24. La bataille des cinq armées

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« Si plus de gens valorisaient la maison au-dessus de l'or, ce monde serait un endroit plus joyeux

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« Si plus de gens valorisaient la maison au-dessus de l'or, ce monde serait un endroit plus joyeux. »

De bon matin, nous retournons tous les deux avec les Nains, en haut de la montagne. Je sais que ce n'est pas ce que veut le Magicien, mais nous ne pouvons pas fuir, ni nous cacher éternellement dans la montagne. Les deux armées, c'est à dire les Elfes et les Hommes de Lacville, viennent se positionner devant Erebor, avec en tête Thranduil et Bard. Bien sûr, j'ai grandement peur de ce qu'il va se passer, mais je reste impassible. Mon Dragon est toujours posé sur le haut de la montagne sagement.

-Je logerai la prochaine entre vos yeux, annonça Thorin après avoir tiré une flèche au sol, près du Roi Elfe, alors que les Nains l'acclament.

Le concerné sourit faussement alors son armée, des milliers d'Elfes, bandent leurs armes sur le Roi de la Montagne. Tous les Nains se cachent sauf Thorin qui reste face aux Elfes. Mais Thranduil ordonne à son armée de baisser les armes.

-Nous sommes venu vous dire qu'un paiement de votre dette à été offert, et accepté, déclara fièrement le blond.

-Quel paiement ? Je ne vous ai rien donné. Vous n'avez rien.

-Nous avons ceci, déclara Bard en sortant le joyau de sa poche et en le brandissant au-dessus de sa tête.

-Ils ont l'Arkenstone, commence Kili. Voleurs ! Comment avez-vous mis la main sur l'héritage de notre maison ? Cette pierre appartient au Roi !

-Et nous la lui rendrons, de bonne grâce, continue l'archer en rangeant la précieuse pierre dans sa poche. Mais avant cela, il doit honorer sa parole.

-Ils nous prennent pour des idiots, c'est une ruse, réagit férocement Thorin. Un vil mensonge. L'Arkenstone est dans cette montagne ! crit-il. C'est une feinte !

-Ce n'est pas une feinte, intervient Bilbon calmement. C'est la vraie pierre. Je la leur ai donné, déclare-t-il sans me mentionner, sûrement pour me protéger.

-Vous ? commence Thorin en se tournant vers le semi-homme.

-Je l'ai prise comme la part qui me revient.

-Vous voulez me la voler ?

-Vous la voler ? Non, je suis un cambrioleur, mais un cambrioleur honnête. Je suis prêt à ne rien réclamer en échange.

-Ne rien réclamer ? rit faussement le Nain. Vous n'avez rien à me réclamer, misérable nabeau !

Le brun se rapproche sauvagement du petit homme mais je me mets entre les deux pour défendre le cambrioleur.

𝐋𝐚 𝐌𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐃𝐫𝐚𝐠𝐨𝐧𝐬 :; 𝐥𝐨𝐭𝐫 & 𝐡𝐨𝐛𝐛𝐢𝐭Où les histoires vivent. Découvrez maintenant