Chapitre 2

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Dans le chapitre précédent :

- On doit gagner, on a pas le choix.

- Pour Akira.

- Pour les autres pertes.

Karube avait raison, et avec une phrase ils nous avaient boosté, on a pas le temps de se morfondre. Nous décidons collectivement d'ouvrir la porte "vivre" suivant une intuition d'Arisu.



Son intuition était bonne puisque cette porte et celle d'après ne nous ont pas conduites pas à la mort. Mais quand nous arrivâmes à la dernière pièce, Arisu semblait comme figé.

- Qu'est-ce qu'il se passe Arisu ?

- Elle ne devrait pas être là, mais ici. Il se tourna vers un mur qui était vierge, fade, même pas une affiche dessus.

- La porte ? Mais, on fait comment ? On peut pas créer de porte ?

- T/p ?!

- Bah quoi, je panique et quand je panique je dis des conneries.

- Elle a raison, on fait quoi du coup Arisu ?

- Je sais pas.

Les deux autres commencèrent à embrouiller Arisu mais je voyais bien que c'est pas comme ça qu'il allait réussir à trouver une solution. Il faisait de son mieux, ça se voyait bien. Je tirais le bras de Chota et Karube pour les amener à l'écart, et la femme que je n'avais pas entendue énormément vint aussi.

- Laissez-le se concentrer correctement enfin, il est littéralement la seule personne pas trop conne pour nous sortir d'ici.

- T'as raison, on paniquait.

- Ça se voyait à peine vous inquiétez pas. Je réussis à leur arracher un sourire amer, mais c'était mieux que rien.

Pendant ce temps Arisu avait dessiné une espèce de schéma sur le sol, le plan de là où on était et les portes précédentes.

- Normalement la porte aurait dû être là, vu que la salle est un carré.

- T'en est sur ? En voyant le regard appuyé de Karube et de la femme je me repris : enfin on n'a jamais vu le plan du bâtiment, parce que si je comprends bien, cette porte mène à du vide, mais si justement la pièce se termine là-bas ?

- C'est pas impossible. Et puis on n'a pas d'autre choix, si on prend cette porte on meurt assurément.

Mais nous avions mis tellement de temps que la pièce commençait se réchauffer et elle s'enflamma dès que nous passions le pallier de la porte. Mais on avait réussi à passer indemne, enfin c'est ce que je croyais jusque j'entende deux cris : le miens et celui de Chota. Ce dernier était brulé sur tout son mollet et sur l'avant-bras avec lequel je l'avais poussé pour qu'il passe la porte à temps.

- Merci t/p sans toi je pense que je n'aurais plus de jambes à l'heure actuelle. Mais ça va ton bras ?

- C'était normal, j'allais pas te laisser enfin, et oui ça va j'avais juste pas sentis que j'étais brûlée.

"Félicitations, vous avez gagné" ces mots, je crois que je ne m'en lasserais jamais, vu ce qu'ils signifient, on a terminé, on a gagné, on est en vie. "Deux jours sont rajoutés à votre visa".

- Un visa ? C'est quoi ?

- Le nombre de jours qu'il vous reste à vivre.

- C'est morbide à ce point-là ? Ça m'étonne même pas tout compte fait.

Nous décidâmes de sortir, accompagnés par la femme pour trouver un endroit où dormir le soir-même. Nous sommes également passé par une pharmacie afin de trouver de la pommade et des bandes pour les deux brûlures. Même si celle de Chota est bien plus importante que la mienne, il a tout de même insisté pour que je sois soigné en première, pour me remercier. Je me retrouve donc avec un bandage à l'avant-bras alors que Chota lui boite et souffre énormément, malgré l'antidouleur qu'on lui a donné.

Au vu de la détresse de notre ami, car oui on se considère tous amis au vu de ce qu'on a traversé, Karube, Arisu et moi décidons de participer à un autre jeu dans l'espoir de trouver un médecin. Nous sortons donc de notre refuge d'une nuit pour nous diriger une autre arène, et nous pensions la trouver plutôt éloignée de la première et pourtant elle n'était qu'à quelque minutes de l'ancienne. On se retrouva donc à l'entrée d'un immeuble avec des coursives extérieures. Il y avait bien plus de monde que lors de notre premier jeu, il y avait même un homme avec une arme ! Il était accompagné de ce que je supposais être son acolyte. Les personnes présentes étaient toutes différentes, il y avait une fille qui avait l'air sportive, un vieil homme, une étudiante qui me rappelais fortement Akira et aussi une personne en recul, avec une veste blanche et la capuche sur sa tête. Je donnais un rapide coup de coude à Arisu.

- Le type en blanc au fond et celui avec une arme et son coéquipier j'leur fait pas confiance.

- T'as vu que certains ont des bracelets, comme un signe. Il se tourna vers moi mais je pouvais voir dans son regard qu'il avait entendu ce que j'avais dit mais il ne valait mieux pas en parler plus longtemps.

- Comme un signe d'appartenance tu crois ?

- Hé vous parlez de quoi vous deux ? Karube s'était joint à nous, se mettant devant nous.

- T'as vu que certains ont un bracelet ? Peut être qu'ils appartiennent à un groupe.

Nous prenons rapidement un téléphone chacun, n'ayant pas encore l'automatisme ce fut le vieil homme qui nous le pointa du doigt. Karube pris le dernier téléphone sur la table et la voix résonna de nouveaux « les inscriptions sont terminées. Il y a un total de 26 participants. L'épreuve, de difficulté de 5 de pique, est le jeu du chat. Le but est simple : trouver la bonne porte et échapper à l'intrus, vous avez 3 heures ».

- On se sépare ? Je vais surveiller un des deux que je sens pas, essayer de vous rapprocher de l'autre.

- Qui va où ? Karube, qui avait posé la question se tourna vers Arisu et moi, attendant la réponse.

- Heu... Je commence par les portes d'en haut et vous faites celle d'en bas ?

- Ça me va.

D'un regard les deux garçons s'accordèrent dans la direction où aller, tandis que moi je me dirigeais vers l'ascenseur. Je suis presque sure qu'on a du temps avant que la chose arrive. Et quand j'arriva au niveau de l'ascenseur je me retrouvai au niveau du mec avec la veste blanche, et je m'aperçus qu'il avait des mèches blondes ainsi qu'une espèce d'écouteur, voire de Walkman.

Et voici le deuxième chapitre, j'espère que vous avez apprécié. A bientôt pour le prochain chapitre !


Ma vie à BorderlandOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz