Tome 1 : En vol avec les Potter

Chapitre 46 : Georgina Glitz-Parkin

Chapitre 46 : Georgina Glitz-Parkin
(Ginny)

« Al, si tu n'es pas prêt dans cinq minutes, je pars sans toi ! s'exclama Ginny en entrant dans la salle de bain où son fils, très concentré, se coiffait, son chapeau haut de forme l'attendant sur le meuble, derrière lui. Si je fais attendre Romarin, il ne voudra plus être mon photographe associé, et c'est le meilleur.

— Je me dépêche, maman » répliqua Albus en fronçant les sourcils.

Ils s'apprêtaient à se rendre au mariage de Georgina et Eddy. Devant couvrir l'évènement pour La Gazette du Sorcier, Ginny devait se rendre au Aetershire Castle, un château en Écosse qui avait été loué pour l'évènement, deux heures avant le début de la cérémonie pour faire des photos et interviewer Georgina et Eddy. Bien entendu, Albus ne l'aurait pas laissé respirer en paix qu'elle l'accepte ou non comme assistant alors, elle l'avait nommé, pour son plus grand plaisir, stagiaire et lui avait fait signé un faux contrat.

« À bientôt, bande de pouilleux, lança Albus en tapant sur le sol avec sa canne à l'adresse de James et Lily qui jouaient à la Bataille Explosive avec leur père. Moi, le devoir m'attend.

— Harry, sois à l'heure, lança Ginny, la cérémonie commence à quatorze heures. James, j'aimerais que tu te coiffes un minimum, et Lily, je ne veux pas que tu mettes tes ailes de fées, ta robe est sur ton lit, et tu mets les chaussures qui sont devant ton lit, d'accord ?

— Oui, maman, soupira Lily qu'elle avait déjà préalablement coiffée.

— Maman, nous allons être en retard, lança Albus en sortant une montre à gousset de la poche de sa robe de soirée. Mon noeud papillon est-il toujours bien droit ?

— Oui, mon chéri, tu es très élégant. »

Ils utilisèrent un Portoloin (approuvé par Percy, bien sûr) pour éviter de se salir en utilisant la cheminée et arrivèrent en face d'un magnifique château perché au bord d'une falaise. On pouvait entendre le bruit des vagues frapper, des dizaines de mètres plus bas.

« Ne t'approche pas du bord, recommanda Ginny en passant son bras autour de ses épaules. Merlin sait à quel point les ennuis te trouvent, toi. Romarin ne devrait pas tarder.

— Bien sûr, maman » souffla Albus, un peu terrifié en se pressant contre elle, les mains tenant fermement sa canne.

Romarin, un vieil homme qui travaillait à La Gazette du Sorcier depuis des dizaines d'années, arriva en transplanant et leur serra la main à tour de rôle. Il portait son appareil photo accroché au cou, et ils se présentèrent devant le portail où trois sorciers qui faisaient partie de la Brigade de police magique, vérifièrent leur identité avant de leur ouvrir le portail.

Ils s'avancèrent dans un somptueux jardin, entre des haies parfaitement taillées, des fleurs ouvrant et refermant leurs pétales sur leur passage, jusqu'à arriver devant des marches en pierre menant à une large porte d'entrée en bronze gravée de runes.

« Tu veux que je traduise ? demanda joyeusement Albus à Ginny tandis que les portes s'ouvraient seules.

— Plus tard, peut-être » répliqua Ginny en lui faisant signe de la suivre dans un hall.

Le sol était en damiers et le mobilier semblait sortir d'une autre époque. Un splendide lustre illuminait l'entrée, et sur la droite un escalier en colimaçon menait à un étage ouvert. En haut, appuyée à la balustrade, Ginny reconnut Elizabeth Parkin, la soeur jumelle d'Eddy, l'une des anciennes poursuiveuses des Vagabonds de Wigtown contre qui Ginny avait joué un bon nombre de fois, vêtue d'une longue robe bleu ciel.