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Ron était allé se coucher tôt ce soir-là et Harry et moi étions restés dans la chambre de Ginny pour discuter de ce que nous allions faire quand nous repartirons. Cependant, je n'écoutai Harry que d'une oreille distraite, je pensais surtout à Tom. Il devait tellement m'en vouloir d'être partie comme ça d'un coup, une nouvelle fois.
- Tu sais pour le vif d'or que m'a légué Dumbledore, je pense que c'est la pierre de résurrection qui est cachée dedans.
Je me tournai étonnée vers Harry. La pierre de résurrection ? C'était Harry qui l'avait ? Non c'était impossible... Dumbledore me connaissait déjà à l'époque où j'avais été en cours avec Tom, il n'aurait jamais confié la pierre à quelqu'un d'aussi proche de moi. Cependant, ce vieillard avait toujours eu la fâcheuse habitude de faire confiance aux personnes qu'il ne fallait pas, comme Rogue. Aurait-il eu confiance en la nouvelle Hermione, totalement ignorante de son passé ?
- Je ne sais pas Harry, ça m'étonnerait franchement. Mais il se fait tard, j'aimerais dormir, on en reparle demain d'accord ?
Harry acquiesça en regardant l'heure sur la pendule de la chambre.

Je ne comptai pas m'endormir avant longtemps cette nuit là. J'attendis le milieu de la nuit.
Quand il fut près de trois heures du matin je sortis de mon lit et montai à l'étage supérieur. L'étage de la chambre de Ron et Harry. J'entrai le plus silencieusement possible et jetai un œil à mes deux amis. Ils dormaient profondément et je regardai du côté du peut d'affaire qu'avait Harry. J'ouvris immédiatement son sac, toujours en essayant de faire le moins de bruit possible, et je mis enfin la main sur la vif d'or. C'était si simple ! Avant de refermer la porte de leur chambre, je lui adressai regard triste. Harry me faisait tellement confiance... Il avait tord, ils avaient tous terriblement tord.

Alors que j'étais en train de redescendre les escaliers sur la pointe des pieds un claquement de porte retentit tout en bas. De peur que l'on me surprenne je me précipitai jusqu'à ma chambre et rentrai dans mon lit dans le silence le plus complet.
Cependant des voix se firent ensuite entendre. Les parents de Ron qui avaient leur chambre au rez de chaussé s'étaient surement levés pour voir ce qu'il se passait. Je sortis alors du lit et entrouvris la porte pour essayer d'entendre ce qu'il se passait. Cependant je ne distinguai que des sorts que l'on lançait, des sorts de protection. Une attaque était-elle prévue ? Tom avait-il eut l'idiotie de vouloir venir me chercher ? De peur que ce ne soit le cas je m'habillai rapidement et continuai d'essayer d'écouter ce qu'il se passait.
- Où sont les enfants ? Murmura une voix que je ne parvins pas à reconnaître.
- Ils dorment tous en haut.
J'entendis alors quelqu'un monter et je refermai alors la porte pour courir me coucher dans le lit. Cependant j'avais été idiote de m'être habillée... Ils trouveraient surement étrange que je ne sois pas en pyjama comme toutes personnes censées dormir au milieu de la nuit.
On ouvra soudain tout doucement la porte de ma chambre, je ne bougeai pas et fis semblant de dormir. Ma porte fut alors refermée et la personne monta aux étages supérieurs. On ne nous réveillait donc pas ? Si une attaque devait avoir lieux c'était quand même la meilleure chose à faire ! Je faillis me relever, mais entendant que la personne descendait de nouveau je restai allongée. Cependant il me semblait qu'il y avait plus de personnes qu'à l'allée dans l'escalier.
- Vite descendez, chuchota-t-on.
Mais que se passait-il ? Etait-on allé réveiller tout le monde sauf moi ? Je remarquai une présence derrière ma porte. Je me levai donc, pris une longue veste avec moi, enfonçai ma baguette et le vif d'or dans mes poches avant d'ouvrir ma porte d'un coup. Je me retrouvai alors face à Lupin qui avait sa baguette en main.
- Que se passe-t-il ? Dis-je en faisant mine d'être inquiète.
- Descend Hermione, descend en bas vite !
Je ne répondis pas et dévalai les escaliers. Mais je m'étais attendu à tous sauf à ça. Ils étaient tous là, Ron et ses frères, Harry, Molly et Arthur, les membres de l'ordre, Minerva qui me regardait avec inquiétude. Je constatai également qu'ils avaient tous leur baguette en main. Quand je fis un pas vers eux, ils se reculèrent tous dans un même mouvement. Je tournai ma tête derrière moi, Lupin me pointait sa baguette dessus. Je tournai alors sur moi même dans le but de me transplaner, mais je me retrouvai par terre, en bas des quelques marches qu'il me restait à descendre.
