Chapitre 43 : La déportation

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Point de vue d'Herobrine :

             L'incendie approchait à grand pas, je devais me dépêcher d'enfin voler ce foutu œuf de dragon dans leur musé. Je ne pouvais pas finir leur enseignement, ce manoir était condamné à brûler. J'avais entendu à la radio que les humains avaient rétablit l'ordre et fourré les survivants dans des fermes à mob et je ne veux pas imaginer quelles horreurs ils devaient faire face en ce moment. Comme si je ne m'y attendais pas, cette vieillarde ce pointa. Elle me toisa du regard.
-Je suppose que tu as entendu ce qu'il s'est passé ? dit la sorcière.
-Appelle moi Majesté, je suis ton dieu, répliquai-je fraichement.
-Je te l'ai déjà dit Herobrine, tu es en ce moment même le dieu de dix monstres encore en vie si on compte le Ravageur ! Bientôt huit, comme le zombie et le squelette vont bientôt se sont fait capturé dans un camp !
J'haussai les épaules.
-C'est pas bien grave.
Elle tressaillit de colère, j'arrivai à ressentir ses sensation.
-J'espère que vous me payez ma tête jeune homme. C'est pas le 1er avril !
-Oh mais je dis la vérité.
-L'année n'est clairement pas finit !
-Ils ont finis leur enseignement.
-On a manqué de leur apprendre la pêche, l'acrobatie, la redstone, l'agriculture !
-Un zombie n'a pas besoin d'apprendre tout ça, la seul chose qu'il a à faire est de transmettre son virus aux humains ! Vous avez entendu ? Des milliers de morts vivants parcouraient Espar ! Le zombie...
-Il s'appelle Valentin, pas "Zombie"
-Comme vous voulez mais en tout cas, il a compris la fonction principal d'un zombie. Une école ne devrait pas apprendre des chose qui ne vont pas leur servir !
-C'est pas une raison pour les laisser crever là-bas. J'en ai assez entendu, dit-elle en partant.
-Armina, une dernière chose !
-Oui ?
-Dîtes aux élèves de se préparer, on va à une seconde sortie scolaire bien moins marrante que la première...
-Quoi, euh... Le principe de l'école est de rarement faire des sorties.
-Oui mais il y aura bientôt plus d'école d'après un certain pyromane.
-Ah oui, elle va partir en fumé... Mais on va où ?
-En haut de la Grande tour de la Stonks Industrie.
-J'eus cru que vous proposeriez de sortir leur camarade du camp de concentration.
-C'est bien trop tard pour ça.

Point de vue du zombie :

            Heureusement, j'étais dans le même wagon que le squelette. Il ne disait pas un mot.
-Ça va squelette ? dis-je.
-Moi ? Ouais pas trop...
-Je trouve aussi pas ouf de mourir maintenant, dis-je alors que le train commençait peu à peu à freiner.
Les portes du wagon s'ouvrirent peu à peu.
-C'est clair que la Monster School va me manquer en Enfer.
-Tu iras en enfer ? m'étonnai-je.
Un garde s'incrusta dans la discussion.
-Tous les monstres vont rejoindre Herobrine en Enfer, maintenant, descendez de là.
Lorsque je fus au bord pour descendre, le soldat me poussa au sol.
-Je te dis de te grouiller le c*l !
-Laissez le ! S'énerva le squelette.
Mon ami se prit un coup d'arbalète qui fissura un peu plus son crâne.
-Au bout de la deuxième remarque, je vous descend manuellement, compris ?
J'hochai la tête.
Le sol était entièrement fait de béton armé, aucune trace de nature tandis que le ciel était grisâtre de la pollution des machines qui broyaient vivants nos semblables. Un autre humain nous força à entrer dans le camps mais je ne résistai pas vraiment, j'étais foutu. Le pire était que Steve avait voulu qu'on écrivît "L'obéissance rend la Liberté" sur la pancarte devant la ferme à mob. Il nous prenait vraiment pour des morues pour croire ça.
              Un soldat m'arrêta.
-T'enlèves tes habits et tu les balance aux ordures, et que ça saute.
-Quoi ?!
-Fais le sinon c'est moi qui le fait et ça va être à coup de matraque.
-Je me mets nu ? Vous avez un problème.
Il sortit sa matraque.
-Ouais nu, la machine n'arrive pas trop à diriger le tissus, elle ne veut que de la bonne vieille chaire putréfié et des os.
D'un aire gêné, j'enlevais peu à peu l'entièreté de mes vêtements alors que mon ami attendait dans la file. Comme je pris un peu trop de temps à enfin de décider à enlever mon caleçon, l'homme chargea son arbalète. Je l'enlevai vivement. Le soldat, ce gros pédophile la regarda et rit.
-Oh oh, j'ai constaté un truc chez vous les zombies c'est que...
-J'ai pas envie de savoir, dis-je, rouge de honte.

Je partis rejoindre le squelette.

Minecraft : Monster schoolWhere stories live. Discover now