Atta sexdens [KiriBakuDeku]

21. Dimanche à trois

Pdv Izuku

J'émerge doucement. D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais aussi bien dormi depuis que je suis sorti de l'enfance. C'est peut-être dû au fait que j'ai actuellement deux doudous, l'un en cuillère dans mon dos, une main sur mon ventre, et en face, le second qui nous tient dans ses bras.

Ils dorment encore, du moins je suppose, puisque je ne vois pas leurs visages, étant donné que j'ai le front contre le torse d'Eijiro.

Eijiro : Réveillé ?

Izuku : *lève la tête* Comment tu le sais ?

Eijiro : Ta respiration a changé

Izuku : Et Kacchan ?

Eijiro : Il dort encore. Bien dormi ?

Izuku : Ça doit faire au moins 12 ans que je n'avais pas aussi bien dormi

Eijiro : Tu sais que tu ne nous as même pas laissé le temps d'une douche avant de sombrer ? Pourtant, on l'a prise à deux pour que ça dure deux fois moins de temps

Izuku : Je me souviens que j'étais déjà bien vaseux quand vous êtes venus vous coucher

Eijiro : Nous qui avions peur que tu stresses à l'idée de dormir avec nous, finalement tu étais à l'aise

Izuku : Pour être franc, si j'avais dû m'endormir pris en sandwich comme ça entre vous deux, je ne suis pas sûr que j'y serais arrivé

Katsuki : Tu m'étonnes, trop obnubilé par nos corps de rêve contre le tien

Izuku : *vire au rouge*

Eijiro : Kat's et tout l'art de se réveiller au bon moment

Katsuki : *passe son autre bras sous Izuku pour l'enlacer* Vous tapez la causette dans le lit, normal que je me réveille

Izuku : Ce n'était donc pas ta main que je sentais...

Katsuki : Nop, ça, c'est l'expression de ma joie de me réveiller avec un nerd dans les bras *ricane*

Eijiro : Très fin Kat's

Katsuki : *relève la tête pour regarder Eijiro* C'est lui qui évoque ma gaule matinale, mais c'est moi qui me fais engueuler ?

Vu le grand sourire amusé qu'arbore Eiji, je devine qu'ils se taquinent, ce sont de vrais gosses en fait.

Izuku : Ne vous disputez pas avec moi au milieu

Katsuki : Ta faute

Il plonge dans mon cou pour me faire des petits bisous qui chatouillent, ce qui me fait pousser des gloussements tout à fait ridicules.