- On a mit en place certaines protections, m'expliqua Lupin. On ne voulait bien sur que pas que tu t'enfuies. Personne ne peut plus transplaner dans l'enceinte de la maison.
Je le regardai avec horreur. J'étais prise au piège. Je me tournai alors vers Harry et Ron. Harry était certainement celui qui tenait le moins fort sa baguette dans sa main. Ron me regardait avec haine.
- Que se passe-t-il ? Demandai-je alors à Lupin.
- Pourquoi as-tu essayé de fuir ? Me demanda-t-il à son tour.
- Que se passe-t-il ? Insistai-je le coeur battant.
- Le professeur Ma Gonnagall est allée vérifier des dossiers au ministère de la magie ce soir, bien sur sans aucune autorisation, mais il n'y a pas de Henry Larousse dans le registre des sorciers.
- C'est un moldu c'est ça ? Me demanda Harry plein d'espoir. C'est bien ce que tu avais dit à Ginny n'est-ce pas ?
- Bien sur que non ! Cracha Ron en me regardant méchamment. Il a pointé sa baguette sur moi! C'est bel et bien un sorcier.
- Bien comme tout le monde est réuni, nous allons pouvoir en parler calmement, intervint Minerva.
- Mais enfin arrêtez ! S'exclama Molly Wesaley en s'approchant de moi.
Dans une tentative inutile car Lupin qui s'était remit de leur côté la retint.
- Arrête Molly, lui ordonna son mari. Nous devons être sûr que tout le monde dans cette maison est en sécurité. Et si tu es innocente Hermione, je te pris de bien vouloir nous excuser d'avance.
- Elle n'est pas innocente, fit Ron. Elle nous trahi ! Elle donne des informations à l'ennemi !
- A quoi ressemblait le jeune homme que vous avez vu ? Demanda Minerva sans pour autant me quitter des yeux.
- Il était grand, bruns, des yeux noirs.
- Tu oublies beau, me moquai-je.
Je me demandais comment je pouvais avoir encore de l'humour dans une situation comme celle-là. Mais rire était surement la seule échappatoire quand on voyait tout s'effondrer autour de nous.
- Ne s'appellerait-il pas Tom ? Insista Minerva en se tournant vers moi.
- Non, il s'appelle Henry, répondis-je en soupirant.
- Ecoutez, ce que vous pensez est complètement absurde ! Hermione est une fille de moldue, comment pourrait-elle d'une manière ou d'une autre être dans l'autre camp ! S'exclama Molly.
- Peut-être qu'elle n'est pas véritablement une sang impure, répondit Minerva.
Tout le monde regarda le professeur avec étonnement devant tant de vulgarité de sa part.
- Je n'ai pas le sang impur. Modérez votre langage s'il vous plait, lui lançai-je le plus poliment possible pour ne pas me trahir.
Molly semblait croire à mon innocence, tout n'était peut-être pas perdu.
- Bon d'accord, soupirai-je alors. Il n'est pas sorcier.
- Il avait une baguette ! S'exclama Ron.
- C'était la mienne. C'est pour ça que j'ai du mentir. Je lui ai très souvent parlé de mon monde, de notre monde à tous, il connait tout sur tout. Je sais bien pourtant que c'est interdit mais...
Je ne terminai pas ma phrase et me mis à sangloter.
- Et voilà ! S'exclama Molly en se précipitant vers moi pour me prendre dans ses bras. Vraiment je ne sais pas ce qu'il vous a pris professeur, lui lança-t-elle d'un air menaçant. Hermione est votre meilleure élève est c'est comme ça que vous la traitez ! Vous êtes vraiment plus stupides les uns que les autres.
Tous semblèrent pendant un instant être mal à l'aise. Un cours instant. Jusqu'à ce que Harry, celui que je pensais le plus de mon côté avec Molly intervienne.
- Attendez, déclara-t-il à haute voix. Mme Weasley écartez vous d'Hermione encore juste quelques secondes s'il vous plait.
La mère de Ron s'exécuta perplexe, pendant que tout le monde, même moi, regardait Harry avec attention.
