Chapitre 42 : Marché conclu

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Chapitre 42 : Marché conclu
(Albus)

« Va te coucher ! aboya Albus à l'adresse de Lily, alors qu'ils s'étaient tous les deux installés sur le lit de James pour discuter avec lui. James et moi, nous sommes tes aînés, et tu n'as rien à faire avec nous.

— Tu es un peu violent, mon vieux, opina James. Elle ne me dérange pas.

— Tu as entendu ! lâcha Lily en tirant la langue à Albus. J'ai le droit de rester ici, autant que ça me plaira !

— James, se plaignit Albus, elle m'ennuie. J'aimerais beaucoup qu'on soit entre jeunes hommes et pas avec cette plaie.

— Tout ce que tu veux dire à James, tu peux le dire devant moi, répliqua Lily en fronçant les sourcils. Je suis votre soeur !

— Malheureusement, marmonna Albus.

— Lily, je vois qu'Albus a très envie de se confier à moi, je te promets que je passerai toute la journée avec toi, demain, assura James. On se réveillera aux aurores pour voler dans le jardin. Rien que nous deux, sans Albus. Alors, ce soir, pourrais-tu nous laisser seuls ?

— Tu peux le croire, acquiesça vivement Albus. Je ne serai jamais réveillé aux aurores, allez, oust !

— Très bien, soupira Lily en se levant pour sortir de la chambre. Bonne nuit, fit-elle en fermant la porte.

— Quelle jeune fille compréhensive, lâcha James qui semblait assez stupéfait. Elle s'est adoucie.

— C'est cela, marmonna Albus en levant les yeux au ciel. Où est ta baguette ? ajouta-t-il en chuchotant.

— Dans ma poche, répliqua James d'une voix toujours aussi forte. Pourquoi tu...

— Chut, fit Albus. Passe-la-moi.

— Pourquoi ? fit James, l'air peu assuré en sortant sa baguette.

— Pour ça » répliqua Albus en lui prenant sa baguette des mains.

Il la fit glisser entre ses doigts, le coeur battant, se sentant incroyablement puissant, puis la pointa vers la porte.

« Assurdiato !

— Qu'est-ce que tu as fait ? s'exclama James tandis qu'Albus lui rendait sa baguette.

— Un sort l'empêchant de nous écouter, répondit Albus d'un air supérieur. J'ai entendu papa et maman en parler. J'espère l'avoir réussi, je ne l'ai jamais lancé. En fait, c'est la première fois que je lance un sort avec une baguette...

Cool, lâcha James, admirateur. Une chance qu'on vive dans une maison de sorciers. Imagine les pauvres gens qui vivent dans une maison Moldue comme mon ami Nathan, oh, d'ailleurs à ce sujet, j'aimerais beaucoup ton avis...

— Moi, d'abord, répliqua Albus. C'est moi qui ait sollicité ta conversation, le premier.

— D'accord, d'accord, marmonna James. Que voulais-tu me dire ?

— J'ai tout dit à Ariel, pour les poèmes, elle sait que c'était toi qui les écrivais, grimaça Albus. Et, bon, elle ne m'en veut plus mais je tenais à te prévenir qu'elle est très remontée contre toi. Tu ferais mieux de l'éviter, cet été, histoire que ça lui passe.

— Et ? répliqua James dans l'incompréhension. C'est ton amie, pas la mienne.

— James, fit Albus d'un air grave. Sa mère biologique a empoisonné son père, qui sait ce qui peut se passer dans sa tête. C'est le genre de choses qui restent dans les gènes. Moi, je préfère te prévenir. Tu es, parfois, un idiot, mais je n'ai pas très envie que tu meures.

Tome 1 : En vol avec les Potter Où les histoires vivent. Découvrez maintenant