CHAPITRE VINGT-HUIT

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Je sentis une douce chaleur sur mon visage, c'est cela qui me réveilla. J'ouvris un oeil, puis le second, avant de les refermer, oublie par la soudaine luminosité. Je me tournai pour me cacher de la lumière avant de frotter mes yeux et de les ouvrit. Cette fois, je n'étais plus éblouie.

Je me redressai, les mains sur un agréable matelas. Sur mon corps, se trouvait un drap blanc, tout comme l'était la tunique que je portais. J'observai rapidement ce qui m'entourait : c'était une chambre. Il y a avait des murs en pierre, une fenêtre à ma gauche avec des rideaux, et un meuble à ma droite. Je fronçai les sourcils avant de me lever.

Lorsque j'étais enfin debout, mes pieds touchèrent le sol en pierre froid. J'avais l'impression que mes pieds brûlaient contre le sol tellement ce dernier paraissait gelé.

Je fis quelque pas pour me rapprocher de la fenêtre. Une fois proche d'elle, j'observai l'extérieur. Il y avait un beau jardinage des arbres et des fleurs partout. On aurait dit un endroit tout droit sorti d'un rêve. Il n'avait pas l'air réel tant il était beau. Je pouvais voir des jeunes femmes cueillir des fruits, courir dans le jardin, se prélasser au soleil. C'était beau. Mais quel était cet endroit somptueux ?

Je me rappelai soudainement des événements qui s'étaient produits dans la nuit. Le dieu solaire était venu me chercher est m'avez emmené dans cet endroit : sur l'Olympe. J'étais désormais dans la demeure des dieux, dans une chambre, en train d'observer des nymphes s'amuser.

La porte de ma chambre s'ouvrit et je sursautai presque, me retournant pour voir qui venais me trouver. Je vis une femme s'approcher de moi, une pille de tissus entre les mains qu'elle posa sur le lit, avant de venir vers moi. Elle était belle, vraiment très belle.

Vêtue d'une magnifique tunique bleue claire, cette dernière était accessoirisé d'une fine ceinture noire avec un épi de blé en or dessus. Au niveau des épaules, elle avait également des petits épis de blé en or. Ses cheveux bruns étaient recouverts d'une voile bleu sombres légèrement transparent. Sa peau, légèrement plus clair que ses cheveux foncés, était parfaitement mise en valeur par sa tunique. Ses yeux bruns me regardèrent, et ses fines lèvres me sourirent. J'avais l'impression de voir du feu dans ses yeux. Ses mains attrapèrent les miennes et les serrèrent.

« T'es-tu assez reposé, ma chérie ? » Demanda-t-elle en penchant légèrement la tête sur le côté avec un sourire.

Incapable de parler, je hochai simplement la tête. Elle était légèrement plus grande que moi. Les détails étaient subtils, mais je me rendis enfin compte que j'étais face à Hestia, la déesse du foyer.

« Je t'ai apporté de quoi te vêtir. Je ne savais pas ce que tu préférais, alors j'en ai pris plusieurs. »

Ses mains vinrent se poser sur mes joues. Elle les caressa quelques secondes avant de passer ses mains dans mes cheveux.

« Tu as de très beaux cheveux blonds... C'est rare pour une déesse. La plupart d'entre nous avons les cheveux bruns. Il n'y a qu'Apollon et Arès qui ont les cheveux clairs. On peut t'ajouter à la liste, maintenant. » Me dit-elle avec un grand sourire.

Elle s'écarta de moi avant de se tourner vers mon lit pour attraper une des tuniques.

« Celle-là devrait être à ta taille. Et si elle est trop grande, je te mettrai une ceinture. »

Avec détachement, je commença à retirer ma tunique. Cela me semblait lunaire, je n'avais pas l'impression d'être éveillé. C'était comme si je dormais encore, ou comme si je somnolais. J'attrapai la tunique qu'elle me tendait, l'échangeant contre ma robe de chambre, avant de l'enfiler.

Chroniques des Mythes Oubliés Tome 1 : La Fille des GuerriersWhere stories live. Discover now