- J'ai déjà vu, grâce à des souvenirs que m'a permis de voir Dumbledore à quoi ressemblait Tom Jedusor dans sa jeunesse. Je ne vais pas te cacher Hermione, continua-t-il en s'adressant à moi, que tout le monde pense que tu étais en sa présence quand Ron t'as surpris.
- Quoi ? S'exclama le concerné.
- Hermione et lui ? Ajoutèrent les deux jumeaux en même temps.
Visiblement seul Harry et les adultes avaient été tenus au courant de ce qui se tramait réellement.
- Taisez-vous enfin ! S'exclama Tonks.
- Donc je sais à quoi ressemble Tom Jedusor quand il était jeune. Je vais reproduire son visage, ici, devant tout le monde et Ron me dira si c'est lui qu'il a vu.
- D'accord, répondit ce dernier.
- Ron, insista Harry. Ta réponse est très importante, ne réponds que si tu es absolument certain. Il ne faudrait pas condamner Hermione inutilement.
Non ! Il allait le reconnaître. Je devais partir. J'essayai de transplaner de nouveau mais en vain. Les sortilèges de protection fonctionnaient toujours.
- Tenez la fille, elle essaye de fuir ! Lança un aurore que je ne connaissais pas.
Ce dernier et Lupin se mirent alors chacun à côté de moi m'empoignant par les épaules.
- Non Harry. Arrête ! M'écriai-je. Tu sais bien que Ron est particulièrement en colère contre moi. Il ne dira pas la vérité, il vaudra à tout prix me faire porter le chapeau. Harry ne lui donne pas cette chance. Vous ne croyez tout de même pas que moi et... Et vous savez-qui ! Mais enfin je suis une enfant de moldue, tout ce qu'il déteste le plus !
- Vas-y Harry, assura Arthur Weasley voyant que ce dernier hésitait.
- Ne t'inquiète pas Hermione. Je sais que tu es innocente, ne t'en fait pas. Ron n'ira pas jusqu'à mentir.
Il pointa alors sa baguette vers le plafond, se concentra et un visage lumineux se dessina peut à peu. Quand Harry eut terminé il se tourna vers Ron. Son regard épouvanté bloqua Harry.
- Ron, ne me dit pas que...
- Si...parvint-il à répondre.
Il se tourna alors vers moi horrifié.
- Hermione... murmura-t-il alors.
Il fit un pas vers moi mais tout le monde l'empêcha d'aller plus loin. C'était finit, j'allais être enfermé à Askaban, j'allais peut-être même recevoir le baisé des détraqueurs...
- Mais Ron enfin... Ne soit pas stupide! Ce n'est pas du tout lui, lançai-je dans un dernier espoir.
- Vous mentez Mlle Granger! S'exclama alors Minerva. Vous êtes coincés maintenant, alors arrêtez de jouer à l'idiote !
- ARRETEZ DE M'APPELER COMME CA ! Criai-je. Arrêtez de m'appeler par cet ignoble nom de moldu !
La haine que j'avais pour elle et que je dissimulai depuis mon retour, m'envahit avec force.
- Non Hermione! Dis-moi que c'est faux, dis-moi que c'est faux... Supplia Harry d'une voix tremblante. Ignoble nom de moldu ? Mais qu'est ce que tu racontes ?
Tout était fini, alors autant en finir dignement.
- Je m'appelle Hermione Gryffondor, lâchai-je alors.
Je remarquai soudain que pour une fois, aucun des deux jumeaux n'avaient pensé à faire la moindre blague.
- Mais Hermione... murmura Molly scandalisée par la tournure des événements.
- Ce n'est pas l'Hermione que vous connaissez, intervient Minerva.
- C'est sur que toi tu me connais bien, lui lançai-je alors d'un regard noir. Traîtresse !
Tout le monde constata avec incompréhension la manière familière avec laquelle je m'adressais à mon professeur.
- Hein Minerva ? Insistai-je. Tu aurais eu ma mort sur la conscience si Tom n'était pas intervenu ! Comment as-tu pus !
- J'ai fais mon devoir Hermione, répondit-elle alors.
- Quel devoir ? M'exclamai-je alors. Tu n'avais même pas encore 18 ans ! Tu étais ma meilleure amie comment as-tu pu ! Je vais faire quelque chose que j'aurais du faire depuis longtemps !
Je sortis alors ma baguette de la poche.
- AVADA KEDA...
- PROTEGO ! Lancèrent alors pratiquement tous les sorciers de la pièce sur Minerva.
- Experlliamus ! Lança Harry.
Ma baguette s'envola de ma main et atterrit dans la sienne. Comment pouvais-je être encore aussi stupide ! Comment avais-je pu laisser mon unique chance de salut m'échapper aussi facilement.
