Chapitre 9

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Note: Bonjour à tous ! Voici l'avant-dernier chapitre de cette histoire ! Bonne lecture ^^


— Vous êtes sûrs que vous n'êtes pas vraiment ensemble ? Vous êtes trop mignons avec vos petits bentô assortis !

— Haha ! Non, nous ne sommes pas un couple, Burning !

Izuku répondit à leur supérieure tandis que Katsuki était en train de s'étouffer avec sa nourriture à cause de la remarque soudaine. Pour être honnête, ce n'était pas la première fois que quelqu'un de l'agence d'Endeavor leur faisait ce genre de remarques, néanmoins, il avait bien du mal à s'y habituer et à rester de marbre, au contraire d'Izuku qui répondait à tout le monde avec le sourire. Il démentait avec tant d'aplomb que l'Alpha avait l'impression de voir partir en fumée tous les maigres espoirs qu'il pouvait nourrir au fil des jours de leur colocation.

Cela faisait un peu plus d'une semaine qu'ils travaillaient officiellement chez Endeavor, avec Todoroki. Contrairement à l'époque du stage, les trois ne circulaient plus en file indienne derrière le grand patron mais participaient individuellement aux missions de patrouilles en compagnie d'autres Sidekicks. À cause de leur statut de partenaire officiel, Katsuki et Izuku participaient souvent aux mêmes missions, ce dont le jeune homme ne savait pas devoir en être soulagé ou non. Une partie de lui était tout de même satisfaite que son colocataire reste dans son champ de vision, comme il l'avait été tout au cours de leur vie. Qu'il disparaisse brusquement comme Kirishima ou les autres idiots de sa bande lui aurait sans doute fait un sacré choc.

En attendant, accompagner les autres employés d'Endeavor constituait autant de moqueries sur leur statut assez inhabituel, quand bien tout le monde était au courant de leurs circonstances. Comme Ashido, Burning s'était avérée être le genre de femmes à adorer ce genre d'histoires dignes de séries télévisées, malgré son caractère répondant. C'était celle qui leur faisait le plus de remarques et qui cherchait anguille sous roche, envers et contre tout.

— Mais vous avez quand même des bentô assortis ! se défendit-elle avec un sourire.

— C'est parce que Kacchan fait la cuisine, sourit Izuku. Et il cuisine si bien ! J'ai tellement de chance de vivre avec quelqu'un qui soit doué en cuisine ! Je regrette presque les jours où l'on est obligés de manger un morceau au konbini du coin !

Katsuki aussi regrettait les jours où ils n'avaient pas le temps de revenir à l'agence pour manger le repas qu'il avait préparé pour eux, mais pas pour les mêmes raisons. Pour lui, c'était le fait de voir le visage d'Izuku s'illuminer qu'il regrettait lorsqu'ils devaient passer par une enseigne de konbini quelconque. Le repas ne se perdait jamais au final, puisqu'ils le mangeaient quand même le soir venu, avant de s'écrouler sur le canapé ou dans leur lit respectif.

Burning finit par lâcher l'affaire cette fois-ci encore, non sans leur lancer un regard suspicieux. Peut-être croyait-elle qu'ils cachaient bien leur jeu et qu'Izuku était un excellent menteur, mais, vraiment, il n'y avait strictement aucune anguille sous roche. Au point où il en était, Katsuki avait cruellement conscience que le comportement et les sentiments de son rival ne changeraient en aucun cas pour lui. Depuis le jour de leur emménagement où il avait réussi à le faire rougir sans vraiment le vouloir, l'Oméga n'avait eu aucune réaction particulière envers lui, tandis que les sentiments de Katsuki, eux, étaient sans cesse mis à rude épreuve.

Il avait dit qu'il ferait des efforts pour ne rien forcer sur Izuku, toutefois, il lui fallait plus que de la volonté pour retenir à chaque fois les pulsions qui le poussaient à lui toucher les cheveux et le visage lorsqu'ils étaient dans leur salon ou leur cuisine. S'il s'était habitué à l'odeur de son camarade partout dans l'appartement – sauf dans sa chambre – ses narines avaient cruellement conscience de chaque nuance lorsqu'il dégustait ses plats ou lorsqu'il suivait une émission passionnante à la télévision lors de leurs rares moments d'accalmie. C'était presque une sorte de torture de l'avoir sous les yeux et le nez et de ne rien pouvoir faire. Il n'était pas adepte de grand romantisme, cependant, il ne passera pas à côté d'embrasser ou de serrer Izuku dans ses bras s'il en avait l'occasion.

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