris les yeux de verres ?
Demandais-je en toute innocence.

Lance : Oui, oui, c'est ma meilleur vente. C'est vrai, c'est le genre de produit qui se vend tout seul. J'ai une liste. Une liste d'attente avec une vingtaine d'acheteurs.
Déclare-t-il toujours en retardant Cinq dans les yeux.

Cinq : Et le numéro de série que je vous ai donné ?

Lance : Il a peut être déjà été vendu. Oui, oui, au marché noir.

Cinq : Il me faut cette liste Lance. Avec les noms et les numéros. Je la veux tout de suite !

Lance : Je ne l'ai pas. Enfin pas sur moi. L'unique copie est dans mon coffre, au labo.

Vingt-deux : Et bien, démarrez la voiture dans ce cas. Parce que nous allons faire une petite balade.

Lance : D'accord.

Cinq : Allez.

Lance : D'accord.

Il nous conduit alors vers le labo, une fois arrivé, Cinq descend vite de mes genoux, puis descend de la voiture accompagnée de Lance et moi, nous marchons vers le labo mais nous remarquons qu'il est en feu.
Cinq et moi commençons à courir d'ailleurs vers celui-ci.
Sauf qu'une explosion nous propulse à plusieurs mètres du lieu.
On se relève un peu et découvrons avec désespoir les dégâts, d'ailleurs je vois un bout de verre planté dans mon pied, étant donné que je n'ai toujours pas de chaussures !!!
Je l'enlève, enlève ma chaussette, puis fabrique un petit pansement avec du désinfectant, ça va le faire pour le moment, je remet ensuite ma chaussette pour éviter d'avoir froid et de bien tout maintenir.

Cinq : Pourquoi tu n'as pas de chaussures ?

Vingt-deux : J'ai pas eu le temps de les mettre et de les fabriquer.

Oui il me faut quelque minutes ou secondes pour fabriquer un objet afin de bien visualiser la forme et la matière.
Puis Cinq regarde le labo.

Cinq : Putain fait chier !

Vingt-deux : Ça tu peux le dire.

Cinq : On vas à la bibliothèque ?

Vingt-deux : C'est partit, c'est notre seul espoir.

Cinq : Avec de l'alcool ?

Vingt-deux : Évidement.

Vraiment, on n'a plus aucune piste autant profiter des derniers jours. Cinq me touche l'épaule et nous téléporte dans la bibliothèque municipale Argyle. Dans un coins un peu caché.
On reste la avec quelques notes et un livre essayant de chercher le moindre indice, tout en buvant deux bouteille de vodka à nous tout seul. Mais je crois qu'on c'est endormis contre le mur entassé l'un sur l'autre.
Je me reveille un peu mais n'arrive pas à ouvrir les yeux à cause de mon mal de crâne mais j'entends que Luther et Diego sont présent. Qu'est-ce qui foutent là ?

Numéro Vingt-deux Unde poveștirile trăiesc. Descoperă acum