- Professeur... demanda alors Harry d'une voix qu'il tentait de contrôler. Racontez nous ce que vous savez, nous ne comprenons rien.
Lupin et l'aurore pointèrent leur baguette sur ma gorge, tandis que Minerva s'installait sur la chaise la plus proche.
- Hermione et moi avions le même âge. Nous avons passé nos sept années à Poudlard ensemble.
- Pas exactement, intervins-je. Tu m'as empêché de terminer ma 7ème année. Tu ne t'en souviens pas ?
Cette dernière m'ignora et continua son récit.
- Il y avait bien sur un certain Tom Jedusor qui était élève parmi nous. Au début Hermione, comme tout Gryffondor, détestait les Serpentards et particulièrement Jedusor. Mais tout ça à vite changé. Ils sont d'abord devenus amis et ont finis par sortir ensemble. Ils passaient le plus clair de leur temps tous les deux et Hermione en était même venu à s'installer dans sa chambre de préfet dont pouvait bénéficier les élèves de Serpentards. C'était comme si ils étaient devenues une même et unique personne.
Durant le récit de mon ancienne amie, j'observai peut à peut le visage de tout le monde, de mes amis, se décomposer.
- Dumbledor avait eu vent de ce changement des quelques plus étranges... Une Gryfondor et un Serpentard, n'oubliant pas que tous les deux en étaient les héritiers... Tout cela l'inquiétait et il m'avait demandé de surveiller mon amie.
- Tu n'as pas mon amie, crachai-je.
- Celle qui avait été mon amie, corrigea-t-elle alors. Et puis bien vite je me suis rendu compte qu'elle et Jedusor complotaient quelque chose et au dernier moment j'ai découvert ce que c'était. Il voulait s'emparer de la pierre philosophale.
Tout le monde se retrouva stupéfait vers moi.
- Qui ne voudrait pas être immortel, lançai-je alors sur le ton de la conversation.
- Pas moi par exemple! S'exclama Harry.
- J'en ai donc informé le directeur ainsi que Dumbledore, poursuivit Minerva. Ils savaient où était entreposée la pierre et il savait également qu'il fallait faire preuve d'une grande force en matière de magie pour s'y introduire. Nous avons en même temps eu confirmation que la chambre des secrets avait été ouverte par Jedusor. Par ailleurs, le professeur de divination de l'époque nous a fait une affreuse révélation. Ils allaient devenir des sorciers impossibles à vaincre, impossible à contrôler. Ce présage n'augurait rien de bon pour l'avenir. C'est là qu'ils ont décidé de m'emmener avec eux, ils voulaient avec mon aide, raisonner Hermione. A l'époque, je dois avouer, que c'était ma meilleure amie.
- Tais-toi ! M'écriai-je.
- Cependant quand nous sommes arrivés, nous n'avons d'abord vu que Jedusor. Puis nous avons trouvé Hermione. Elle avait déjà la pierre entre les mains. Et l'un de nous, un aurore lui a alors lancé le sort de mort dans une tentative désespéré de toute faire cesser.
- Et celui que j'ai toujours aimé est intervenu, continuai-je alors. Sans lui je serais morte, mais il m'a sauvé ! Et je suppose que tout le monde à hâte de savoir qui a voulu me tuer n'est-ce pas ? Demandai-je en regardant Harry avec insistance. TON GRAND-PERE! M'exclamai-je alors. Il ne m'a même pas laissé le temps de lui expliquer pourquoi cette pierre me tenait tant à cœur, il ne m'a rien laissé dire et m'a tué ! Pourquoi crois-tu que mon tendre Tom t'en veut tant ?
- Mais Hermione... Je ne te connais plus... murmura-t-il. Ton tendre Tom... mais Hermione...
- Ce n'est pas l'Hermione que vous connaissez, insista Minvera en se relevant. Je ne sais pas comment mais elle a retrouvé la mémoire de son ancienne vie, mais ce n'est plus Hermione Granger.
- Mais comment se fait-il qu'elle soit toujours vivante malgré le sort de mot ? Demanda le père de Ron.
- Merci d'en parler avec tant de délicatesse, sifflai-je entre mes dents.
- Nous ne savons pas vraiment ce qu'il c'est passé, répondit Minerva. Tout ce qu'on sait c'est que Jedusor a lancé un sort sur Hermione, un sort inconnu. Puis voyant que les baguettes étaient pointées sur lui, il s'est enfuit.
- Qu'a produit ce sort? Insista Lupin.
