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Une semaine plus tard et je n'ai toujours aucune nouvelle de Gianni

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Une semaine plus tard et je n'ai toujours aucune nouvelle de Gianni. Je l'ai appelé, je l'ai même harcelée mais il ne me répond plus, je crois bien que ce veux débris a bloqué mon numéro. J'ai essayé de me rendre à nouveau dans la prison, mais ils n'ont pas accepté ma venue et m'ont presque chassé avec des coups de pieds dans le cul.

Cela fait donc une semaine que je reste cloîtrée chez moi, je ne suis pas allée en cours, je n'ai mangé qu'une tomate et un paquet de chips depuis sept jours et bien évidemment je passe ma journée dans mon lit avec Sky. Peter a tenté de me joindre, plusieurs fois d'ailleurs mais je n'ai pas répondu, je l'ai d'ailleurs supprimé de tout part et puis bloqué. Natacha a raison, ce pari n'en vaut pas la peine.

Aujourd'hui c'est après avoir tenté d'appeler Gianni encore une centaine de fois que je jette mon téléphone à travers l'appartement. J'enfile un legging, un pull trois fois plus grand et chausse mes bottes. Je récupères la laisse de Sky et elle bondit lorsqu'elle comprend qu'on va sortir. La pauvre ça fait deux jours qu'elle n'a pas vu la lumière du jour.

- « Allez Sky on va te dégourdir les pattes. »

Elle aboie joyeusement et saute sur mes jambes, je la câline et l'embrasse avant que nous descendions. Finalement on fait un plus grand tour que prévu et inconsciemment ou consciemment je ne sais pas trop, je me retrouve devant l'immeuble de Natacha. Sky aboie car maligne comme elle est, reconnaît la rue et l'immeuble de la russe.

- « Natacha n'est pas là Sky et même si je sais qu'elle te manque, on va quand même monter chez elle d'accord ? »

Elle me regarde avec ses yeux bleus et sa mine se fait légèrement plus triste. J'embrasse le bout de son museau et pousse la porte qui ne possède toujours pas de code. Je me dirige chez la gardienne et toque.

- « Tiens vous me dites quelque chose vous. »

- « Je suis l'amie de Natacha, elle m'a dit vous avoir laissé les clés pour moi. »

- « Bah vous tombez bien vous ! Le proprio veut louer l'appartement à de nouveaux jeunes gens, mais rien n'est vidé et il veut que je le fasse et-

- « Touchez à rien. Elles vont revenir. »

- « Ah ça j'en serais moins sûr à votre place. J'en ai vu dans cet immeuble miteux des gens partir avec ce service et croyez moi qu'ils ne reviennent jamais d'où ils viennent. Direction leurs pays et c'est pour le mieux n'est-ce pas ? »

- « Je peux avoir les clés. » Je dis en tiquant d'agacement, elle est vraiment insupportable cette grosse dame.

- « Oui, vous c'est Nana il me semble. Elle m'avait dit que viendrait une fille impolie et qui ne sourit jamais. »

- « Les clés ! »

- « Oh ça va oui ! Et puis les chiens ne montent pas à l'étage ! »

NanaOn viuen les histories. Descobreix ara