20. Le talisman

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« Ainsi vient la neige après le feu, et même les Dragons ont une fin

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« Ainsi vient la neige après le feu, et même les Dragons ont une fin. »

Le petit matin fit son apparition, après une nuit bien mouvementée. Du haut de mon Dragon, nous survolions tous les trois la ville en cendres. Sur le rivage, de l'autre côté du lac, les survivants de la ville s'étaient regroupés. Ils était tout de même nombreux, mais me dire que certains avaient perdu des êtres chers me fendait le cœur.

-Tout est de ma faute, lâchais-je en observant tous ces gens.

-Tout est de la faute de ces foutus Nains, me corrigea Bard d'humeur morose.

-Et Tilda et Sigrid ? Où sont-elles ? questionne Bain.

-Je les ai vus s'échapper de la ville avec les autres. Vous allez les retrouver, je vous le promets.

Face à ces paroles, j'ordonne à Drogon de retrouver la terre ferme, un peu plus loin du rivage, dans une clairière. Une fois arrivé à destination, nous quittons tous les trois le dos de la bête ailé. Je me rapproche de ce dernier et l'observe avant de poser ma main sur ses écailles.

-Je suis tellement fière de toi, mon Dragon.

-C'est une brave bête, je me suis trompé sur son sujet, me confie l'archer.

-C'est vous qui avez tué Smaug, vous êtes tout aussi courageux, rétorquais-je en me tournant vers le Tueur de Dragon.

-Sans votre Dragon, j'aurais péri dans les flammes depuis bien longtemps. Vous méritez bien le surnom que l'on vous donne, Daenerys, Mère des Dragons, dit-il en posant sa main sur mon épaule.

-Je ne mérite aucun surnom, rétorquais-je en baissant la tête. J'aurais du tuer Smaug quand il était encore à Erebor.

-Vous avez fait de votre mieux, vous avez fait ce qui vous semblait être le plus juste, intervient Bain. Et le Dragon est mort.

-J'ai vu le Doré cracher des flammes en votre direction, et cela ne vous a guère brûlé, ces flammes n'ont eu aucun effet, reprend le père. Le feu ne peut tuer un Dragon. C'est une nouvelle preuve que vous êtes la Mère des Dragons.

-Merci beaucoup les amis, soufflais-je en essuyant mes yeux, au bord des larmes. Maintenant, allons retrouver votre famille !

Nous quittons alors tous les trois la clairière et rejoignons les survivants de Lacville sur la rive. Certains manquaient de se noyer en venant à la nage, d'autres soufflaient un bon coup, installé au sol et beaucoup sanglotaient. Les cris des hommes résonnaient. Ils avaient tout perdu. À cause de Smaug. À cause de nous. Et surtout à cause de moi.

Je me demandai comment se sentaient les autres Nains de leur côté, je me demandai comment Bilbon allait, et comment Gandalf allait. Thorin devait culpabiliser à mourir et j'aimerais tellement être à ses côtés à ce moment même, rien que pour pouvoir le prendre dans mes bras. Malgré moi, je m'étais attaché aux Nains, et surtout à Kili, Fili et Thorin. Mais avec Thorin, c'était différent. Il me manquait.

La Mère des Dragons :; lotr & hobbitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant