Chapitre 26

112 5 0
                                    

Nous voyons Pogo avec un style de motard. Il a des tatouages et fume. Ça change du Pogo que j'avais rencontré.

Pogo : Je tatoue pas les enfants.
Dit-il en nous regardant.

Vingt-deux : C'est cool, on est pas là pour ça.

Cinq : On est là, parce que nous avons un ami en commun. Sir Reginald Hargreeves.

Pogo : Je sais pas ce qu'il veux, mais je suis pas intéressé.
Dit-il avec un soupire et en retournant à la personne qu'il tatoue.

Cinq : Je crois que tu ne comprend pas, je suis l'un de ses enfants. D'une autre ligne temporelle.

Pogo : D'une autre ligne temporelle ?
Dit-il en ricanant.

Je vois les autres motards se rapprocher de nous alors que Pogo arrête son activité.
Je me rapproche un peu plus de Cinq, qui me prend la main, pas rassuré en entant entouré de tout ces regards malsains.

Cinq : Je sais que ça peut paraître fou mais c'est pas la première fois que l'on se rencontre. 1963, tu étais un chimpanzé en couche-culotte qui avait grand besoin d'une manucure. Tu ne t'en souviens peut-être pas mais j'ai une cicatrice pour le prouver.
Dit-il en se touchant le cou.

Pogo : Si ce que tu dis est vrai. Je devrais être en face d'un homme et d'une femme d'au moins une soixantaine d'années. Je vous prie de m'excuser, mais la journée a été très longue.

Cinq : Pogo, attend une seconde, écoute moi.

On allait avancer mais plusieurs mecs baraqués nous en empêche.

Homme 1 : Vous devrez rentrer chez votre maman les petits.

Cinq : Sinon quoi ?

Cinq nous téléporte à l'extérieur et nous voyons Pogo partir à moto.

Cinq : Fait chier.

Nous regardons un mec à côté qui n'a pas encore démarré.

Vingt-deux : Vous, on a besoin de votre moto. C'est une urgence !

Homme 2 : Je crois, gamine, que tu m'as pris pour quelqu'un qui en avait quelque chose à foutre.

Cinq : File nous ta moto, ou sinon-...

Le mec démarre  coupant la parole de Cinq en même temps et commence a partir à plusieur mettre.

Cinq : Vingt-deux, accroche toi à mon dos.

Je passe derrière et met mes bras autour de ses hanches. Ma tête est collée contre son dos.
Il se téléporte, et moi avec du coup,sur la moto, il dégage le type d'un coup de pied et prend le contrôle du véhicule et accélère.
Nous roulons pas mal de temps, puis la trace de Pogo s'arrête dans une forêt, devant un Mobile Home, avec devant celui-ci une femme un peu rondelette et en tenue d'été. On descend de la moto et allons à sa rencontré.

Femme : Je peux vous aider ?
Dit-elle en tirant une taf de sa cigarette.

Cinq : On doit parler à Pogo.

Femme : Il y a pas de Pogo ici mon chou.

Vingt-deux : Okayyyy.

On commence à avancer mais la Dame se lève et se poste devant nous en essayant de, sûrement, être menaçante.

Femme : Alors je vous suggère de virer vos culs de ma propriété avant que j'appelle vos mères mes mignons.

On reste quelques secondes à se regarder dans le blanc des yeux avant que la voix de pogo au loin retentit.

Pogo : C'est bon Tammy. Laisse-les entrer.

Nous entrons à l'intérieur du Mobile Home en souriant à cette Tammy et voyons pogo assis à une table. Il nous fait signe de la tête pour nous installer devant lui ce que nous faisons de suite.
Puis nous entendons cette Tammy venir aussi à l'intérieur.

Pogo : Soit vous êtes stupides, soit vous êtes désespérés. Le quel des deux ?

Cinq : À toi de nous le dire.
Dit-il en sortant le bout de chair comportant le tatouage et en le mettant sur la table devant Pogo.

Pogo : Ça ressemble à mon travail mais j'ai jamais fais ce tatouage.
Dit-il en le prenant en main et en le rebalançant quelques secondes plus tard.

Cinq  : Tu ne l'as pas encore fait. Je l'ai découpé sur mon double centenaire.

Pogo : Aaah. Donc vous êtes désespérés.

Vingt-deux : Tu le saurais aussi si tu savais que tout l'univers était en danger.

Pogo : C'est arrivé alors ?
Dit-il en prenant son verre.

Il sort une arme de sous la table et le range dans son sac, oui, il nous menaçait depuis le début avec  un révolver. Il cherche d'ailleurs quelque chose dans son sac murmurant des mots qui nous dont inaudible. Il sort ensuite un livre.

Pogo : Ah, le voilà. Ça vous dit quelque chose ?

On regarde le livre qui avait tout un tas de symbole, Cinq met le bout de chaire sur un endroit du livre et on pouvait voire que cela se complétait parfaitement.

Pogo : Reggie était obsédé par ces symboles. C'est un sigil.  Un symbole censé avoir des pouvoirs magiques.

Cinq : Papa croyait à la science, aux faits. Je ne le respectait pas beaucoup en tant qu'Homme mais je respectais ça. La magie, c'était pas son truc.

Vingt-deux : Il doit alors avoir un sens ce symbole.

Pogo : J'en sais rien. Mais il appelait ça le projet Oblivion.

Un flash me revient avec le double de Cinq mourrant nous disant le même mot : "Oblivion"

Cinq : Ce projet, il faut que nous en sachions plus.

Pogo : C'était un mission suicide. Il préparait les enfant de la Sparrow Academy en s'attendant à ce qu'ils ne reviennent jamais. C'est pour ça que je leurs ai donné ces pilules, pour qu'ils puissent se protéger.

Cinq : Oui mais mon camé de frère vient justement de le sevrer. Va comprendre...

Pogo : Ça signifie que le projet Oblivion est de nouveau d'actualité et que vous êtes tous en grand danger.
Dit-il en buvant un verre vite accompagné de Cinq.

Cinq : Alors je devrais me faire ce tatouage pour boucler la boucle.

Vingt-deux : Tu es sûr de toi là ?

Cinq : Oh je crois que le destin se fiche de savoir si je suis sûr de moi ou non.
Dit-il en se levant et en enlevant sa veste.

Tammy : Le destin c'est un bel enfoiré.

Cinq se lève ainsi que Pogo et Tammy. Tammy prend la place de Pogo et Cinq de Tammy.
Il s'y installe, enlève sa veste de costume, sa cravate et sa chemise.
Et bien, je n'avais pas très chaud jusqu'ici mais j'ai l'impression  que la température a monter de 10 degrés.

Pogo : C'est partit.

Et ce singe commence alors à tatouer mon chère Cinq. 

1073 mots.

Désolée pou les fautes d'orthographes.

Numéro Vingt-deux Where stories live. Discover now