CHAPITRE 6

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Italie, 11h

En posant mon pied sur le sol italien, je savais qu'il ne me restait pas beaucoup de temps avant qu'il n'arrive lui aussi ici. Mais je n'avais que faire de son arrivée. Le soleil me faisait sentir vivant ce que je n'avais pas ressenti depuis si longtemps. Je n'avais pas pris de vacances depuis 10 ans. Donc, sans penser à l'autre cabot, je me suis décidé d'aller à la plage et en avant pour aller acheter un nouveau maillot de bain, bien sexy. C'est ainsi que je déambulais dans les villes italiennes à la recherche d'un magasin de vêtements, avec ma précieuse petite valise à roulettes à la main.

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Après avoir trouvé le meilleur maillot de bain qu'il soit. Je me dirigeai vers un endroit secret où j'étais sûr que personne viendrait et que personne serait sur la plage.

Arrivé sur la plage, je décidai de mettre ma petite valise à l'ombre loin des regards suspicieux et partis nager comme une magnifique créature des comptes de pirate.

Après plus d'une heure de nage et de bronzette, je me levais et mis une magnifique robe de plage que j'avais au préalable acheté en même temps que mon maillot de bain et accueillit avec un grand sourire la troupe d'hommes en costume noir me visant avec de nombreuses armes à feu en attendant les ordres de leur chef.

- Si quelqu'un m'aurait dit que tu me ferais le même coup 12 ans plus tard ma chérie, je l'aurais fumé avec le feu d'artifice du nouvel an.

- 12 ans ! Tu me vieillis trop, c'était il y a 10 ans, 10 ans, répète-je pour qu'il comprenne bien que j'étais vexé de m'avoir vieilli alors que j'étais encore dans la vingtaine.

- Mes excuses ma chérie. Mais voir que tu profites de ma plage privée devant chez moi sans moi en plus, fit-il en prenant une voix triste et dramatique. C'est planté un couteau dans le dos.

Son expression avait changé du tout au tout, maintenant, il était dans son mode manipulateur, que je détestais tant.

- Où pourrais-tu le faire pour moi ? Tu sais que rien n'est gratuit dans la vie.

- Juste pour avoir profité de ta plage! Quel escroc tu fais, tu n'as pas changé.

- Tu sais que je le resterai à jamais. Allons parler autour d'un bon repas chaud, tu pourras prendre une douche avant. Je ne pense pas que l'eau de mer soit bonne pour ton joli petit minois.

- Avec plaisir.

J'ai pris ma valise et suivi le chef de bande jusque chez lui entouré par la bande d'hommes précédente. On avait juste à monter les escaliers juste devant nous pour être chez lui. Je savais qu'il avait une plage privée juste devant sa villa, j'en ai profité d'un maximum avant qu'il me vire pour la deuxième fois de ma vie.

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Après avoir pris une bonne douche dans cette magnifique villa, on m'a guidé vers la salle à manger où m'attendait le maître de maison. Mon ventre ne put ne pas crier face à cet amas de nourriture qui avait tout bonnement l'air délicieuse.

- Je vois que tu as faim, prend place, en me montrant mon siège.

Je m'installais et commençais déjà à me servir de ce magnifique buffet, tout en questionnant le maître de maison.

- Alors, qui tu veux que je tue pour toi, Lorenzo, dis-je avec la tête inclinée vers lui tout en mangeant.

Il me regardait avec une lueur perverse dans le regard. Son regard descendait sur mon corps, détaillant chaque centimètre de peau, et remontait vers mes yeux.

- Tu sais que ma proposition tient toujours, il souriait.

- On a plus de 10 ans d'écart et je te l'ai déjà dit. C'est N.O.N, dis-je en soufflant devant sa énième tentative.

Lorenzo était le chef de la mafia italienne, il a maintenant 35 ans. Il n'était pas moche, mais juste pas à mon goût.

-Très bien, reprit-il avec un ton plus ferme et sérieux. Tu dois tuer quelqu'un se trouvant à Monaco pour moi. Je te donnerais 700 mille euros.

Je le regardais plus sérieusement pour cette affaire. Monaco, c'était le meilleur endroit pour la suite de ma cavale, sachant où j'allais m'arrêter après ma mission.

- Mais je veux que tu le tues avec ma signature, tu l'as connu n'est ce pas?

- Oui, je l'ai connu. Tu sais qu'est ce qu'il te reste à faire.

- Déposer la douce dans le meilleur jet.

On se leva tous les deux en même temps et il demanda à une bonne de ramener ma valise. C'était parti pour un petit trajet des plus calmes.

- Lorenzo, j'ai oublié de te prévenir, je suis recherché par un clébard donc tu sais quoi faire, dis-je en allant me changer pour le trajet.

- Qu'est-ce que tu as encore fait chérie ?

Tout en montant les escaliers, je l'entends téléphoner à ces hommes pour privatiser un aérodrome. Petit chien, tu ne me trouveras pas tout de suite.

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- Voici les informations. Tu as déjà rencontré cette personne, il me tendit une grande enveloppe noire.

Je la saisis et l'insère dans mon nouveau sac à dos que Lorenzo m'a permis de lui voler. En me tournant, j'observais le joli petit coucou qui va m'emmener tout droit à Monaco. Je regardais mon téléphone et me retournais vers Lorenzo pour faire mes adieux.

- Je dois y aller, je sais que mon petit toutou va arriver d'ici là quelques minutes.

- Au revoir et à bientôt ma chérie. Et n'hésite pas à utiliser ma plage quand tu veux, m'annonça-t-il tout en me faisant un clin d'œil.

- Je ne me gênerais pas, dis-je en me dirigeant vers le jet pour mon départ.

En prenant place dans le jet, je sortis l'enveloppe noire.

À qui je vais faire une petite surprise ?

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PDV: Deimos

J'étais arrivé avec mes bêtas à l'aérodrome avec en vue d'aucun jet en vue sur terre, mais un luxueux en haut dans les airs à plusieurs kilomètres.

- Deimos, alors c'est toi qu'elle évite comme cela, rigole une voix en sortant de la porte d'entrée de l'aérodrome.

- Lorenzo, le ton sévère dans ma voix, qu'est ce que tu fais ici.

Mes bêtas prenaient place à mes côtés, tant dis que les hommes de Lorenzo se plaçaient derrière lui.

- Et bien, je crois que tu le sais aussi bien que moi, il pointe le jet au loin. Si je savais que c'est toi qui l'as cherché, je lui aurais pris un vol plus tôt, dit-il en s'avançant devant moi.

Sous la provocation de sa phrase, je m'avançai à mon tour.

- Où est-ce qu'elle part ?

- Ça, je te le dirais jamais.

On se jaugeait du regard puis il partit en direction de ces voitures et monta dans l'une d'entre elles. Avant de partir, il baissa sa vitre pour me dire.

- Et dire qu'elle a rejeté aussi tes avances, surtout au Grand Roi Deimos, rigola l'autre péquenaud en montant sa fenêtre.

Je regardais le jet au loin.

Je jure, je te retrouverai et te ferai goûter les goûts les plus amers de ta vie.

IlliciteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant