Chapitre 27 : Post-scriptum

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Chapitre 27 : Post-scriptum
(Albus)

Il était près de midi lorsqu'Albus descendit dans la cuisine pour prendre son petit-déjeuner, le matin de la St Valentin. Ses parents étaient en train de cuisiner, son père chantonnant pour la millième fois le stupide poème que sa mère lui avait écrit des années plus tôt, et sa mère lui lançant des épluchures de pomme de terre sur la tête pour le faire taire.

« Déjà réveillé ? plaisanta sa mère en le regardant. On ne t'attendait pas avant le dîner.

— Ton sens de l'humour m'épate, maman, commenta Albus en regardant autour de lui. Il n'y a rien pour le petit-déjeuner ?

— Le déjeuner est prêt dans une quinzaine de minutes, il fallait te réveiller plus tôt pour petit-déjeuner, répliqua son père.

— Très bien, soupira Albus en prenant leur chat, Avrenim, dans ses bras. Nim, je n'ai plus d'autre choix que de devoir te consommer.

— Al ! s'outra sa mère.

— Je plaisante, maman, sourit Albus en caressant leur chat. Il est beaucoup trop mignon pour que je fasse ça.

Ses yeux sont verts comme un crapaud frais du matin, recommença à chantonner Harry en surveillant une cuillère en bois qui remuait le contenu d'une casserole.

— Arrête ! s'exclama Ginny en lui donnant une tape sur le bras.

— Gin, c'est la St Valentin, tu sais bien que c'est la tradition !

— En parlant de St Valentin, sourit Ginny en ouvrant un tiroir, Al, tu as reçu une carte. »

Elle lui tendit un carton rouge et Albus fronça les sourcils en l'attrapant.

« Maman, je ne suis pas Lily, se plaignit Albus. Tu n'es pas obligé de m'écrire une fausse carte.

— Ce n'est pas moi ! insista Ginny avec un sourire. Et, je te rassure, mon chéri, je ne l'ai pas lue. »

Elle se gratta la joue et se tourna vers Harry pour le regarder.

« Tu mens, tu l'as lue, répliqua Albus en levant les yeux au ciel. Tu as fait le truc que tu fais quand tu mens.

— Pardon ? Et qu'est-ce que je fais quand je mens ? s'outra sa mère.

— Je ne vais certainement pas te le dire sinon tu vas travailler dessus et je ne pourrais plus savoir quand tu mens, rétorqua Albus en haussant un sourcil.

— Tu peux me le dire à moi ? intervint Harry d'un air intéressé.

— Si tu es sage, papa » acquiesça Albus.

Il ne lui dirait rien du tout, pensa-t-il. Ou il lui dirait quelque chose de faux. Son père racontait toujours tout à sa mère. Il baissa les yeux vers la carte qu'il avait reçu et l'ouvrit. Quelques petits coeurs avaient été dessinés à l'intérieur et il reconnut, aussitôt, l'écriture d'Ariel.

Albus,

Merci pour ton nouveau poème et ta rose ! Je les ai reçu à minuit, ton timing était parfait, ça m'a beaucoup touché ! As-tu une nouvelle chouette ? Je ne l'ai pas reconnue ! Enfin, encore merci !

Joyeuse St Valentin !

Je t'embrasse.

Ariel.

« Mais... quoi ? lâcha Albus en fronçant les sourcils, dans l'incompréhension la plus totale.

— Alors, mon chéri, qu'est-ce que ça dit ? demanda Ginny avec un grand sourire.

Tome 1 : En vol avec les Potter Où les histoires vivent. Découvrez maintenant