- Il m'a fait renaître, répondis-je.
- Ce n'est pas exactement ça, corrigea cependant Minerva. Hermione a d'abord été pétrifiée. C'est dans le bureau du directeur de Poudlard qu'à été conservé pendant longtemps son corps dur et droit, telle une statue. Puis, un jour, des bruits de pleurs ont alerté le nouveau directeur qui n'était autre que Dumbledore. Hermione venait de renaitre à l'état de bébé. Dumbledore dans son éternelle bonté, a choisis de conserver le prénom qu'elle avait toujours eu et l'a déposé devant la maison d'une famille de moldu qu'il savait dans l'incapacité d'avoir un enfant. Ces deux moldus ont acceptés avec grande joie la possibilité qui s'offrait à eux.
- Hermione, tu es du côté de...
- De celui que j'aime oui, répondis-je. C'est là qu'est ma place et que sera toujours ma place. Vous restez cependant tous autant que vous êtes dans cette pièce des êtres chers à mon cœur. Sauf toi Minerva bien entendu, ajoutai-je en la gratifiant d'un regard menaçant. Toi, sois sur que je te tuerais.
- Hermione, s'imposa cependant Tonks. Tu vas être emmené à la prison d'Askaban.
- Où j'y serais jugée ? Demandai-je. Pour quel crime ? Pour le vol de la pierre que je n'ai plus ou pour aimer le dangereux Lord Voldemort ? Vous pensez donc qu'il sera aussi facile que ça de m'arrêter ?
- Je vous avais dit que ce n'était plus la même. Harry donnez sa baguette à un aurore, s'impatienta Minerva.
- Ce que tu peux m'agacer ! M'exclamai-je. Jamais je ne ferais de mal à Harry ! Je ne m'en prends qu'à ceux qui me trahissent ! Donnez-moi ma baguette, ordonnai-je alors en tendant une main droite devant moi. Evidemment, personne ne bougea. Je me téléportai alors jusqu'à derrière l'aurore en question et récupérai en quelques secondes seulement l'objet qui m'était le plus précieux.
- N'oubliez pas ! Maintenant vous savez que je suis Hermione Gryffondor. Rien ne peut m'arrêter. ENDOLORIS ! Lançai-je à l'attention de Minverva qui s'effondra par terre en se tordant de douleur.
Tom avait eu raison, pour lancer ce sort il fallait vraiment le vouloir et celle a qui j'en voulais le plus sur cette terre, était Minerva.
- Experlliamus !
- Protégo ! Ne fait pas ça Harry ! M'exclamai-je. Je suis ton amie. Je ne veux pas de mal à personne ici, mis à part à Minerva que je compte bien tuer d'ailleurs.
- AVADA KEDAVRA !
Je reçu le sors en pleine poitrine. Un sort si puissant qu'il me fit tomber en arrière. Je fermai les yeux. C'était le moment pour savoir si la potion qu'avait mis au point Tom était efficace. Etais-je réellement immortelle ?
- Mon dieu! Mais qui a lancé ce sort ? S'exclama Molly.
- C'est moi, répondit alors Minerva. C'était la seule solution.
- Tu me crois donc morte ? Lançai-je alors d'une voix mielleuse en me relevant. Me crois-tu donc si faible que ça ?!
Tout le monde sembla se rapprocha de moi en retenant son souffle.
- Je suis immortelle. Crois-tu vraiment que la fameuse pierre philosophale pouvait m'échapper une seconde fois ? Demandai-je en souriant.
- Experlliamus ! Lança de nouveau Harry.
- Protego ! Ce que tu peux être agaçant ! M'exclamai-je en me tournant vers lui. Tu es toujours mon ami Harry, je ne suis en aucun cas ton ennemi.
Je vis cependant que ce que je disais n'avait aucun effet. Et au moment où tout le monde leva sa baguette dans ma direction je me téléportai loin de la maison des Weasley.

Quand je déposai enfin les pieds sur le sol, je surpris une dispute entre Bellatrix et un autre mangemort. Je levai les yeux au ciel d'exaspération.
- Allez faire ça ailleurs! M'exclamai-je.
Les deux s'exécutèrent étonnés de me voir ici et j'avançai vers la porte du manoir, tout en serrant fermement dans ma main le vif d'or. Je savais à présent, je savais ce qu'il m'était arrivé et pourquoi je n'étais pas plus vieille que ça. Je n'avais pas tout de suite recommencé ma vie, j'avais d'abord été figé !

Défaut de mémoire Where stories live. Discover now