Chapitre 42 : Bataille pour Espar !

77 7 2
                                    


Point de vue omniscient :

            Roland sortit difficilement du buisson de rose. C'était officiellement le seul survivant de ce mariage et il attendit que l'armée de zombie partît pour sortir. Il était vraiment dans un sale état mais au moins, il s'était juré de faire souffrir ce zombie jusqu'à la dernière seconde de sa pauvre vie. Il se précipita en boitant vers l'hôtel de la reine pour l'informer du problème majeur qui n'allait pas tarder à la frapper car, bien sûr, il avait écouté le discours du zombie. Il toqua à sa porte.
-Entrez !
Il ouvrit.
-Majesté ! Ils vont... Ils...
-Bonsoir maréchal Roland, vous feriez mieux d'avoir une bonne excuse pour ne pas m'avoir dit "Bonjour votre magnificence".
-Des zombies... Des centaines de zombies ne vont pas tarder à atteindre Espar !
-Pour l'attaquer ?! s'énerva Alex.
-Non... Pour votre cervelle madame enfin... Majesté.
-Je compte sur vous Roland et vous n'avez pas intérêt de me décevoir comme un certain Lagarde !
Le jeune homme tira son arbalète.
-Ne vous inquiétez pas m'dame.
-"M'dame" ?! s'indigna-t-elle.
-Oui euh... Je voulais dire "Votre grandiosité".

Point de vue du zombie :

             Nous étions entre la frontière d'Espar et du champs de coquelicot. Le douanier tendit sa mains vers moi sans même regarder qui j'étais.
-Papier s'il vous plaît.
Je me tournai vers mes zombies.
-Premier arrivé, premier servit, dis-je en haussant les épaule avant qu'une bonne dizaine ne sautèrent sur l'humain.
Je n'avais que faire d'Herobrine, du squelette et même d'Elena, j'aimais à ce moment seul et seulement ma délicieuse victoire. Imaginez prendre la capitale du royaume mondial ?!
              Lorsque je mis mon premier pas sur la ville, je me tournai vers mes camarades.
-La cervelle d'Alex ou la mort et pas d'entre-deux, dis-je.
-La cervelle d'Alex ou la mort, répéta Elena.
Je me tournai vers celle-ci avec un demi-sourire.
-Je fais une exception pour toi, tâche de ne pas mourir... Bref, FONCEZ TOUS VERS LE CENTRE VILLE !!!

Point de vue de Thomas Lagarde :

             J'étais en train d'enquêter sur les enfants disparu comme l'avait demandé ce gredin de caporal de mes deux lorsque, sans aucun respect, un e*foiré bourrina ma porte.
-Thomas ! J'ai besoin de ton aide !
Je soupirai, posa ma pipe et ouvrit la porte.
-Roland... Qu'est ce que tu me veux ?
-Les zombies attaquent la ville, je... Je sais pas trop quoi faire !
Je tressaillis de rage, il était sacrément culotté ce gamin, hier, il m'aurait ignoré mais soudainement, aujourd'hui il est sympa !
-Puisque t'es tellement génial que t'as réussit à voler mon travail, tu peux te servir de ton cerveau, non ? Bonne bataille, au revoir, dis-je en claquant la porte.
-Je t'en supplie, pleura le salaud.
Je mis maladroitement ma cravate et sans même m'être brossé les cheveux, je partis à moitié endormit aller combattre des morts-vivants.
-Merci beaucoup monsieur, dit-il.
J'hésitai à faire venir mon partenaire dans cette histoire mais je me dis qu'il aimerait taper du zombie
-Je connais quelqu'un qui pourrait nous être utile enfin... je pense.
Nous allâmes au commissariat tandis qu'au loin, on entendait des cries de terreur.
-Les zombies n'attendent pas pour attaquer, dis-je.
Celui-ci était totalement déserté mais je m'y attendais, les policiers était très sûrement en train de défendre leur patrie pendant que leur maréchal chialait. J'ouvris la porte du sous-sol. Roland était confus devant le cube en fer.
-Golem, réveille toi.
Le robot détracta ses membres et sa tête.
-Protocole de démarrage.exe entamé... Bonsoir monsieur Lagarde quel est donc votre problème en cette belle soirée ?
Le vieux policier fit un cligne d'œil à l'autre.
-Zombie.
Le golem se redressa et alluma la lumière rouge de ses yeux avant de bien nouer sa cravate.
-Problème identifié... Protocole de dézombification trouvé...
Roland s'avança vers la machine.
-Donc c'est vous le golem ?
-Analyse... Maréchal Roland. Bonsoir maréchal.
-Veuillez indiquez précisément la nature de votre problème.
-Donc en gros il y a une grosse armée de zombie qui va pas tarder à venir.
-Je n'aurais pas besoin de deux êtres humains pour mettre ces sacs de frappe dans une grosse benne à ordure pour ensuite y mettre le feu. Merci d'avoir choisit Artone&co Entreprise.
Le golem sortit du commissariat sans rien dire d'autre, c'était pas plus mal en fait.
-Maintenant on va où ?
J'haussai les épaules.
-Bah je sais pas moi, ça serait peut être une bonne idée de rassembler vos troupes monsieur le maréchal.
-A la base militaire ? dit l'autre.
-Il n'y a pas de camp militaire à Espar, ris-je, Alex l'a déplacé dans une autre ville il y a une semaine !
-Du coup on est mort.
-Loin de là ! Il y a une des lois qui dit que les hommes d'une ville doivent prendre les armes lorsqu'elle est attaqué.
-D'accord, je vois ce que tu veux dire.
Il se dirigea vers l'antenne d'urgence.

Minecraft : Monster schoolWhere stories live. Discover now